Appelle-moi Brooklyn
Résumé
Brooklyn : un quartier de New York qu’ont sublimé les plus grands écrivains, de Paul Auster à Truman Capote en passant par Norman Mailer. Dans Appelle-moi Brooklyn, Eduardo Lago donne lui aussi vie à ce microcosme urbain, avec un roman polyphonique où se confondent les personnages les plus extravagants. Tout commence quand Néstor Oliver-Chapman, journaliste, enterre au cimetière danois de Fenners Point son ami, Gal Ackerman, écrivain torturé et alcoolique notoire, qui n’a jamais réussi à terminer son roman, Brooklyn, éparpillé dans des centaines de notes et de carnets. Il va alors décider de le finir à sa place, reconstituant pour lui son histoire éclatée : sa biographie complexe liée à la guerre civile espagnole et son histoire d’amour avec la jeune Nadia Orlov – car ce roman est aussi une déclaration d’amour à Brooklyn, la fille qu’ils n’auront jamais. Eduardo Lago met ici en scène un couple excentrique, celui de l’écrivain et de son biographe. Entremêlant leurs voix à la fois sensuelles et décomposées, il ressuscite la mémoire tant individuelle que collective qui ne peut exister que dans ces chassés-croisés de consciences.
Lu par :
Christiane May-Sudan
Genre littéraire:
Roman : au sens large et aventures
Mots-clés:
Écrivains -Biographies
/
Littérature espagnole
Durée:
11h. 45min.
Édition:
Paris, Stock, 2009
Numéro du livre:
69062
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9782234061583
Documents similaires
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 6h. 9min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 16853
Résumé:Figure célèbre de l'avant-garde madrilène, Ramon Gomez de la Serna (1888-1963) publie à dix-sept ans son premier livre, bientôt suivi par des essais, des nouvelles, des drames, des comédies et des biographies. Son exubérance et sa curiosité sont sans limites. Surtout, cet homme-Protée (et avant tout poète) va inventer une forme littéraire à laquelle il donnera un nom : la gregueria. Valery Larbaud tentera d'y substituer le mot français " criaillerie " qui ne traduit toutefois pas vraiment cette association d'idées pleine d'esprit, cette cabriole ironique issue de l'observation minutieuse et irrationnelle d'un détail insignifiant... Ramon maîtrise la folie extraordinaire d'une langue poétique et sensuelle comme un sixième sens. Décadent, burlesque, absurdement de mauvais goût, Gomez de la Serna se savoure comme une friandise. " Nicole Zand, Le Monde (Babelio)
Lu par : Claude Fissé
Durée : 13h. 53min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15224
Résumé:Le héros de l'écrivain Pasavento est Robert Walser, dont il admire l'habileté à passer inaperçu. Vivre le destin de cet auteur signifie pour Pasavento se retirer du monde. Il veut s'éloigner et, un beau jour, il disparaît. Il se dit qu'on le recherchera, qu'il lui arrivera ce qui advint à Agatha Christie quand toute l'Angleterre s'était mise à ses trousses pendant onze jours et avait fini par la retrouver. Mais personne ne recherche le docteur Pasavento et peu à peu s'impose cette simple vérité personne ne pense à lui. Il aura alors recours à la stratégie du renoncement. Il va renoncer au moi, à sa grandeur et à sa prétendue dignité et en viendra même à croire que sa personne incarne à elle seule l'histoire de la disparition du sujet en Occident. Il se rend à l'asile d'aliénés suisse où Walser passa tant d'années à l'écart du monde et fait ses premières armes dans un art très singulier dans lequel son écrivain préféré était passé maître l'art de n'être rien.
Lu par : Philippe Diserens
Durée : 7h. 5min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 14733
Résumé:Présentation de l'éditeur : Dans une ancienne tour sur les bords de la Méditerranée, où il vit retiré du monde, Faulques, un ancien photographe de guerre, compose une grande fresque circulaire et tente de restituer ce que ni son oeil ni son appareil n'ont jamais pu saisir : le paysage intemporel d'une bataille. Au bout de ses pinceaux l'accompagne l'ombre d'une femme morte dix ans auparavant. Jusqu'au jour où surgit Ivo Markovic, un Croate qui a survécu à la guerre en Bosnie et dont la photo prise par Faulques a fait le tour du monde. Markovic est venu exiger le paiement d'une dette mortelle. Entre ces deux personnages, l'un témoin, l'autre victime de l'horreur humaine, se noue alors un drame qui pose la question essentielle de la responsabilité. Quelle part ont-ils prise à l'engrenage infernal du désordre du monde ? Ne sont-ils que les jouets d'un chaos obéissant non pas au caprice des dieux, mais à une implacable géométrie à laquelle il serait vain de vouloir se soustraire et que la science et l'art peuvent, peut-être, permettre de comprendre ? Jusqu'à quel point l'amour et la lucidité peuvent-ils aider à assumer le fait que nul n'est innocent ? Arturo Pérez-Reverte nous livre ici son roman le plus intense et le plus dérangeant, et sans doute la clé de toute son oeuvre.
Lu par : Monica Torrigiani
Durée : 5h. 2min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 78777
Résumé:Entre les falaises des montagnes catalanes, se cache le mas Clavell. Dans cette maison reculée, à l’aube, une femme âgée, exagérément âgée, entame son dernier jour. Et toutes les femmes nées et mortes entre ces murs sont là pour la veiller. Joyeuses, elles préparent une fête en l’honneur de celle qui au soir viendra les rejoindre. Cette seule journée contient dès lors quatre siècles de souvenirs. Ceux de Joana, qui voulait un mari. Ceux de Bernadeta, dont les yeux voient ce qu’ils ne devraient pas. Ceux d’Àngela, qui n’a jamais mal. Ceux de Margarida, qui au lieu d’un cœur entier a un cœur aux trois quarts, plein de rage. Ou ceux de Blanca, née sans langue, la bouche comme un nid vide, qui se contente d’observer. Ou d’autres encore. Après Je chante et la montagne danse, Irene Solà signe un roman vivant et drôle, peuplé de légendes et profondément poétique. De sa prose puissante et musicale, elle célèbre la lumière et les ténèbres, la vie et la mort, la mémoire et l’oubli.
Lu par : Jacques Zurlinden
Durée : 10h. 18min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 12861
Résumé:Présentation de l'éditeur : A la veille de Noël, Julio Matasanz, grand médiéviste et professeur émérite, prononce à l'occasion de son départ à la retraite une conférence sur Erec et Enide, le premier roman de Chrétien de Troyes, réflexion sur l'amour et la mort. Matasanz est un homme brillant, égoïste, pour qui seule sa carrière a compté. Parallèlement, Madrona, son épouse, une femme généreuse et attentive aux autres, tente d'organiser un Noël heureux car elle sait sa vie gravement menacée. Elle tente de faire revenir son neveu, Pedro, et sa femme, Myriam, volontaires dans une ONG, qui vivent en Amérique centrale les mêmes aventures qu'Erec et Enide au temps de la cour de Bretagne. Manuel Vazquez Montalban dresse avec émotion le bilan d'une génération passée à côté des choses essentielles de la vie et offre à celle qui suit la possibilité de choisir, s'il en est encore temps, entre le repli sur soi et les relations entre les hommes.
Lu par : Simone Reeve-Gagnebin
Durée : 14h. 26min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 19798
Résumé:Comme Juan Marsé lui-même, dans sa jeunesse, le narrateur de Calligraphie des rêves est apprenti joaillier. Comme l'écrivain, il a un père adoptif haut en couleur, qui résiste activement au franquisme, dans une morne après-guerre (celui du roman chasse les "rats bleus"). Et comme lui encore, il vit dans le quartier populaire du Guinardo, à Barcelone. C'est à partir de ces éléments biographiques et d'autres encore que l'écrivain a composé ce roman merveilleux, rempli d'images et de fragments de rêves, qui brillent comme des pierres chatoyantes. L'apprenti s'appelle Ringo. Son poste d'observation préféré est le bar du coin, là où un comptoir de stuc imite le bois à la perfection. L'imitation de la vie n'est-elle pas, quelquefois, plus saisissante que la vie elle-même ? "Ce qui est inventé, pressent Ringo, peut avoir plus de poids et de crédit que la réalité, plus de vie propre et plus de sens, et par conséquent plus de possibilité de survie face à l'oubli."
Lu par : Cristine Marrec
Durée : 3h. 4min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 74743
Résumé:La mauvaise odeur de Montgomery Muffin le contraint à vivre seul dans la vieille maison de feu sa grand-mère. Trois événements successifs bouleversent sa vie : sa baignoire se bouche, une petite fille affirmant être sa nièce s'impose chez lui et sa nouvelle patronne lance un concours d'idées afin de nommer le futur directeur d'une succursale.
Lu par : Cathy Spicher
Durée : 6h. 11min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 20933
Résumé:L'enfant n'eut pas le temps d'avoir peur. Tous les ressorts de la survie se détendirent en lui. Il palpa la paroi dans son dos à la recherche d'il ne savait quoi : une porte qui n'existait pas ou une mère qui lécherait ses blessures. Les flammes illuminèrent l'intérieur de la tour, et l'espoir traversa son corps de toutes parts quand il distingua une ombre étroite verticale juste en face de là ou il se trouvait. En un temps dont il ne contrôlait plus l'écoulement, il atteignit l'ombre. Là-haut, il laissa passer les heures, noirci mais vivant, sans savoir comment interpréter la torture à laquelle il avait été soumis.
Lu par : Françoise Seiller
Durée : 8h. 12min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 32144
Résumé:" Le titre mondial est en jeu : pour la vingt-quatrième et dernière partie du championnat, dans un religieux silence, deux superdoués s'affrontent aux échecs... Mais tandis que progresse leur duel sans merci, un véritable roman d'espionnage se déroule ... " L'enfance des deux champions, les liens avec le terrorisme international, en particulier d'Espagne et France, des aspects crus de société ou de personnes, imagination, vitalité et humour d'Arrabal et aussi "sa connaissance passionnée des échecs (...) celui de son délire unique avec l'universelle folie de notre époque." Le scénario s'enroule autour d'une partie d'échecs. Un diagramme d'échecs illustre chaque coup des joueurs. Partie intéressante où bien entendu le charme est à chaque coup le commentaire approprié d'Arrabal à travers les pensées des deux personnages du roman.
Lu par : Isabelle Chabanel
Durée : 11h. 6min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 18224
Résumé:Manuela, professeur de lycée, attend chez elle la livraison de ses courses. Le livreur est en retard, Manuela doit sortir et lorsqu'elle rentre chez elle, trouve ses achats sur le palier et les produits surgelés inutilisables. Elle téléphone pour se plaindre. Le lendemain matin, le livreur, un Équatorien, se présente chez elle : il a été mis à pied et la rend responsable de son licenciement...
Lu par : Gérard Gheleyns
Durée : 9h. 9min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 24055
Résumé:" Avec ses plans qui se pénètrent, dans sa dialectique du " rouge " et du " jaune ", de la haine et de l'amour, ou plutôt dans leur furieux embrassement, ce beau livre fait entendre le plus étonnant des contrepoints : un poème charnel ingénu, provocant, triomphant ; et un chant funèbre pour l'Espagne mise au tombeau. Agustin Gomez-Arcos semble avoir renoué avec la grande tradition des siècles d'or, les prodiges de l'art baroque. Avec une liberté qui tient du miracle, il prête à ce cauchemar les fascinations et les somptuosités du rêve. "
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 7h. 6min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 15280
Résumé:Le jeune don Luis de Vargas s'apprête à prononcer les voeux majeurs de la prêtrise. Élevé au séminaire par un oncle doyen qui lui a insufflé sa foi, il croit sa vocation inébranlable jusqu'au jour où il retourne sur sa terre natale, l'Andalousie. Là, tout vacille avec douceur. Dans une correspondance quotidienne adressée à son oncle, le jeune séminariste évoque le dégoût que lui inspirent les mondanités, son père, cacique du village, bon vivant plus proche des femmes que de Dieu, et la jeune veuve qu'il entend épouser, Pepita Jiménez, puis le souvenir doux et cruel de sa mère, sa vocation, sa foi et toujours et encore le charme de la belle Pepita. Jour après jour se dessine ainsi une éducation sentimentale fort délicate, et bien moins innocente qu'il n'y paraît.