Contenu

Le sourire de Gary Cooper

Résumé
Elle fut une gosse de Brooklyn rêvant d'un destin grandiose dans les cinémas de quartier. Elle fut la première it girl, immense star du muet, à qui les fans envoyaient des lettres par milliers. Elle fut l'âme des années vingt, icône virevoltante de l'âge du jazz, adoubée par Francis Scott Fitzgerald. Elle fut une amoureuse ardente, aux bras de Gary Cooper ou de Victor Fleming. Elle fut une femme à qui on reprocha sa liberté, sans reculer devant les fables les plus sordides. Elle fut l'une des victimes inaugurales de cette machine à broyer les êtres : Hollywood. En 1933, la fulgurante carrière de Clara Bow s'achevait. Elle avait vingt-huit ans.
Durée: 2h. 27min.
Édition: Paris, Gallimard, 2017
Numéro du livre: 34892
ISBN: 9782072720499
Collection(s): L'arpenteur

Documents similaires

Durée:22h. 29min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:20212
Résumé: «Un jour, sortant d'une salle de cinéma où je venais de voir Gary Cooper triompher de trois tueurs, je tombai sur cette phrase incroyable, à la Une d'un magazine : "Gary Cooper est mort." Depuis, j'ai voulu savoir ce qui se cachait derrière le mot "fin" des films. Je me suis aperçu que la "dernière scène" de nos héros des salles obscures était souvent un film en soi où les stars jouaient le rôle de leur vie, face à un adversaire redoutable : leur destin. Qu'ils n'étaient jamais aussi grands, aussi beaux, et bien sûr aussi vrais qu'à cette seconde-là, celle de leur dernière heure, les Cooper, Bogart, Flynn, Gable, Wayne, Hudson, Holden, Clift, Dean, McQueen, Monroe, Mansfield, Valentino, Ladd, Wood, Hepburn, etc., face à l'ultime caméra. Et que cette dernière séquence méritait d'être mise en scène, comme on dirige un film, avec une centaine de victimes et un seul coupable : Hollywood. Alors j'ai imaginé une superproduction, qui n'aurait que des fins et dont les acteurs seraient les plus grandes stars, mon cinéma Paradis à moi, dont les baisers volés de la dernière bobine seraient des baisers d'adieu.»
Durée:14h. 9min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:39113
Résumé: Frances Marion a tout quitté pour suivre sa vocation : écrire des histoires pour un nouvel art, qui consiste à projeter des images en mouvement sur un écran. Mary Pickord est une actrice dont les boucles blondes et la grâce juvénile lui valent déjà le surnom de "La petite fiancée de l'Amérique" . Toutes deux vont nouer une amitié hors norme et participer à cette révolution qu'est la naissance du cinéma. Mais, dans un monde dominé par les hommes, on voit d'un mauvais oeil l'ambition et l'indépendance de ces deux femmes... Plongée au coeur de l'industrie naissante du septième art, Hollywood Boulevard retrace le destin de deux grandes figures oubliées du cinéma. Avec le talent qui a fait le succès des Cygnes de la Cinquième Avenue, Melanie Benjamin restitue l'atmosphère étourdissante des célèbres studios, mais aussi ses drames et ses injustices.
Durée:17h. 1min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:34029
Résumé: Cette autobiographie retrace la jeunesse de l'acteur américain et son ascension hollywoodienne. Né Issur Danielovitch Demsky en 1916 à Amsterdam, fils d'un immigrant illettré exerçant le métier de chiffonnier, il se battra pour entrer à l'université, avant de faire ses débuts au théâtre puis au cinéma. Incarnant les plus grands rôles à l'écran (Van Gogh, Spartacus, le colonel Dax), il raconte ses combats avec les prestigieux studios d'Hollywood, ses espoirs, ses désillusions, ses amours (Joan Crawford, Marlene Dietrich, Rita Hayworth... et ses amitiés (Burt Lancaster, Frank Sinatra, John Wayne...), mais aussi sa relation houleuse avec Stanley Kubrick, la période sombre du maccarthysme et ses contradictions politiques.
Durée:5h. 28min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:69681
Résumé: Ils étaient plus que des stars de cinéma. Ils étaient le couple rêvé, un feuilleton national. Entre 1930 et 1940, Carole Lombard et Clark Gable incarnaient une certaine idée du bonheur et Hollywood qui aimait les chimères était à leurs pieds. Elle était le glamour, elle était drôle, parlait comme un marin, imposait sa loi. Son charme agissait comme un sortilège, sur certaines photos elle était presque nue et on ne regardait que ses yeux. Il était l’homme qui embrassait les femmes, une aura reposant toute entière sur un geste originel, une manière d’agripper sa partenaire par le bras, qui disait où était le pouvoir, où était l’électricité. Il était la star de Autant en emporte le vent, elle irradiait dans La Joyeuse suicidée, ils s’étaient rencontrés sur le plateau d’Un mauvais garçon. Il est possible que tous les deux aient eu moins de partenaires à l’écran que dans la vraie vie. Ils essayeraient de rester ensemble au milieu du désir des autres, dans ces existences irréelles que les studios contrôlaient et inventaient, même.
Lu par:Myriam Danard
Durée:17h. 7min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:67658
Résumé: Catherine Decours nous plonge dans la vie tumultueuse d’un Louis II de Bavière flamboyant, chef de guerre et fin gouverneur, mécène et homme de passion n’ayant pas peur du scandale, jusqu’à ce que sa folie le rattrape. Louis II de Bavière entendait « demeurer une éternelle énigme pour lui et pour les autres » et le but a été atteint. Mais le mythe a masqué le véritable personnage. Louis était-il fou ou un simple original? Fut-il un mécène, un grand artiste ou un pâle imitateur construisant d’étranges édifices? Quelles furent ses amours? Comment gouvernait-il son pays? Même les conditions de sa mort restent mystérieuses. Car au soir du 13 juin 1886, ce furent deux corps que l’on trouva sur les rives du lac de Starnberg.
Durée:9h. 6min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:31494
Résumé: "Ma chance à moi, Stéphanie St-Clair, Négresse française débarquée au beau mitan de la frénésie américaine, fut qu'à mon arrivée Harlem commençait à se dépeupler de ses premiers habitants irlandais, puis italiens, lesquels cédaient la place jour après jour, immeuble après immeuble, à toute une trâlée de Nègres venus du Sud profond avec leur accent traînant du Mississippi et leur vêture ridicule en coton de l'Alabama. Dès le premier jour sur cette terre d'Amérique, je me jurai que personne ne me marcherait plus sur les pieds ni ne me traiterait en petit Négresse. Personne !" Dans le New York des années 1920-1940, Stéphanie St-Clair connut un incroyable destin. Venue de sa Martinique natale, elle deviendra reine de la loterie clandestine, surnommée «Madame Queen» ou «Queenie» par le milieu, et affrontera avec succès à la fois la pègre noire et la mafia blanche du Syndicat du crime. Traversant avec panache toutes les époques - la Première Guerre mondiale, la prohibition, la Grande Dépression de 1929, la Seconde Guerre mondiale et le début du Mouvement des droits civiques - elle s'enrichit et devint une icône à Harlem, mais aussi dans nombre de ghettos noirs du nord des Etats-Unis. Ce roman rend justice à celle qui fut, outre une femme-gangster impitoyable et cruelle, un précurseur de l'affirmation féministe afro-américaine.
Durée:3h. 6min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:76045
Résumé: Ce livre est né d'une question: que se passe-t-il lorsqu'un auteur, qui a beaucoup écrit sur l'enfance, remonte le fil d'argent de sa propre enfance ? "Le plus court chemin" est un hommage aux proches et la tentative de revoir, par les mots, le vaste monde d'avant les mots: les êtres, les lieux, les valeurs et les sensations propres à une époque sur le point de disparaître. Antoine Wauters dit l'amour et le manque. Parce qu'écrire, c'est poursuivre un dialogue avec tout ce qui a cessé d'être visible. Par-delà la nostalgie.
Lu par:Madiana Roy
Durée:6h. 10min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:69859
Résumé: De ces deux frères, Franky et Ti Tony, l’un est attaché aux mots et aux figures de style quand l’autre, pragmatique, se fie à la magouille pour les faire vivre dans ce corridor des quartiers pauvres et souvent violents de Port-au-Prince. Et le fait que leur mère leur dise depuis toujours qu’ils sont les descendants d’Antoine des Gommiers, ce devin magnifié par des générations d’Haïtiens, n’adoucit pas leur misère mais pourrait peut-être en modifier les contours et les lointains. Car c’est de cela qu’il s’agit, de cette parentèle qui ne change rien pour l’un et tout pour l’autre ; de la vie de ces deux garçons, de l’amour qu’ils portent à leur mère, de leur regard sur ses vœux et ses tourments. La réalité de leur existence, c’est Ti Tony qui la décrit. Franky, lui, préfère reconstituer le passé. Aux Gommiers il est allé un jour sur les traces de l’ancêtre supposé pour se documenter, et depuis il écrit ou revisite la vie de cet Antoine extraordinaire, cet homme en son cœur aussi salvateur qu’une ample métaphore. Mais quelle est l’essence des récits d’une vie quand elle n’a pas d’avenir ? Avec quelle arme ou quelle faiblesse se construit-on une intériorité, dans les corridors comme ailleurs ? Et quelle est la couleur de la beauté, celle de l’amour, si ce n’est celle que les conteurs et autres rêveurs portent à l’infini ? Ce roman est l’un des plus beaux, l’un des plus poétiques de Lyonel Trouillot.
Durée:11h. 47min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:70414
Résumé: Milos vit sa jeunesse, ses études de paléontologie et ses amours à Antibes, sous l’emprise de deux peintres mythiques, Pablo Picasso et Nicolas de Staël, réunis au musée Picasso, dans le château érigé face à la Méditerranée. Picasso a connu à Antibes des moments paradisiaques avec la jeune Françoise Gilot, alors que Nicolas de Staël se suicidera en sautant de la terrasse de son atelier, à deux pas du musée. Ces deux destins opposés – la tragédie précoce d’un côté, la longévité triomphante de l’autre – obsèdent Milos. Le jeune homme possède un regard envoûtant, d’un bleu mystérieux, quasi surnaturel, le contraire du regard fulgurant et dominateur de Picasso. Les yeux de Milos vont lui valoir l’amour des femmes et leur haine. Le nouveau roman de Patrick Grainville est l’aventure d’un regard, de ses dévoilements hallucinants, de ses masques, de ses aveuglements. C’est le destin d’un jeune paléontologue passionné par la question de l’origine de l’homme. Milos, l’amant ambivalent, poursuit sa quête du bonheur à Antibes, à Paris, en Namibie, toujours dans le miroir fastueux et fatal de Pablo Picasso et de Nicolas de Staël
Durée:5h. 28min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:71578
Résumé: Un jour a pour thème la simplicité dans la fraternité : le vieux Fernand d'Aubel, qui est à l'évidence une partie de Genevoix lui-même, se confie à ce dernier le temps d'une journée pendant laquelle les deux hommes parcourent le domaine forestier de d'Aubel. Un jour a la beauté de la simplicité. Une oeuvre intemporelle, un hommage du quotidien à la vie. Un éloge de la poésie. Une ode à la nature.
Durée:2h. 34min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:75100
Résumé: Voici l'histoire secrète de Maria Callas, racontée par sa rivale la plus acharnée. Ayant survécu à la Diva, Carlotta Berlumi revient en Italie de son exil argentin après des décennies. Plus personne ne se souvient d'elle, sauf Enzo, qui se rappelle avoir entendu ce nom de la bouche de son grand-père. Il devient son confident. Après toutes ces années, la vieille Carlotta, qui n'a rien perdu de son piquant ni de sa rage, n'en démord pas : elle chantait comme un ange, le public l'adulait, et Callas est arrivée, l'a prise pour cible, lui a volé la vedette. En brossant ce portrait en creux d'une Callas insoupçonnée, Schmitt livre un récit exquis, irrévérencieux, riche d'anecdotes savoureuses sur le monde de l'opéra.
Durée:9h. 29min.
Genre littéraire:Roman historique/biographique
Numéro du livre:73562
Résumé: Edmonde, la jeune effrontée née sous une bonne étoile, délivrée de la 5e division blindée du Général de Lattre, sort de la guerre, vivante. Quoique surnommée « Edmondaine », la fille de l’ambassadeur François Charles-Roux, la sœur de la trop belle Cyprienne Del Drago, la complice de son frère Jean, qui n’est pas encore entré dans les ordres, quitte le clan familial que nous avions si superbement rencontré dans le premier tome de Dominique de Saint Pern. Qui est-elle alors, en 1945, à 25 ans, les pommettes hautes, le feu au cœur, ni mariée ni fiancée, ni soumise ni offerte ? On lui donnerait le Bon Dieu sans confession. Elle sourit : voilà que les Lazareff, le couple qui fait la presse et les dîners parisiens les plus courus, lui offre son premier emploi à Elle. Elle cligne des yeux sous les flashs de son ami Robert Doisneau : voilà que le puissant groupe Condé Nast lui déroule le tapis de Vogue, dont elle prendra la direction, et dont seule l’arrachera en 1966 une cover avec un mannequin trop noir et très Pop Art. Elle dénude une épaule : voilà le lit où tombent les hommes de pouvoir et d’importance, les lions qui s’apaisent en se frottant à une tigresse, Orson Welles, André Derain, François-Régis Bastide, Maurice Druon, et chut ! les redoutés orientaux, le Général Oufkir et l’alors fréquentable Kadhafi. « Il faut que le cœur se brise ou se bronze », a écrit un moraliste. Le cœur d’Edmonde se brise parfois.