Contenu

Le cristal de nos nuits

Résumé
Dans Le Cristal de nos nuits, l’auteur dresse un portrait intime de la Suisse dans l’ombre du Troisième Reich. Des personnages se réincarnent dans l’insomnie d’une nuit limpide: une femme qui parle allemand sur la terrasse d’un café montreusien, un soldat qui gît encore sous la neige, un violoncelliste qui livre sa confession à propos d’un trio de Schubert… Dans cette nuit de cristal, ce ne sont pas les bourreaux ou les victimes qui nous ouvrent leur perspective, mais ceux qui ne dorment pas et écoutent derrière les volets clos.
Durée: 3h. 53min.
Édition: Orbe, B. Campiche, 2019
Numéro du livre: 76867
ISBN: 9782882414519

Documents similaires

Durée:6h. 14min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:39487
Résumé: Ce livre est un trait d’union. Le trait d’union qui manquait entre le grand public et les 11 000 pages des travaux de la commission Bergier sur la Suisse et la Seconde Guerre mondiale. De quoi rebuter les meilleures volontés ! Si bien que beaucoup en étaient restés aux comptes rendus des médias lors de la polémique sur la Suisse face au nazisme. Grâce à Les Suisses et les nazis, chacun a désormais accès aux points principaux étudiés par les historiens : comment la Suisse s’est-elle comportée pendant la Seconde Guerre mondiale avec les réfugiés et avec les fonds placés dans les banques ? Que savait-on du sort qui attendait les Juifs refoulés aux frontières ? Quel rôle jouait la place financière suisse ? Qu’en était-il du transit ferroviaire et du travail forcé en Allemagne pour le compte d’entreprises suisses ? Cet ouvrage livre enfin au grand public les réponses proposées par la Commission indépendante d’experts.
Durée:4h.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:16155
Résumé: Un hôtel à Genève. Des clients de passage, dont on ne retient qu'une impression fugace, une séquence de faits et gestes. Un vieux professeur aveugle qui disparaît mystérieusement en laissant des extraits de textes anciens en guise de testament. Un écrivain qui s'efforce de donner sens à cette histoire. L'enquête nous entraîne à tâtons dans la nuit des temps, aux sources de notre civilisation, à l'époque où Genève était la capitale d'un royaume burgonde, où des légions oubliées défendaient les frontières d'un empire fantôme. Le récit peu à peu prend forme à partir de liens invisibles qu'on tisse entre des points de lumière dans l'obscurité, comme une constellation.
Durée:5h. 46min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:14378
Résumé: Un étudiant en médecine en déroute répond à une petite annonce demandant «un secrétaire particulier parlant hongrois». C'est la langue de son enfance, il a besoin d'argent et de dérivatif: il va donc lire pour un grand malade, reclus dans une villa de la côte lémanique, le Kaddish pour l'enfant qui ne naîtra pas d'Imre Kertesz. Et surtout, ce jeune homme va entrer dans un univers gris, sous lequel s'agitent encore faiblement des secrets de famille, avec leur lot ordinaire de culpabilité et de souffrance. Lui-même est d'une famille hongroise chassée par les événements de 1956. Aux souvenirs de son étrange employeur, il va donc confronter ceux qu'il a hérités des siens et découvrir «le poids de l'Histoire dans nos vies». Désemparé, sans but réel dans la vie sinon d'écrire, il semble se laisser gagner par la mélancolie qui se dégage de ses rencontres quotidiennes. Une silhouette féminine s'y dessine parfois: la fille du malade. On se dit qu'une histoire d'amour pourrait naître entre ces deux solitaires, mais non, c'est comme s'il ne restait plus assez de force vitale pour enflammer un sentiment.
Durée:10h. 4min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:74145
Résumé: Alfred Luginbühl mourut en 1995 à l’âge de soixante-dix-sept ans. Peu avant sa mort, il avait commencé à compiler des notes dans le but d’écrire ses mémoires, des notes qui ont finalement inspiré ce récit. Il fut l’un des deux mille Suisses, militaires ou civils, la plupart double nationaux ou Suisses de l’étranger, à s’être engagés aux côtés des Allemands durant la Seconde Guerre mondiale. Il fut surtout, selon les estimations des historiens, l’un des deux cent mille volontaires de Lors de l’instruction ouverte contre Le lieutenant Alfred Luginbühl par la justice suisse en 1947, il assuma son choix d’avoir combattu le bolchevisme, tout en précisant qu’il n’avait jamais œuvré contre les intérêts de son pays, qu’il n’avait jamais appartenu à un groupement politique, ni exercé la moindre activité pro-nazie sur territoire helvétique. Le juge d’instruction, ne parvenant pas à prouver le contraire, renonça à demander des compléments d’enquête. Et comme ni crimes de guerre, tels que figurant dans le droit international, ni crimes contre l’humanité, ni violation de secrets militaires, ni espionnage au profit de l’Allemagne, ne purent lui être imputés, les deux chefs d’accusation finalement retenus contre lui furent celui de «désobéissance aux autorités militaires», en réalité le fait d’avoir franchi illégalement la frontière, et celui de «service militaire étranger», interdit par la loi suisse. Son passé d’avant désertion (une enfance plus que malheureuse) plaidant pour son avenir d’après guerre, ces deux chefs d’accusation ne lui valurent qu’une condamnation de douze mois d’emprisonnement, une dégradation et une exclusion de l’armée, ainsi que deux ans de privation de ses droits civiques.tous les pays à avoir franchi clandestinement des frontières pour se rallier aux forces du Troisième Reich.
Durée:4h. 43min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:72167
Résumé: Juin 1944. Heinrich Himmler, chef de la SS, ordonne le transfert de la Tapisserie de Bayeux à Paris. L'insurrection de la capitale, en août 1944, sauve ce chef-d'oeuvre d'un départ pour l'Allemagne. Premier récit complet digne d'un roman d'aventure ! La Tapisserie de Bayeux est en réalité une broderie. Oeuvre majeure de l'art occidental, elle relate, par ses nombreux détails et sur une longueur d'environ 68 mètres, les préparatifs de l'invasion de l'Angleterre par le duc Guillaume de Normandie (v 1027-1087) et sa victoire à Hastings (1066), qui lui permettra de monter sur le trône d'Angleterre et d'entrer dans l'Histoire sous le nom de Guillaume le Conquérant. Très intéressé par cette oeuvre monumentale, Heinrich Himmler souhaite l'étudier afin d'y trouver des preuves supplémentaires de la supériorité de la "race nordique", les Nazis se considérant comme les descendants des Vikings. Le professeur Herbert Jankuhn, de l'institut scienti que de recherche allemand l'Ahnenerbe ("Héritage des ancêtres"), dépendant de la SS, est l'homme chargé de l'analyser. Le 8 juin 1941, il arrive à Bayeux accompagné d'un spécialiste des broderies médiévales, d'un peintre et d'un photographe. A travers de nombreuses péripéties, Jean-Charles Stasi nous conte à tambour battant l'histoire de cette miraculée de la guerre, à laquelle la ville de Bayeux doit sa notoriété internationale depuis plusieurs siècles.
Durée:13h. 19min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:70484
Résumé: Tout le monde en France connaît l'histoire d'Oskar Schindler, qui a sauvé un millier de juifs durant la Seconde Guerre mondiale. Mais on connaît beaucoup moins l'exploit de Felix Kersten, et pourtant, un mémorandum du Congrès juif mondial établissait dès 1947 que cet homme avait sauvé en Allemagne " 100 000 personnes de diverses nationalités, dont environ 60 000 juifs, [... ] au péril de sa propre vie " . Encore, à l'issue du récit qui va suivre, de tels chiffres sembleront-t-il passablement sous-évalués. Un des ouvrages les moins connus et les plus émouvants de Joseph Kessel s'intitule Les mains du miracle. Ce roman retraçait déjà l'exploit du thérapeute d'Himmler qui se faisait rémunérer en libérations de juifs et de résistants sans que le lecteur puisse toujours distinguer la part de Kessel de celle de Kersten. Pour reconstituer la véritable histoire au travers des archives, des mémoires, des journaux, des notes et des dépositions des principaux protagonistes, il fallait un historien spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, qui connaisse également l'allemand, l'anglais, le suédois, le norvégien, le danois et le néerlandais. Le résultat est un récit de terreur, de lâcheté, de générosité, de fanatisme et d'héroïsme qui tiendra jusqu'au bout le lecteur en haleine.
Durée:6h. 55min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:70431
Résumé: En juin 1941, un officier supérieur de l'armée suisse traverse clandestinement la frontière pour rejoindre les armées allemandes. Le Biennois Johann Eugen Corrodi (1897-1980), commandant d'un bataillon jurassien, s'engage sous un faux nom dans la Waffen-SS. Il en deviendra le Suisse le plus haut gradé. Admirateur d'Hitler et de son régime, Corrodi a pour ambition de faire une grande carrière militaire. Il l'achèvera comme bras droit du commandant de la Waffen-SS en Italie avant de revenir en Suisse en mai 1945. Un tribunal militaire le condamne à deux ans et demi d'emprisonnement. Militaires et civils dénoncent une peine jugée scandaleusement clémente. Quelles ont été les motivations de l'officier supérieur, ses liens avec les milieux nationaux-socialistes suisses ? Qu'a-t-il réellement fait dans la Waffen-SS, sur le front de l'Est d'abord, en Italie ensuite ? Comment expliquer une peine largement inférieure à celles prononcées par contumace durant la guerre ? Pourquoi n'a-t-il pas été condamné pour trahison ? Ces questions sont longtemps restées sans réponse. Ce livre s'attache à les éclaircir, sur la base de documents suisses, mais aussi étrangers. Il s'efforce constamment d'établir si ce parcours est représentatif ou non de ceux des centaines d'autres Suisses qui se sont engagés au service d'Hitler. L'histoire de la Suisse durant la Seconde Guerre mondiale comprend aussi celle de ces Suissesses et Suisses qui - comme Johann Eugen Corrodi - ont agi pour le Troisième Reich, de celles et ceux qui - comme Maurice Bavaud à Berlin - ont été mis à mort par lui et de celles et ceux qui - comme Carl Lutz à Budapest - ont oeuvré en faveur de ses victimes
Durée:1h. 58min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:76432
Résumé: Les années 80… Qui nous insufflent encore un peu de leur nostalgie. Ce sont d’abord des voix à la radio, les tubes de l’été, dont les paroles légères engourdissent les esprits. Une femme s’en souvient, trente ans plus tard. Elle se rappelle ce matin-là, où elle ne trouvait pas la force de se lever. Dépression ? Hystérie ? Son psychiatre a-t-il abusé d’elle ? C’est ce qu’aimerait savoir la journaliste à qui elle se confie. Mais l’intrigue est complexe. On avance à tâtons dans cette dérive, celle d’une mère de famille aisée, qui bouleverse l’ordre établi, s’écarte de la voie tracée d’une vie « heureuse » et sans soucis qu’on lui impose, pour oser rêver à autre chose. Elle atteint les confins de sa sensualité refoulée, les limites de son apparente liberté. Mais peu à peu le carcan se referme, sous la pression d’une société patriarcale qui voudrait dicter sa raison.
Durée:6h. 5min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:75681
Résumé: Albert Biollaz, officier instructeur de carrière de l'armée suisse, vit une retraite aisée et heureuse en compagnie de son épouse et de son fils, Vincent, étudiant en lettres. Atteint d'une maladie incurable, il prend contact avec une association nommée S.O.S. (Sterben Ohne Schmerzen). Il désire organiser son départ de ce monde, comme il a mené toute sa vie. Peu à peu, Albert Biollaz s'égare, perd ses certitudes et se retrouve seul face à la " Grande Faucheuse ". Pour son premier roman, totalement fictif, Frédéric Lamoth dresse un portrait très ironique de la société helvétique, entre armée, service à la Patrie et vie simple. Sans jamais être méprisant, l'auteur nous touche par la justesse de son regard sur une certaine Suisse, aujourd'hui en grande mutation. Le roman marque aussi en profondeur par son sujet délicat et douloureux : organiser sa propre mort et y faire face.
Durée:2h. 44min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:71617
Résumé: Fribourg 1960… L’été approche, quand un jeune prêtre, enseignant au collège Saint-Michel, se trouve impliqué dans le drame de deux adolescents. C’est le début d’un long secret qui hante les dessous d’une famille apparemment sans histoires… Ce Chemin des limbes nous emmène dans le pays des faiseuses d’anges, des ?lles-mères et des enfants nés sans père. Une immersion dans les consciences où chacun cultive son repentir, un chemin de croix sous un ciel que le brouillard dispute à la lumière.
Durée:18h. 14min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:39486
Résumé: Au printemps 1939, une organisation top secret est fondée à Londres, surnommée " l'armée secrète de Churchill " : elle a pour objectif de détruire la machine de guerre d'Hitler, au moyen d'actes de sabotage spectaculaires. La guérilla s'avéra aussi extraordinaire que les six gentlemen qui dirigèrent les opérations. Churchill les avait choisis pour leur créativité et leur mépris des convenances. L'un d'eux, Cecil Clarke, était un ingénieur fou qui avait passé les années 1930 à inventer des caravanes futuristes. Son talent fut employé dans un but bien plus dangereux : c'est lui qui construisit la bombe destinée à assassiner le favori d'Hitler, Reinard Heydrich. Un autre membre de l'organisation, William Fairbairn, était un retraité corpulent à la passion peu commune : il était le spécialiste mondial des techniques d'assassinat sans bruit. Sa mission consistait à entraîner les hommes parachutés derrière les lignes ennemies. Dirigés par Colin Gubbins, un pimpant Ecossais, les six hommes formaient un cercle secret qui planifia les sabotages les plus audacieux de la Deuxième Guerre mondiale. Winston Churchill les appelait " son ministère de la Guerre sale ". Les six " ministres ", assistés d'un groupe de femmes formidables, furent si efficaces qu'ils changèrent le cours de la guerre. Raconté sur le ton d'un récit d'aventure, avec la verve remarquable de Giles Milton et son subtil sens du détail, Les Saboteurs de l'ombre se base sur de vastes recherches historiques et sur des archives inédites jusqu'ici.
Durée:17h. 35min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:71203
Résumé: Les douze salopards Tout a été dit sur les complices d'Hitler jugés à Nuremberg (Göring...), rattrapés dans leur fuite (Eichmann, Barbie...) ou morts dans la clandestinité (Mengele). Mais on ne s'est guère intéressé à ceux qui, non content d'avoir échappé à la corde, ont entamé, à l'ombre des vainqueurs, une seconde carrière d'envergure. La plus spectaculaire est celle de Kurt-Georg Kiesinger, devenu chancelier de la République fédérale d'Allemagne de 1966 à 1969 après avoir été surnommé, entre 1940 et 1945, le " Goebbels de l'étranger ". Et les plus honteuses celles de Reinhard Gehlen, Adolf Heusinger et Ernst Achenbach. Le premier prit la tête, en 1956, des services secrets ouest-allemands et le second, de 1960 à 1964, du comité militaire de l'Otan. Sous les ordres d'Hitler, ils avaient pourtant planifié l'invasion de la Russie et son cortège de massacres. Quant au troisième, il fut le principal collecteur de fonds du NSDAP avant d'organiser le pillage de l'économie française, ce qui ne l'empêcha nullement de devenir président de la Commission des Affaires étrangères du Bundestag... puis candidat de l'Allemagne à la Commission de Bruxelles en 1970 ! A leurs côtés, voici le SS Walter Schellenberg, principal collaborateur d'Heydrich puis d'Himmler, cité à Nuremberg comme simple ''témoin'', alors qu'il jeta les bases de la Shoah par balles en Union soviétique ; Friedrich Paulus, le vaincu de Stalingrad, devenu un ardent propagandiste soviétique... ; Rudolf Diels, le premier chef de la Gestapo (1933-34), qui se transforma en chasseur de communistes pour le compte de l'armée américaine. Voici encore Albert Speer et Wernher von Braun, deux assassins aux mains propres qui ne réussirent respectivement comme ministre de l'armement d'Hitler et concepteur des premiers missiles balistiques de l'histoire, que grâce aux dizaines de milliers d'esclaves sacrifiés dans les usines du Reich ; et aussi " le sorcier " Hjalmar Schacht, qui mobilisa l'industrie et la finance en faveur du IIIe Reich avant de se reconvertir en conférencier international... Sans oublier Otto Skorzeny, le ''James Bond du Führer'', qu'on retrouve dans tous les coups tordus de l'Après-guerre, au service de la CIA comme du Mossad ! Et voici l'exception qui confirme la règle : Hanna Reitsch, héroïne de l'aviation, dont l'erreur fatale fut de croire en Hitler et de mettre son prestige de pilote d'essai au service d'un régime criminel. Continuant, jusqu'en 1977, à battre records sur records, elle osa regarder en face les horreurs qu'elle avait provoquée. Une galerie passionnante de portraits portée par un rare sens du récit.