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Perspective(s)

Résumé
Cette fois-ci, il s’agit d’un véritable roman policier avec une énigme, un lieu clos, des indices et des conjectures. Tout part d’un crime, et l’intrigue est entièrement tendue par l’enquête et la recherche de l’assassin. L’action se déroule à Florence, au XVIe siècle. Le vieux peintre maniériste Pontormo a été assassiné au pied des fresques auxquelles il travaillait depuis onze ans. Un tableau a été maquillé. Un crime de lèse-majesté a été commis. Vasari, l’homme à tout faire du Duc de Florence, accessoirement considéré comme l’inventeur de l’histoire de l’art et le premier à avoir employé le mot de « Renaissance », est chargé de l’enquête. Perspective(s) est un roman épistolaire. Ce parti-pris du roman par lettres répond à une triple motivation : la volonté de donner davantage de profondeur aux personnages d’une part (creuser leurs motivations, et, selon un mot qui symbolise toute la révolution esthétique de la Renaissance, leurs perspectives), le goût de la mécanique de précision horlogère d’autre part, enfin le défi formel que constitue le croisement de deux genres a priori peu compatibles, et dont il existe peu d’exemples.
Durée: 10h. 6min.
Édition: Paris, Grasset, 2023
Numéro du livre: 74825
ISBN: 9782246829355

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Lu par : Jean Ballaman
Durée : 12h. 22min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 31343
Résumé:Le 25 février 1980, Roland Barthes se fait écraser par une camionnette, alors qu'il sort d'un déjeuner avec François Mitterrand. C'est un assassinat. Le mobile : Barthes avait sur lui un document inédit de Jakobson, la septième fonction du langage, une fonction qui permet à celui qui la maîtrise de convaincre n'importe qui de n'importe quoi dans toutes les situations. Le commissaire Jacques Bayard, vieux réac peu porté sur le structuralisme, embauche Simon Herzog, jeune gauchiste sémiologue, pour mener l'enquête. Leur mission, assignée par Giscard qui prépare sa réélection, est de retrouver cette septième fonction. Cela implique d'interroger la crème du milieu intellectuel français : Michel Foucault, Gilles Deleuze, Julia Kristeva, Philippe Sollers, Louis Althusser, etc. Le couple d'enquêteurs découvre l'existence du Logos Club, une puissante société secrète où l'on se livre à des joutes oratoires féroces. La piste du Logos Club les emmène à la rencontre d'Umberto Eco à Bologne, puis sur un campus américain, où Derrida et Searle s'affrontent dans un combat mortel, et à Venise, où doit avoir lieu l'ultime joute. L'enquête s'achèvera à Paris, le 10 mai 1981. Au fil du récit, Simon Herzog révèle des qualités de Sherlock Holmes et de James Bond. Bayard, quant à lui, se découvre un intérêt inattendu pour la French Theory. Mais Simon développe aussi une paranoïa qui le fait s'interroger sur son statut ontologique : et s'il n'était, au fond, qu'un personnage de roman ?
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Durée : 13h. 28min.
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Résumé:" Les lettres de Madame de Charrière sont tout simplement une petite perle. Elle avait peu compté sur l'amour, elle n'avait pas désiré la gloire ; mais, lors même que la raison fait bon marché des chimères, la sensibilité sevrée se retrouve là-dessous et n'y perd rien. A défaut de passion proprement dite, un pathétique discret et doucement profond s'y mêle à la vérité railleuse, au ton naïf des personnages, à la vie familière et de petite ville, prise sur le fait. Quelque chose du détail hollandais ; mais sans l'application ni la minutie, et avec une rapidité bien française. " Sainte - Beuve.
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
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Résumé:Un réfugié sans-papiers hébergé par une femme charitable avoue avoir commis un meurtre dans une lettre qu’il n’enverra jamais. Une femme abandonnée par son amant pour lequel elle a quitté le Liban retrouve la lettre par hasard et se met à écrire à son tour, comme pour conjurer le sort, dans la chambre d’hôtel où elle attend sans trop d’espoir la fin de ses vingt ans d’errance. Jamais postée, oubliée, la lettre se retrouve par hasard entre les mains d’un autre étranger, bourreau du conflit syrien, qui, à son tour, raconte des épisodes scabreux de son passé, mais la lettre tombe entre les mains d’un autre réfugié. Et ainsi de suite, des lettres anonymes sont relayées par d’autres qui n’arriveront jamais à leurs destinataires. En une centaine de pages troublantes de bout en bout, Hoda Barakat campe des personnages, hommes et femmes, en butte à la misère sociale et à leurs propres démons, et pointe l’incommunicabilité humaine dans notre village planétaire, féru de ses moyens de communication.
Lu par : Clélia Strambo
Durée : 13h. 33min.
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Résumé:" Si tu es celle que j'ai vue là-bas, les bras serrés autour de toi avec un léger sourire brisé, alors je pense que tu comprendras [...] je ne veux pas te rencontrer ni te déranger dans ta vie quotidienne, mais j'aimerais que tu acceptes de recevoir des lettres de moi. " C'est ainsi que commence la première lettre d'un inconnu à une inconnue. Il lui propose une histoire d'amour épistolaire absolue, fulgurante, limitée dans le temps, illimitée dans le pouvoir des mots qui veulent aller jusqu'au bout de ce chemin vers l'Autre. Cet Autre pour l'homme, c'est la femme. De ses réponses à elle, Myriam, nous ne savons que ce qui se dessine en filigrane dans ses lettres à lui, Yaïr. A mesure qu'avance ce monologue qui sert d'écrin à la voix d'une femme, l'homme qui en appelle à la complicité des lettres de Flaubert et de Kafka, se décompose et se défait. Rêves, orgueil, égoïsme, narcissisme, s'effritent pas à pas pour nous laisser découvrir à l'horizon le chemin qui mène un homme enfin nu vers la femme toujours nue et vulnérable. Pari exigeant et sublime superbement tenu par David Grossman qui, après avoir exploré la grammaire intérieure, s'engage ici dans la grammaire amoureuse et, au-delà, dans la possibilité même d'atteindre l'Autre par la parole et l'écriture. David Grossman, né à Jérusalem en 1954, est considéré comme l'écrivain israélien le plus doué de sa génération. Il est l'auteur de quatre autres romans, " Le Sourire de l'agneau ", " Voir ci-dessous : Amour ", " Le Livre de la grammaire intérieure ", " L'Enfant zigzag ", de deux récits documentaires courageux, " Le Vent jaune ", " Les Exilés de la Terre promise ", et d'une dizaine de livres pour la jeunesse. Traduits dans vingt-deux langues, ces ouvrages ont été distingués par de nombreux prix. " L'Enfant zigzag " a été couronné par le Premio Grinzane et le Premio Mondelo en Italie. David Grossman vit à Jérusalem avec sa femme et ses trois enfants.
Lu par : Emeline Richard
Durée : 1h. 40min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 77259
Résumé:La romancière évoque le parcours de V. Woolf, écrivaine britannique du XXe siècle, à travers onze lettres qu'elle lui adresse.
Lu par : Ada Marra
Durée : 1h. 43min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 36874
Résumé:"Je suis, depuis des mois, travaillé par une question lancinante, qui revient cogner en moi comme une migraine, récurrente, familière. Pourquoi de jeunes hommes et jeunes femmes, nés dans mon pays, issus de ma culture, dont les appartenances semblent recouvrir les miennes, décident-ils de partir dans un pays en guerre et de tuer au nom d'un Dieu qui est aussi le mien ? Cette question violente a pris une dimension nouvelle le soir du 13 novembre 2015, quand cette évidence effrayante m'a déchiré intérieurement : une partie de moi venait de s'en prendre à une autre partie de moi, d'y semer la mort et la douleur.