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Recherche par auteur : Sebbar, Leïla

4 résultats.

Durée:1h. 52min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:22882
Résumé: Elle dit qu'elle aime ça d'être dehors avec l'équipe et balayer les rues, ramasser ce qu'on jette, papiers, vieux paquets de cigarettes, boîtes de tabac à priser écrasées, boîtes de Coca ou de bière cabossées, prospectus, plastiques ou journaux gratuits périmés, ça l'ennuie pas, elle pique au bout du manche avec le crochet à trois pointes, une fois elle a attrapé, juste, juste, il a failli lui échapper, un billet de cent euros, personne ne l'a crue, c'était vrai. On les voit dans les rues, les cafés, les hôtels et les gares, les maisons. En service domestique, ménager, sexuel. Descendants des anciennes colonies, ils sont attachés à la personne du "maître". Liens de subordination ambigus, entre violence et tendresse. On les entend rêver, pleurer, rire, résister à la servitude. Passeurs entre l'Orient, l'Afrique et l'Occident.
Durée:3h. 35min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:10825
Résumé: Alger, aujourd'hui. Que sait la jeune fille au balcon ? Que tout est interdit, dangereux, suspect... Elle rêve d'amour, mais elle ne quittera pas son balcon. Dehors, c'est l'heure de tous les dangers qu'elle ne connaît que par on-dit . Le courrier ouvert, les intimidations, le port du foulard... En six nouvelles, Leïla Sebbar raconte les liens passionnels entre l'Algérie et la France, les conflits d'identité, les guerres coloniales, les affrontements entre tradition et modernité. Un livre pour éviter les clichés, pour faire renaître une mémoire.
Durée:3h. 44min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:18824
Résumé: Un vieil Algérien immigré, un chibani, revenu vivre sa retraite au pays, tente d'exposer à Alma, l'écrivain public, le contenu d'une lettre à son fils dont il est sans nouvelles depuis plusieurs années. En élargissant cette situation initiale, l'auteure rend sensibles les difficultés de la communication et de la transmission dans les familles maghrébines. Leïla Sebbar ne nomme ni le vieil homme ni la jeune femme, interlocuteurs réguliers d'Alma devant la grande poste à Alger ; ils symbolisent tous les anonymes, illettrés ou non, pour qui l'écrivain public tient le rôle de confident. Aucun des deux ne parvient à lui faire écrire sa lettre, ni n'en a vraiment le désir ; l'écoute bienveillante d'Alma leur suffit, qui leur permet d'exprimer « la détresse, la colère, la résignation.» Leur parole se libère sans retenue : ainsi que le lui rappelle le chabani, « c'est votre métier de vous taire.» La romancière enroule autour des personnages le fil du discours continu, logorrhée émotionnelle, peu ponctuée, parfois émouvante. Elle joue autant des temps grammaticaux que des registres, entre le sépia des souvenirs et la lumière coupante du quotidien.
Lu par:Philippe Lion
Durée:4h. 38min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:22670
Résumé: Seize écrivains racontent, pour ce recueil, un fragment, un éclat d'enfance. Ils sont nés en Algérie, avant l'indépendance. Dans cette approche résurrective apparaît une Algérie particulière où se côtoient musulmans, juifs, chrétiens, société polyphonique s'il en fut, creuset méditerranéen où s'échangent, s'adoptent et parfois s'excluent traditions et cultures. Tous se retrouvent dans ce livre, réunis, comme ils ne l'ont jamais été dans l'Algérie natale (Al Djazaïr), à la fois douce, opulente, âpre, violente, meurtrie par la colonisation, puis la guerre de libération. Le regard de l'enfance restitue à ces moments particuliers leur atmosphère joyeuse, tendre, comique ou grave.