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Recherche par auteur : Berger, John

2 résultats.

Lu par:Claude Yersin
Durée:13h. 16min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:35459
Résumé: Son titre - G. - est le nom de son principal protagoniste, un homme qui entre 1889 et 1915 va traverser, comme un acteur, la scène de l'histoire. Fils bâtard d'une aristocrate anglaise et d'un négociant italien, il est tôt séparé de ses parents. C'est en orphelin qu'il se construit. Plusieurs expériences vont développer en lui une passion pour le corps singulier des femmes, et celui, collectif, des masses en lutte dans l'histoire. Cette double passion en font un étrange libertin, produit hybride de Garibaldi et de Don Giovanni. Rien en lui d'un séducteur, pourtant ; G. est plutôt laid, et s'il fascine, c'est par la force dérangeante de son regard. G. est un des grands romans européens de la deuxième moitié du XXe siècle. Epique, il est traversé par le grondement des masses en révolte, le souffle des guerres, mais aussi le sillage des premiers héros de l'aviation. Intimiste, il reconstruit le monde perdu de l'enfance, explore celui du désir et du sentiment amoureux. Expérimental, il pousse le langage jusqu'à ses limites. Matérialiste, il doit beaucoup à Marx, mais surtout à Diderot - le Diderot du Neveu de Rameau - et aux écrivains érotiques du XVIIIe, dont il retourne le propos : avec G., Don Juan ne vient plus asservir les femmes à son désir, mais les libérer. En 1972, John Berger recevait le Booker Prize pour son roman, G., et décidait de partager la somme qui lui était allouée avec le mouvement des Black Panthers ! Publié pour la première fois en France en 1978 aux éditions Maspéro, il a paru en 2002 dans une nouvelle traduction aux éditions de l'Olivier.
Durée:2h. 56min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:34789
Résumé: Les animaux ont d'abord pénétré l'imagination humaine en tant que messagers porteurs de promesses. La domestication du bétail, par exemple, n'a pas été motivée par le simple besoin de lait et de viande. Le bétail possédait des fonctions magiques, tantôt divinatoires, tantôt sacrificielles. A l'origine, on décidait qu'une espèce donnée serait à la fois magique, apprivoisable et alimentaire, en fonction de ses habitudes, de sa proximité et de l'intensité avec laquelle elle y " invitait ".