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Cathala: L'auberge de ma mère

Résumé
Avant 1946, ma mère qui avait grandi dans le canton de Berne avait rarement quitté son canton. Elle parlait mal le français. Vivre à l'étranger, en France, dans un pays qui sortait tout juste d'une guerre particulièrement violente était pour elle une épreuve presque insurmontable. Elle aimait pourtant accueillir tous ceux que mon père, « le pasteur des Suisses », trouvait sur son chemin, mais quittait rarement Cathala, son havre, sa patrie, son refuge.
Genre littéraire: Biographie/témoignage
Durée: 9h. 2min.
Édition: Vevey, Ed. de l'Aire, 2016
Numéro du livre: 33334
ISBN: 9782940537921

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Durée:9h. 44min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
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Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:38912
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Genre littéraire:Biographie/témoignage
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Résumé: Quatrième de couverture: Caroline Zimmermann est née le 22 août 1874 à Sainte-Croix. Elle avait treize frères et sœurs. Comme beaucoup de femmes de son temps, elle rêvait d'une vie élégante, semblable à celle des étrangères qu'elle croisait dans son village et qui étaient venues en Suisse romande pour apprendre le français. En 1894, commence donc une longue errance qui la conduit dans la Russie du dernier Tsar. Plus tard on la trouve en Angleterre. Sans jamais perdre son courage et ses illusions, elle émigre en 1907 au Canada, parmi ces pionniers qui s'entassaient par milliers sur des bateaux de ligne pour faire fortune dans le Nouveau Monde. Et elle s'enfonce toujours plus à l'Ouest, en Colombie britannique puis en Californie. . . Dans l'album de famille, pourtant, sur la page de Caroline on ne trouve que sa date de naissance. Que s'est-il donc passé pour qu'elle soit à ce point rayée de la mémoire collective ?
Lu par:Madiana Roy
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Résumé: « Elles se regroupent autour d'un pick-up. Sur le plateau un disque de Johny. Elles s'enlacent et se bercent. Les plus jeunes ont les yeux fermés et un air ravi. Elles allument une cigarette, soufflent la fumée lentement, la tête renversée en arrière. Puis elles écrasent le mégot en le tordant dans une savonnière. Le palier est bleu de fumée. Au fur et à mesure que le jour avance, elles sont plus nombreuses. Les unes sortent des ateliers ou des magasins, les autres de l'École de commerce ou de l'École des métiers. Elles se retrouvent, bras dessus, bras dessous, chantent et dansent, unies dans une même ferveur. »
Lu par:Madiana Roy
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Lu par:Madiana Roy
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Genre littéraire:Histoire/géographie
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Résumé: Philippe Zimmermann est né dans le Grand-Duché de Bade en 1845 d'une famille de cordonniers, à une époque où la misère obligeait les gens à marcher pieds nus. Il émigre donc et s'installe à Sainte-Croix où il se marie en 1871. Pour nourrir ses quatorze enfants, il se démène, vend des bottines de sa fabrication, du foin, des porcs, des paniers, de tout. Membre de la Société du Grütli, il suit la crise de l'industrie des boîtes à musique dont ses fils et ses filles dépendent. Ensemble ils luttent contre la pauvreté, mais quand éclate la première guerre, le vieux cordonnier est seul à Sainte-Croix, ses enfants sont partis en Russie, en Angleterre, au Canada, aux Etats-Unis.
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Genre littéraire:Roman historique/biographique
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Résumé: La vie de l'écrivain écossais Robert Louis Stevenson (1850-1894) recèle des mystères jamais élucidés. Grand voyageur, rêveur et chef de clan, Stevenson passe les dernières années de sa vie sur les îles Samoa, mais la fortune qu'il y affiche ne peut provenir de ses succès littéraires. Et s'il avait pris la chasse au trésor à la lettre ? Parti sur ses traces, Capus livre un passionnant récit d'aventure qui, s'il fourmille de pirates et de trafics en tout genre, fait aussi la part belle aux trésors de l'âme, matière première de tout écrivain.
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Genre littéraire:Roman historique/biographique
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Résumé: Jacques Vallotton nous dévoile la « road story » d’un journaliste qui roule de nuit entre Lausanne et le Val d’Anniviers. Pour lui, ce voyage n’est pas banal, car il quitte le micro et dit adieu à 40 ans de métier. Seul derrière son volant, il se sert des lieux et des paysages qu’il traverse pour éveiller sa mémoire. Cela lui permet de faire revivre quelques points forts de sa vie et de sa carrière. Durant son trajet, il sera poursuivi en particulier par le souvenir obsessionnel d’un ancien Président de la Confédération dont il soupçonne une part d’ombre, sans avoir eu la possibilité d’enquêter à ce sujet. Un acte de censure l’en a empêché, violant ainsi la liberté d’informer et, par là même, la liberté d’expression. Au fil des kilomètres resurgissent des événements de la grande et de la petite histoire de ce coin de pays qui se sont passés dans la deuxième moitié du XXe siècle, en particulier dans les cantons de Vaud et du Valais. C’est l’occasion de rappeler quelques affaires qui avaient fait les manchettes à l’époque, comme Epurex, Dorsaz, Savro. Des faits oubliés ou inédits du monde politique et économique refont surface tout au long d’un parcours qui joue le rôle de révélateur. Et le journaliste, enfin libéré de son dernier emploi, peut aborder les coulisses insoupçonnées des médias, la presse n’étant guère bavarde sur sa cuisine interne. Ce récit fait aussi ressortir l’ampleur de la transformation de la société et des techniques de communication en un demi-siècle. L’homme de presse, du plomb au numérique, a vécu ce prodigieux bond en avant. Sur le plan personnel, il a aussi évolué et cela donne une épaisseur humaine à ce trajet qui s’achève à l’aube au pied d’un mélèze séculaire. L’auteur de "Jusqu’au bout des apparences" a choisi la liberté de ton d’une autofiction pour son récit.
Lu par:Pierre Biner
Durée:9h. 44min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:14781
Résumé: Fils d'une famille patricienne de Zurich, celui qui a écrit ce livre sous un pseudonyme fut ce qu'on appelle un enfant bien élevé. Dans la somptueuse villa, au bord du lac, régnait l'entente parfaite. Un certain ennui aussi, qui tient à la bienséance. Pressé d'écrire car il se sait condamné par un cancer qui ne lui laissera aucune chance, Zorn décrit les travers de ses parents et de la bourgeoisie suisse. Avec une ironie noire teintée d'humour, jamais les contraintes et les tabous qui pèsent, aujourd'hui encore, sur les esprits soi-disant libres, n'ont été analysés avec une telle pénétration. Jamais la fragilité de la personne, ce rapport, toujours précaire et menacé, entre le corps et l'âme, qu'escamote souvent l'usage commode du terme psychosomatique, n'a été décrite avec une telle lucidité, dans une écriture volontairement neutre, par celui qui constate ici, très simplement, qu'il a été " éduqué à mort ". Il avait trente-deux ans.
Durée:2h. 39min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:14871
Résumé: Dans le troisième roman de Pierre Béguin, Terre de personne (L'Aire, 2004, Livre de la Fondation Schiller 2005), le narrateur pénètre en plein coeur de la forêt amazonienne à la recherche de tombes précolombiennes encore inexplorées. Il ne se doute pas que cette expédition va se transformer en une suite d'épreuves terrifiantes. Ce livre, qui peut se lire comme un captivant roman d'aventures, est aussi une tentative de réponse aux interrogations que posent la douleur et la mort. En corrigeant son manuscrit, six ans après l'avoir écrit, l'auteur s'aperçoit que la fiction qu'il a imaginée le renvoie au drame tout proche qui a bouleversé sa vie et celle de L***, sa femme : la perte, au bout d'une semaine d'angoisse insoutenable, d'un enfant longtemps attendu, ardemment désiré. Certes, les circonstances sont totalement différentes, mais cette mort injuste, scandaleuse, appartient, comme la descente aux enfers du pilleur de tombes, à un monde où, pour pouvoir survivre, il est impératif de trouver un sens à la souffrance. « Je ne voyais, note Pierre Béguin, que eux manières d'accomplir cette mission : cimenter du substrat même de cette tragédie ma relation avec L*** et raconter l'histoire de cet enfant à qui la vie n'avait laissé aucune chance. » C'est ce qui l'a décidé à écrire Jonathan, son premier ouvrage autobiographique. Un récit sobre, poignant, qui lui permet d'entrevoir, au-delà de la douleur et malgré son apparente absurdité, « une cohérence mystérieuse qui rayonne sur le cours des choses ». Yvette Z'Graggen
Durée:2h. 14min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:14993
Résumé: Jacques Chessex n'a jamais été un enfant: il prétend n'avoir pas connu ce bonheur, ni la nostalgie de ce bonheur. (...) Né en 1934 en terre calviniste, il a grandi sur les bords du lac Léman en simulant chaque jour la joie, la politesse, l'insouciance. Cette enfance-là n'en finissait pas: il rongeait son frein, aspirait à être un homme. A quinze ans, il découvrit l'amour, et, encouragé par son professeur, Jacques Mercanton, publia ses premiers poèmes dans sa vingtième année. C est alors que son père, Pierre Chessex, directeur de collège, étymologiste du Pays de Vaud, se tira une balle dans la tête. Pendant quatre jours, le fils veilla celui dont, tout à son impatience de devenir adulte, il n'avait pas su écouter le désespoir ni comprendre la violence. je n'aurai jamais assez de regret pour sonder et revivre le regret de cet aveuglement, écrit Jacques Chessex dans un livre magnifique et déchirant, un livre d'éternel orphelin où il explore son passé avec rage, explique sa propre autodestruction par l'alcool et conclut: Il y a en moi un poids de la douleur que rien, je le sais calmement, n'épuisera. Depuis Carabas, en 1971, Chessex n'avait pas écrit de texte autobiographique. Il s'était consacré au roman, à la nouvelle, à la poésie, à l'essai. Il s'évitait. Voici qu'il se retrouve sans s'épargner dans ce texte âpre qui témoigne d'une étonnante mémoire olfactive odeurs de la terre, du lac, des femmes almées, des tartes aux cerises que sa mère préparait, de la poussière de blé, odeur de son père qui agonise dans une chambre d'hôpital où son fils a laissé son âme et conçu, à tout jamais, une fascination pour " l'imparfait " et ses ruines. Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur