Contenu

Comment tout peut s'effondrer: petit manuel de collapsologie à l'usage des générations présentes

Résumé
Et si notre civilisation s'effondrait ? Non pas dans plusieurs siècles, mais de notre vivant. Loin des prédictions Maya et autres eschatologies millénaristes, un nombre croissant d’auteurs, de scientifiques et d’institutions annoncent la fin de la civilisation industrielle telle qu'elle s'est constituée depuis plus de deux siècles. Que faut-il penser de ces sombres prédictions ? Pourquoi est-il devenu si difficile d’éviter un tel scénario ? Dans ce livre, Pablo Servigne et Raphaël Stevens décortiquent les ressorts d’un possible effondrement et proposent un tour d’horizon interdisciplinaire de ce sujet, fort inconfortable, qu’ils nomment la "collapsologie". En mettant des mots sur des intuitions partagées par beaucoup d’entre nous, ce livre redonne de l’intelligibilité aux phénomènes de "crises" que nous vivons, et surtout, redonne du sens à notre époque. Car aujourd’hui, l’utopie a changé de camp : est utopiste celui qui croit que tout peut continuer comme avant. L’effondrement est l’horizon de notre génération, c’est le début de son avenir. Qu’y aura-t-il après ? Tout cela reste à penser, à imaginer, et à vivre…
Durée: 6h. 50min.
Édition: Paris, Seuil, 2015
Numéro du livre: 39288
ISBN: 9782021223316
Collection(s): Anthropocène
CDU: 300

Documents similaires

Lu par:Daniel Martin
Durée:17h. 5min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:74998
Résumé: Cette histoire politique de la France contemporaine souligne le rôle des crises politiques dans la pacification de la vie politique française.
Durée:15h. 41min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:74419
Résumé: Le célèbre économiste Nouriel Roubini, qui fut le seul à clamer, contre l’opinion générale du monde de la finance, l’imminence de la crise des subprimes de 2008, soutient que nous nous dirigeons vers la pire catastrophe économique depuis la Seconde Guerre mondiale – à moins que nous n’anticipions et n’agissions pour nous défendre contre dix menaces à court et moyen terme. Cet ouvrage explore ces dix « mégamenaces ». Roubini révèle comment elles se chevauchent et se renforcent mutuellement, et établit un lien entre l’accumulation des dettes, l’argent facile et les crises financières, l’intelligence artificielle et l’automatisation, l’inflation et la stagflation, l’inégalité des revenus et le populisme, les pandémies et le changement climatique… Cette nouvelle interconnectivité nous dirige-t-elle vers la « tempête parfaite » ? Après avoir examiné chaque menace, Roubini propose d’élaborer un programme pour y faire face.
Durée:5h. 29min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:17255
Résumé: Présentation de l'éditeur : Serons-nous tous ruinés dans dix ans ? Jamais, sauf en période de guerre mondiale, la dette publique des grands pays de l'Occident n a été aussi élevée. Jamais les dangers qu elle fait peser sur la démocratie n ont été aussi graves. Pour comprendre les raisons profondes qui peuvent conduire des Etats comme l'Islande ou la Grèce à la faillite, Jacques Attali retrace l histoire de la dette publique, qui est aussi celle de la constitution progressive de la fonction souveraine et de ce qui menace de la détruire. Tel est l'enjeu de la dette publique actuelle, née avec la crise financière et nécessaire à sa solution, mais dont chacun sent bien qu elle ne peut continuer de croître sans conduire aux pires catastrophes...
Lu par:Marie Lourizi
Durée:5h. 6min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:15478
Résumé: « La planète se réchauffe, les glaciers fondent, la météo déprime, les canons à neige et les charters prennent alternativement le relais. En fait de saisons, nous ne pouvons plus compter que sur l'heure d'été et l'heure d'hiver, suppléer les cycles naturels par le décalage horaire, décaler le temps, l'espace, le réel, simuler la vie. Nous déréglons notre montre comme si nous n'avions pas raté l'ultime rendez-vous que nous concédaient l'Histoire et l'écologie. L'hiver est donc ici envisagé en tant que métaphore de la congélation culturelle coïncidant avec le réchauffement climatique corrélation très «naturelle» au demeurant : il eût été surprenant que la mondialisation, la pensée unique, l'entropie mentale, l'homogénéisation intellectuelle, restassent sans effet sur notre milieu vital.
Durée:8h. 18min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:17863
Résumé: Certains vouent l'économie au non-sens ou aux gémonies, d'autres la glorifient. Elena Lasida fait partie plutôt de la seconde tendance. Mais elle ne vise pas n'importe quelle économie : celle qui aide ou permet la rencontre avec les autres, qui tisse des liens, qui révèle le sens de la vie. Pour illustrer cette approche atypique, elle a choisi de s'appuyer chaque fois sur une expérience qu'elle a vécue, que l'approche économique lui a permis d'éclairer et qu'elle illustre d'une mise en relation avec un épisode biblique. Parce qu'elle est croyante ? Sans doute. Mais aussi parce que le récit biblique est centré sur la recherche de la sagesse. Ainsi, dans le chapitre où elle évoque son rôle d'enseignante, elle souligne l'importance de la circulation de la parole dans la création intellectuelle, importance qu'elle dit retrouver dans la notion de développement durable, où il ne s'agit plus de fabriquer quelque chose en vue de satisfaire un besoin, mais de faire en sorte que chacun devienne créateur de ce que l'on pense être la " vie bonne ", tout comme, dans la Genèse, l'homme se retrouve chargé de poursuivre la création.
Lu par:Hervé Detrey
Durée:8h. 30min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:65613
Résumé: La situation critique dans laquelle se trouve la planète n'est plus à démontrer. Des effondrements sont déjà en cours tandis que d'autres s'amorcent, faisant grandir la possibilité d'un emballement global qui signifierait la fin du monde tel que nous le connaissons. Le choix de notre génération est cornélien : soit nous attendons de subir de plein fouet la violence des cataclysmes à venir, soit, pour en éviter certains, nous prenons un virage si serré qu'il déclencherait notre propre fin-du-monde-industriel. L'horizon se trouve désormais au-delà : imaginer la suite, tout en se préparant à vivre des années de désorganisation et d'incertitude. En toute honnêteté, qui est prêt à cela ? Est-il possible de se remettre d'un déluge de mauvaises nouvelles ? Peut-on simplement se contenter de vouloir survivre ? Comment se projeter au-delà, voir plus grand, et trouver des manières de vivre ces effondrements ? Dans ce deuxième opus, après Comment tout peut s'effondrer, les auteurs montrent qu'un changement de cap ouvrant à de nouveaux horizons passe nécessairement par un cheminement intérieur et par une remise en question radicale de notre vision du monde. Par-delà optimisme et pessimisme, ce sentier non-balisé part de la collapsologie et mène à ce que l'on pourrait appeler la collapsosophie...
Durée:3h. 36min.
Genre littéraire:Sciences/technologie
Numéro du livre:20052
Résumé: D'étonnantes coïncidences atomiques et cosmiques ont permis à l'Univers de s'organiser, s'enrichir et nous donner naissance. Du noyau de carbone aux profondeurs de la planète, du rayonnement fossile aux mystérieux neutrinos, que d'étranges phénomènes ont contribué à la complexité du monde ! Mais sa richesse et sa beauté sont désormais mis en péril sur Terre par l'Homme, devenu la principale menace pour son environnement, pour la biodiversité, et finalement pour lui-même. Comment concilier la belle-histoire de l'Univers et la moins-belle-histoire de l'Humanité ? Nous offrant l'une et l'autre en parallèle, Hubert Reeves met son talent de conteur de science au service de notre nécessaire prise de conscience. Sans nous masquer la gravité de la crise écologique, il relève les signes d'une réaction qui nous permet d'espérer un avenir plus vert.
Durée:3h. 18min.
Genre littéraire:Science-fiction
Numéro du livre:74836
Résumé: Dans un futur proche, la montée des eaux a eu lieu. Jeune présidente d’une ville pratiquement engloutie, Colombe croit à la décrue. Alors que la population se serre dans les derniers étages des immeubles et mène une vie nouvelle, communautaire, aquatique, Boris et Salömon, un duo de scaphandriers, plongent dans les rues à la recherche de vestiges et d’archives. Une mission qui n’est pas sans danger – surtout quand disparaissent les enfants et que rôdent les silures.
Durée:4h. 45min.
Genre littéraire:Science-fiction
Numéro du livre:67895
Résumé: Dans ce roman documenté mais résolument catastrophiste, l’auteur nous décrit la fin d’un monde et la renaissance de l’humanité. L’action commence en 2020 et se termine en 2050, au moment où le monde et la Suisse retrouvent le goût de l’espérance. Il dénonce en particulier la croissance, restée durant de sombres décades, malgré les alertes, le maître-mot universel qui n’accepte que l’ombre du danger climatique et non sa réalité.
Durée:5h. 13min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:14650
Résumé: Publié en 1930, ce récit est un essai, rédigé sur le mode de la visite touristique, dénonçant le mode de vie des Américains : une mise en garde lancée contre les avancées de la science, de l'industrie et du commerce qui ne sont pas forcément porteurs d'une amélioration de la vie de l'humanité. Georges Duhamel (1884-1966) fut médecin, mais aussi essayiste, romancier, poète, et auteur dramatique. Elu membre de l'Académie française en 1935, il est surtout connu pour son humanisme moderne et son pacifisme ardent. Prix Goncourt en 1918.
Lu par:Valerie David
Durée:4h. 52min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:74606
Résumé: La croissance : un remède à tous les maux ! Tel est le discours martelé par nos dirigeants depuis des décennies, qu'il s'agisse de réduire le chômage, de régler le problème des retraites, de résorber les inégalités ou de surmonter la crise écologique. Et si la croissance n'était pas la solution, mais le problème ? Elle est désormais un facteur de crise, une menace pour la planète et un obstacle au progrès. Faut-il pour autant nous résoudre à une austérité punitive ? Certes non, affirme Jean Gadrey, qui prône une société privilégiant le "mieux-être" et non le "plus-avoir". Une société qui doit, et peut, viser le plein-emploi ainsi qu'un haut niveau de protection sociale pour tous. C'est le chemin d'une autre prospérité qui est ici proposé, plus juste, moins violente, et donc réellement durable.
Lu par:Pierre Biner
Durée:8h. 50min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:75118
Résumé: Depuis peu, les militants de la cause woke défrayent la chronique en raison des actions qu’ils mènent dans les universités pour y interdire toute forme de pensée considérée comme attentatoire aux principes qu’ils défendent. Dans les débats en cours, un point essentiel est passé inaperçu. Avocats et adversaires du wokisme partagent un même mot d’ordre. Il faut, affirment-ils tous, « reconstruire » après avoir « déconstruit ». Le projet est le même auquel étrangement souscrivent deux camps que, pourtant, tout distingue. En ce sens, le wokisme et l’antiwokisme se caractérisent pareillement par leur opposition à l’idée de déconstruction. Encore faudrait-il savoir ce que le mot signifie et se donner ainsi une chance de comprendre l’étrange « reconstructionnisme » qui prévaut aujourd’hui et dont la logique conduit fatalement à l’affrontement de deux identitarismes adverses. Car il importe moins, contre l’opinion unanime, de reconstruire enfin ce qui avait été hier déconstruit que de déconstruire encore ce qui prétend se reconstruire aujourd’hui. Selon une leçon que la littérature nous prodigue aussi, essentiellement réfractaire au diktat et aux simplifications d’un certain discours militant.