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Le temps des féminismes

Résumé
Un texte à la fois intime et théorique dans lequel la première historienne à enseigner l'histoire des femmes en France, en 1973, évoque son parcours ainsi que les changements sociétaux impulsés par les luttes féministes, de l'accession à l'égalité jusqu'au mouvement #MeToo. Les destins de femmes mêlées à cette cause sont également abordés, d'Olympe de Gouges à Arlette Farge.
Durée: 5h. 25min.
Édition: Paris, Grasset, 2023
Numéro du livre: 75578
ISBN: 9782246830276
Collection(s): Document

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Résumé: "Choses vues" dans les dernières années du XXe siècle, les chroniques ici rassemblées dressent un portrait aussi précis que possible de notre temps; et, simultanément, elles ébauchent une théorie générale de ce moment de la civilisation que Philippe Muray appelle l'ère hyperfestive, car l'accumulation illimitée de fêtes en est devenue l'occupation la plus fervente et la consolation la plus quotidienne. L'individu inédit que cette civilisation est en train de façonner a donc lui aussi un nom qui n'était encore jamais apparu nulle part Homo festivus. Après l'Histoire est le récit, à la fois inquiétant et comique, des aventures de ce personnage qui ne ressemble plus à rien de connu jusque-là. On y trouvera des aperçus étonnants sur son idéologie, son langage, ses habitudes, son comportement intime, sa morale publique, ses nouvelles méthodes pour faire régner l'ordre et même, de plus en plus souvent, et de manière impunie, la terreur. Pour espérer comprendre quelque chose à notre époque, il est indispensable de faire le pari que la métamorphose des hommes a déjà eu lieu et que leur mutation n'est envisageable qu'à partir de l'hypothèse d'une sortie définitive de la période historique, pour autant qu'Histoire et humanité étaient synonymes. Après l'Histoire veut donc dire aussi : après l'humain.
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Genre littéraire:Société/économie/politique
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Résumé: « Je suis entrée comme apprentie chez MM. Durand frères. J'avais alors douze ans ». Ainsi commence le témoignage de Lucie Baud (1870-1913), ouvrière en soie du Dauphiné, femme rebelle et oubliée, en dépit de grèves mémorables. Une ouvrière méconnue peut-elle être une héroïne ? Michelle Perrot s'efforce de comprendre son itinéraire en renouant les fils d'une histoire pleine de bruits et d'ombres, énigmatique et mélancolique. Mélancolie d'un mouvement ouvrier qui échoue, d'une femme acculée au départ et peut-être au suicide, de l'historienne enfin, confrontée à l'opacité des sources et à l'incertitude des interprétations.
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Résumé: Un pas en avant, deux pas en arrière. Constat peu glorieux ? "Fausse route" d'Élisabeth Badinter dresse un état des lieux des luttes féministes. Rappelant que la différence des sexes est un fait qui ne doit pas prédestiner aux rôles et aux fonctions, Élisabeth Badinter pointe, dénonce parfois, les contradictions d'un féminisme "obsédé par la problématique identitaire". Et l'auteur de poser la question : quels sont les réels progrès réalisés depuis quinze ans ? À étudier de près les phénomènes sociaux et comportementaux durant les deux dernières décennies, aussi bien dans le monde oriental que dans le monde occidental, on prend conscience de la pérennité d'une guerre des sexes, doublée d'une renaissance des stéréotypes sexuels. Au-delà de ce constat, Élisabeth Badinter décrypte la tendance insidieuse d'un nouveau féminisme qui a retrouvé les accents moralisateurs du judéo-christianisme, voire la naissance d'une "bien-pensance féminine" ou - pire - une dérive d'un féminisme guerrier. Qu'on ne se trompe pas : la guerre des sexes a toujours lieu. Élisabeth Badinter rappelle que "l'indifférenciation des sexes n'est pas celle des identités. C'est au contraire la condition de leur multiplicité et de notre liberté".
Durée:2h. 21min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
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Résumé: "J'écris pour les femmes humiliées, torutrées, et comme les paroles douces sont restées jusqu'ici sans effet, j'ai choisi la parti de la mauvaise langue... La doute et la peur sont les pires ennemis des femmes. La doute enchaîne leurs pieds et la peur envahit leurs cerveaux. Femmes, libérez-vous des morsures de la peur pour vous tenir debout, droites et fières, non comme des lianes agrippées et dépendantes mais comm de grands arbres aux racines solides ! une femme seule peut grandir, se déployer et faire croître toute une forêt."
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Résumé: Lors des commémorations du bi-centenaire du canton de Vaud en 2003, les féministes vaudoises ont décidé que les femmes ne seraient pas, une fois de plus, les oubliées de l'histoire. Elles ont lancé le projet «20 femmes 1803-2003» dans le but de faire connaître et fêter des femmes de milieux différents, ayant vécu et exercé leur activité au cours des deux derniers siècles en région vaudoise. Des plaques commémoratives ont été posées dans une dizaine de communes lors de fêtes chaleureuses. Enfin un livre, un joli objet en plus, été édité dans lequel les deux historiennes présentent en quelques pages illustrées la vie de ces vingt femmes. Bien évidemment le choix est arbitraire, car des centaines de femmes auraient mérité d'être tirées de l'oubli, mais les auteures l'ont voulu représentatif des divers secteurs d'activités (arts, littérature, science, usine) et classes sociales. Et l'on découvre une richesse extraordinaire parmi ces parcours de femmes. On ne demande qu'à les approfondir! La démarche devrait être reprise par d'autres cantons, voire par des communes. Genève annonce d'ailleurs une prochaine publication sur ses pionnières et un livre historique sur les héroïnes genevoises prend forme. Rosalie de Constant (1758-1834), Jeanne Huc-Mazelet (1765-1852), Caroline Olivier-Ruchet (1803-1879), Valérie de Gasparin-Boissier (1813-1894), Clémence Royer (1830-1902), Marthe Guignard-Berche (1864-1948), Hélène de Mandrot-Revilliod (1867-1948), Lucy Dutoit (1868-1937), Nora Gross (1871-1929), Alice Bailly (1872-1938), Hélène Monastier (1882-1976), Cécile Biéler-Butticaz (1184-1966), Gertrude Fehr-Fuld (1895-1996), Germaine Guex (1904-1984), Maeleine Lamouille-Pillonel (1907-1993), Charlotte Muret-Haët (1911-1979), Anne-Marie Gründer (1918-1996), Gisèle Ansorge-Dietrich (1923-1993), Marie-Claude Leburgue (1928-1999), ainsi qu'un chapitre sur les ouvrières en lutte au tournat du siècle: les cigarières de la fabrique Vautier à Yverdon (mai 1907)