Contenu

Penser dans un monde mauvais

Résumé
Parce qu'écrire c'est s'engager, tout auteur doit nécessairement se demander comment, par sa pratique, ne pas participer à la reproduction d'un monde traversé par des systèmes de domination, d'exploitation et de violence. En examinant ce que signifie de vivre une bonne vie intellectuelle dans un monde mauvais, Geoffroy de Lagasnerie élabore un ensemble d'analyses radicales sur l'autonomie de la culture, sur la valeur du savoir et de la vérité, sur la possibilité de concevoir une pratique de connaissance qui soit en même temps oppositionnelle, ou encore sur les rapports de l'intellectuel aux luttes. Lorsqu'il suspend l'adhésion spontanée à ce qu'il est, tout auteur se pose nécessairement un jour ou l'autre ces questions troublantes : mais au fait... à quoi sert ce que je fais ? Quels sens ont l'art, la culture et le savoir - et à quelles conditions ont-ils du sens ?
Durée: 2h. 14min.
Édition: Paris, PUF, 2017
Numéro du livre: 34659
ISBN: 9782130785507
Collection(s): Des mots
CDU: 301

Documents similaires

Durée:6h. 56min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:16292
Résumé:
Lu par:Pierre Biner
Durée:2h. 22min.
Genre littéraire:Société/économie/politique
Numéro du livre:20197
Résumé: «Vivant aux Etats-Unis pendant la guerre, Bertrand Russell publie son « Outline of intellectual rubbish» (Esquisse de la foutaise intellectuelle) en 1943, d'abord chez un éditeur de pamphlets socialistes et antireligieux (Haldeman-Julius Publications), puis en 1950, année où il reçut le Prix Nobel de littérature, dans une collection de ses écrits intitulée Unpopular Essays. Désespérant de voir de « grandes nations, qui avaient guidé la civilisation, être dévoyées par des prêcheurs d'absurdités grandiloquentes», il se tourne vers l'étude du passé, pour découvrir, comme l'avait fait Erasme, « que la folie est éternelle et que pourtant l'humanité a survécu ». La lecture de cet essai peut nous fournir au moins une sorte de consolation, à une époque où les passions identitaires et religieuses menacent de plonger une nouvelle fois l'humanité dans le désastre.
Durée:5h. 14min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:72850
Résumé: L'auteur, cycliste professionnel et diplômé en philosophie, fait le parallèle entre sport de haut niveau et société. Il évoque un univers hiérarchisé, ses jeux de pouvoir et ses services échangés. Il met en lumière les multiples incohérences et contradictions qui en résultent.
Lu par:Pierre Biner
Durée:13h. 56min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:73650
Résumé: Dans cet ouvrage majeur publié en 1990 aux États-Unis, la philosophe Judith Butler invite à penser le trouble qui perturbe le genre pour définir une politique féministe sans le fondement d’une identité stable. Ce livre désormais classique est au principe de la théorie et de la politique queer : non pas solidifier la communauté d’une contre-culture, mais bousculer l’hétérosexualité obligatoire en la dénaturalisant. Il ne s’agit pas d’inversion, mais de subversion. Judith Butler localise les failles qui témoignent, à la marge, du dérèglement plus général de ce régime de pouvoir. En même temps, elle questionne les injonctions normatives qui constituent les sujets sexuels. Jamais nous ne parvenons à nous conformer tout à fait aux normes : entre genre et sexualité, il y a toujours du jeu. Le pouvoir ne se contente pas de réprimer ; il ouvre en retour, dans ce jeu performatif, la possibilité d’inventer de nouvelles formations du sujet. La philosophe relit Foucault, Freud, Lacan et Lévi-Strauss, mais aussi Beauvoir, Irigaray, Kristeva et Wittig, afin de penser, avec et contre eux, sexe, genre et sexualité – nos désirs et nos plaisirs. Pour jeter le trouble dans la pensée, Judith Butler donne à voir le trouble qui est déjà dans nos vies
Lu par:Manon
Durée:5h. 12min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:32727
Résumé: Six textes initialement prononcés par D. Eribon au cours des quinze dernières années. Ce recueil constitue une introduction à l'oeuvre du philosophe et sociologue dont elle reflète les thèmes majeurs : le sujet, l'identité et la production des subjectivités, la politique et la démocratie, ainsi que l'auto-analyse en littérature et en sciences sociales.
Durée:1h. 36min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:68253
Résumé: « Pour chanter les vingt ans du Pommier, mon éditrice me demanda d’écrire quelques lignes. Les voici. Pour une fois, j’y entre en morale, comme en terre nouvelle et inconnue, sur la pointe des pieds. On disait jadis de l’Arlequin de mes rêves, bienheureux comédien de l’art, qu’il corrigeait les mœurs en riant. Devenu arrière-grand-père, son disciple a, de même, le devoir sacré de raconter des histoires à ses petits descendants en leur enseignant à faire des grimaces narquoises. Parvenus ensemble à l’âge espiègle, j’en profite pour leur dire de l’humain en pouffant de rire. » Un éloge de l’humilité et de l’espièglerie qui fait du bien en ces temps bousculés !
Durée:4h. 53min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:16269
Résumé: Paru en novembre 1649 à Paris et Amsterdam, rédigé directement en français comme le Discours de la méthode (1637), Les Passions de l'âme est le dernier grand ouvrage de René Descartes (1596-1650), installé depuis peu à Stockholm, et le dernier texte publié de son vivant. Il s'agit d'abord, comme le titre l'indique, d'un traité des passions, complément inévitable de la physiologie cartésienne. Il peut encore être lu comme un traité de morale, point d'aboutissement d'une oeuvre qui jusqu'alors n'avait proposé - dans le Discours - qu'une éthique " par provision ". Enfin il apparaît comme un effort pour résoudre les apories du dualisme entre le corps et l'esprit, dualisme que l'auteur des Méditations métaphysiques (1641) et des Principes de la philosophie (1644) impose comme problème à toute la philosophie ultérieure...
Durée:3h. 7min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:12783
Résumé: Quatrième de couverture : Le passé parle au présent. Il s'adresse à nous. Il nous interpelle. Il réclame. Mais comment le présent doit-il répondre? Comment être au rendez-vous ? Alain Finkielkraut s'interroge sur le devoir de mémoire. Nous sommes passés d'une mémoire encombrante (personne ne parlait des camps de concentration) à une mémoire débordante, où la Shoah est sollicitée de toutes parts. Aujourd'hui, toute guerre, toute souffrance fait invoquer ou nommer Auschwitz, exercice inquiétant que critique l'auteur : " Il n'est pas moins déloyal de s'approprier les morts que de les laisser tomber. Il n'est pas moins désinvolte d'oublier leur transcendance que d'oublier leur existence. "
Durée:7h. 28min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:14449
Résumé: Présentation de l'éditeur : L'Europe n'a plus conscience d'être une civilisation. Au nom de ses crimes anciens, elle a renié le meilleur d'elle-même. Mais en ce début de XXIe siècle, elle n'a plus rien à renier parce qu'elle a tout oublié. Appauvrie et démunie, elle veut être bien avec tous ses voisins, proches et lointains. Elle veut surtout faire le Bien : nos artistes, nos politiques, nos médias, et jusqu'à notre langage, sont maniaques de la vertu. Hélas, c'est la vertu des faibles. Notre Bien est peureux, négatif, superficiel, et surtout il est vide. Et si, au lieu de vouloir être bons, nous essayions d'être nous-mêmes ? Et si, face aux grandeurs des autres civilisations, nous songions à notre grandeur propre, qui n'est pas de chercher la perfection, mais de nous vouloir perfectibles, et de chercher le bien sans jamais quitter des yeux la beauté ni la vérité ?
Durée:12h. 3min.
Genre littéraire:Psychologie/médecine
Numéro du livre:20484
Résumé: Le moi monte sans cesse et retombe toujours, toujours à la poursuite de quelque chose et toujours frustré, toujours gagnant et perdant toujours. il essaie sans cesse d'échapper à cette ronde épuisante de futilité. Il s'échappe par les activités extérieures ou par des illusions agréables, par la boisson, le sexe, la radio, les livres, la culture, les plaisirs, et ainsi de suite. Dans cet ouvrage, remarquable sur un plan littéraire, psychologique et philosophique, Krishnamurti nous montre le chemin de la véritable liberté, où il n'y a pas de passé, de peurs, de jugements ou d'illusions, juste une observation vigilante et attentive de ce qui est. Seul ce qui est libre connaît le bonheur, et la liberté vient avec la vérité de ce qui est. "
Lu par:Jean Frey
Durée:13h. 22min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:39501
Résumé: Trois débats nous obsèdent : autour du genre, des droits de l’animal, de l’euthanasie. Et trois disciplines politiquement correctes traitent désormais de ces questions dans le monde universitaire : gender studies, animal studies, bioéthique. Cependant, lorsqu’on lit les textes des fondateurs de ces disciplines, John Money, Judith Butler, Peter Singer, Donna Haraway et quelques autres, on s’aperçoit que, derrière les bons sentiments affichés, se font jour des conséquences absurdes sinon abjectes. Si le genre n’est pas lié au sexe, pourquoi ne pas en changer tous les matins ? Si le corps est à la disposition de notre conscience, pourquoi ne pas le modifier à l’infini ? S’il n’y a pas de différence entre animaux et humains, pourquoi ne pas faire des expériences scientifiques sur les comateux plutôt que sur les animaux ? Pourquoi ne pas avoir de relations sexuelles avec son chien ? S’il est des vies dignes d’être vécues et d’autres qui ne le sont pas, pourquoi ne pas liquider les « infirmes », y compris les enfants « défectueux » ? Pourquoi ne pas nationaliser les organes des quasi-morts au profit d’humains plus prometteurs ? Jean-François Braunstein a mené un travail considérable et novateur : il a lu les milliers de pages de ces penseurs célébrés dans le monde occidental ; il revient sur leurs idées, leurs contradictions, leur parcours personnel ; il analyse, souligne, contredit, déconstruit. L’erreur consiste à vouloir « effacer les limites » : entre les sexes, entre les animaux et les humains, entre les vivants et les morts. Il convient, au contraire, d’affronter ces limites qui nous constituent. Oui, parfois la philosophie devient folle, quand elle oublie l’homme.
Durée:9h. 43min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:66405
Résumé: Nous sommes milliardaires en news, mais nous ne savons pas en profiter. Pourquoi nous sentons-nous gavés, au lieu d'en faire un festin ? Comment ne pas se noyer dans l'actualité ? En pratiquant la philosophie. Assidûment. Et au quotidien. Car elle donne à chaque événement la saveur d'une énigme ou d'une question. Par exemple... Valait-il mieux, pour Harvey Weinstein, qu'il se fît prendre ou qu il restât impuni ? Pourquoi est-il dangereux de croire que tous les gens qui nous ressemblent pensent comme nous ? Comment l'antique paradoxe du menteur permet-il de comprendre la réaction de Laurent Wauquiez à l'enregistrement pirate de ses propos ? Peut-on pratiquer la censure au nom de la tolérance ? Le clitoris est-il une arme de guerre ? Est-ce librement qu'Anakin Skywalker devient Dark Vador ? Si Dieu existait, aurait-on besoin de croire en Lui ? Etc. Après le succès des Morales provisoires, leur auteur récidive, démonte les idées reçues et enfonce gaiement son scalpel dans la chair du monde