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Vieille fille: une proposition

Résumé
Mêlant récit personnel, archives et références culturelles, un portrait renouvelé de l'archétype de la vieille fille qui se détache des représentations attachées à sa condition dans l'imaginaire populaire. L'auteure définit la vieille fille comme une femme qui refuse délibérément les contingences du mariage et de la maternité, et trouve son épanouissement hors du modèle de la famille.
Durée: 5h. 10min.
Édition: Paris, La Découverte, 2022
Numéro du livre: 74383
ISBN: 9782348072765
Collection(s): Cahiers libres
CDU: 301

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Durée:3h. 14min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:70679
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Durée:7h. 40min.
Genre littéraire:Psychologie/médecine
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Durée:24h. 10min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:68173
Résumé: Toutes les sociétés humaines ont besoin de justifier leurs inégalités : il faut leur trouver des raisons, faute de quoi c'est l'ensemble de l'édifice politique et social qui menace de s'effondrer. Les idéologies du passé, si on les étudie de près, ne sont à cet égard pas toujours plus folles que celles du présent. C'est en montrant la multiplicité des trajectoires et des bifurcations possibles que l'on peut interroger les fondements de nos propres institutions et envisager les conditions de leur transformation. A partir de données comparatives d'une ampleur et d'une profondeur inédites, ce livre retrace dans une perspective tout à la fois économique, sociale, intellectuelle et politique l'histoire et le devenir des régimes inégalitaires, depuis les sociétés tri-fonctionnelles et esclavagistes anciennes jusqu'aux sociétés post-coloniales et hypercapitalistes modernes, en passant par les sociétés propriétaristes, coloniales, communistes et sociales-démocrates. A l'encontre du récit hyperinégalitaire qui s'est imposé depuis les années 1980-1990, il montre que c'est le combat pour l'égalité et l'éducation, et non pas la sacralisation de la propriété, qui a permis le développement économique et le progrès humain. En s'appuyant sur les leçons de l'histoire globale, il est possible de rompre avec le fatalisme qui nourrit les dérives identitaires actuelles et d'imaginer un socialisme participatif pour le XXIe siècle : un nouvel horizon égalitaire à visée universelle, une nouvelle idéologie de l'égalité, de la propriété sociale, de l'éducation et du partage des savoirs et des pouvoirs.
Durée:25h. 39min.
Genre littéraire:Psychologie/médecine
Numéro du livre:12101
Résumé: Chaque femme porte en elle une force naturelle, instinctive, riche de dons créateurs et d'un savoir immémorial. Mais la société et la culture ont trop souvent muselé cette Femme sauvage , afin de la faire entrer dans le moule réducteur des rôles assignés. Psychanalyste et conteuse, fascinée par les mythes et les légendes, auteur également du "Jardinier de l'Eden", Clarissa Pinkola Estés nous propose de retrouver cette part enfouie, pleine de vitalité et de générosité, vibrante, donneuse de vie. A travers des fouilles psycho-archéologiques des ruines de l'inconscient féminin, en faisant appel aux traditions et aux représentations les plus diverses, de la Vierge Marie à Vénus, de Barbe-Bleue à la petite marchande d'allumettes, elle ouvre la route et démontre qu'il ne tient qu'à chacune de retrouver en elle la Femme sauvage. Best-seller aux Etats-Unis, ce livre exceptionnel est destiné à faire date dans l'évolution contemporaine de l'identité féminine.
Lu par:
Durée:39h. 5min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:68197
Résumé: Toutes les sociétés humaines ont besoin de justifier leurs inégalités : il faut leur trouver des raisons, faute de quoi c'est l'ensemble de l'édifice politique et social qui menace de s'effondrer. Les idéologies du passé, si on les étudie de près, ne sont à cet égard pas toujours plus folles que celles du présent. C'est en montrant la multiplicité des trajectoires et des bifurcations possibles que l'on peut interroger les fondements de nos propres institutions et envisager les conditions de leur transformation. A partir de données comparatives d'une ampleur et d'une profondeur inédites, ce livre retrace dans une perspective tout à la fois économique, sociale, intellectuelle et politique l'histoire et le devenir des régimes inégalitaires, depuis les sociétés tri-fonctionnelles et esclavagistes anciennes jusqu'aux sociétés post-coloniales et hypercapitalistes modernes, en passant par les sociétés propriétaristes, coloniales, communistes et sociales-démocrates. A l'encontre du récit hyperinégalitaire qui s'est imposé depuis les années 1980-1990, il montre que c'est le combat pour l'égalité et l'éducation, et non pas la sacralisation de la propriété, qui a permis le développement économique et le progrès humain. En s'appuyant sur les leçons de l'histoire globale, il est possible de rompre avec le fatalisme qui nourrit les dérives identitaires actuelles et d'imaginer un socialisme participatif pour le XXIe siècle : un nouvel horizon égalitaire à visée universelle, une nouvelle idéologie de l'égalité, de la propriété sociale, de l'éducation et du partage des savoirs et des pouvoirs.
Durée:6h. 24min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:15326
Résumé: On a longtemps pris la parole de l'homme pour la vérité universelle et la plus haute expression de l'intelligence, comme l'organe viril constituait la plus noble expression de la sexualité. Il faut que les femmes crient aujourd'hui.- Et que les autres femmes - et les hommes - aient envie d'entendre ce cri. Qui n'est pas un cri de haine, à peine un cri de colère, car alors il devrait se retourner contre elles-mêmes. Mais un cri de vie. Il faut enfin guérir d'être femme. Non pas d'être née femme mais d'avoir été élevée femme dans un univers d'hommes, d'avoir vécu chaque étape et chaque acte de notre vie avec les yeux des hommes et les critères des hommes. Et ce n'est pas en continuant à écouter ce qu'ils disent, eux, en notre nom ou pour notre bien, que nous pourrons guérir. B. G.
Durée:3h. 56min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:75514
Résumé: Présentation des principaux sujets qui animent le féminisme, dont beaucoup trouvent un écho inédit dans l'espace public depuis le hashtag #MeToo : la charge mentale, le travail, les inégalités, les violences ou encore l'éducation. L'auteure aborde les différents courants féministes, celles qui les ont incarnés et théorisés, et évoque les idées reçues et les dissensions au sein de ces mouvements.
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Durée:5h. 25min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:75578
Résumé: Un texte à la fois intime et théorique dans lequel la première historienne à enseigner l'histoire des femmes en France, en 1973, évoque son parcours ainsi que les changements sociétaux impulsés par les luttes féministes, de l'accession à l'égalité jusqu'au mouvement #MeToo. Les destins de femmes mêlées à cette cause sont également abordés, d'Olympe de Gouges à Arlette Farge.
Durée:2h. 21min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:26034
Résumé: "J'écris pour les femmes humiliées, torutrées, et comme les paroles douces sont restées jusqu'ici sans effet, j'ai choisi la parti de la mauvaise langue... La doute et la peur sont les pires ennemis des femmes. La doute enchaîne leurs pieds et la peur envahit leurs cerveaux. Femmes, libérez-vous des morsures de la peur pour vous tenir debout, droites et fières, non comme des lianes agrippées et dépendantes mais comm de grands arbres aux racines solides ! une femme seule peut grandir, se déployer et faire croître toute une forêt."
Lu par:Sylvie Marsac
Durée:4h. 23min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:12808
Résumé: Un pas en avant, deux pas en arrière. Constat peu glorieux ? "Fausse route" d'Élisabeth Badinter dresse un état des lieux des luttes féministes. Rappelant que la différence des sexes est un fait qui ne doit pas prédestiner aux rôles et aux fonctions, Élisabeth Badinter pointe, dénonce parfois, les contradictions d'un féminisme "obsédé par la problématique identitaire". Et l'auteur de poser la question : quels sont les réels progrès réalisés depuis quinze ans ? À étudier de près les phénomènes sociaux et comportementaux durant les deux dernières décennies, aussi bien dans le monde oriental que dans le monde occidental, on prend conscience de la pérennité d'une guerre des sexes, doublée d'une renaissance des stéréotypes sexuels. Au-delà de ce constat, Élisabeth Badinter décrypte la tendance insidieuse d'un nouveau féminisme qui a retrouvé les accents moralisateurs du judéo-christianisme, voire la naissance d'une "bien-pensance féminine" ou - pire - une dérive d'un féminisme guerrier. Qu'on ne se trompe pas : la guerre des sexes a toujours lieu. Élisabeth Badinter rappelle que "l'indifférenciation des sexes n'est pas celle des identités. C'est au contraire la condition de leur multiplicité et de notre liberté".
Durée:6h. 44min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:13059
Résumé: Lors des commémorations du bi-centenaire du canton de Vaud en 2003, les féministes vaudoises ont décidé que les femmes ne seraient pas, une fois de plus, les oubliées de l'histoire. Elles ont lancé le projet «20 femmes 1803-2003» dans le but de faire connaître et fêter des femmes de milieux différents, ayant vécu et exercé leur activité au cours des deux derniers siècles en région vaudoise. Des plaques commémoratives ont été posées dans une dizaine de communes lors de fêtes chaleureuses. Enfin un livre, un joli objet en plus, été édité dans lequel les deux historiennes présentent en quelques pages illustrées la vie de ces vingt femmes. Bien évidemment le choix est arbitraire, car des centaines de femmes auraient mérité d'être tirées de l'oubli, mais les auteures l'ont voulu représentatif des divers secteurs d'activités (arts, littérature, science, usine) et classes sociales. Et l'on découvre une richesse extraordinaire parmi ces parcours de femmes. On ne demande qu'à les approfondir! La démarche devrait être reprise par d'autres cantons, voire par des communes. Genève annonce d'ailleurs une prochaine publication sur ses pionnières et un livre historique sur les héroïnes genevoises prend forme. Rosalie de Constant (1758-1834), Jeanne Huc-Mazelet (1765-1852), Caroline Olivier-Ruchet (1803-1879), Valérie de Gasparin-Boissier (1813-1894), Clémence Royer (1830-1902), Marthe Guignard-Berche (1864-1948), Hélène de Mandrot-Revilliod (1867-1948), Lucy Dutoit (1868-1937), Nora Gross (1871-1929), Alice Bailly (1872-1938), Hélène Monastier (1882-1976), Cécile Biéler-Butticaz (1184-1966), Gertrude Fehr-Fuld (1895-1996), Germaine Guex (1904-1984), Maeleine Lamouille-Pillonel (1907-1993), Charlotte Muret-Haët (1911-1979), Anne-Marie Gründer (1918-1996), Gisèle Ansorge-Dietrich (1923-1993), Marie-Claude Leburgue (1928-1999), ainsi qu'un chapitre sur les ouvrières en lutte au tournat du siècle: les cigarières de la fabrique Vautier à Yverdon (mai 1907)
Lu par:Carole Beuron
Durée:1h. 26min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:69136
Résumé: «Et si le care devenait, enfin, l’affaire de tous?» À la racine des inégalités de notre organisation sociale, il y a cette idée qu’une femme, c’est toujours un peu moins légitime, compétent, important qu’un homme. Voilà pourquoi on craint, à chaque soubresaut de l’histoire, que ne se réalise la prédiction de Simone de Beauvoir : «Il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse, pour que les droits des femmes soient remis en question.» De fait, la parole d’expertise et de pouvoir des hommes a repris le dessus durant la crise, alors même que nous redécouvrions que le vaste peuple, aussi indispensable qu’invisible, des travailleurs qui prennent soin des autres était massivement constitué de femmes. De sorte que le combat féministe pour l’égalité peut s’identifier à la défense d’un projet de société qui, au nom de notre vulnérabilité commune, reconnaisse enfin une valeur au travail du soin et à la contribution de chacun plutôt qu’au pouvoir de quelques-uns. Telle est l’éthique démocratique du care.