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L'ordonnance respectueuse du vide

Résumé
« Z donnait l'image d'une bourgade paisible, lovée contre sa tour de l'Horloge comme un crotale au soleil, à l'âme si pieuse que l'eau bénite coulait des chenaux. Mais quand le regard embrassait un peu plus large, on découvrait les grues qui grignotaient la terre tandis que dans la lumière dorée du couchant brillaient des immeubles luxueux avec piscine quatre saisons. [...] Lorsqu'il contempla la ville, de cette colline qu'il apprendra à nommer belvédère, cette ville de Z longtemps oubliée au point de figurer en queue d'alphabet, entourée à présent d'une forêt de grues étincelantes et prometteuses, Modeste n'eut aucun doute qu'il entrait au paradis. »
Genre littéraire: Humour-satire
Durée: 4h. 18min.
Édition: Vevey, Ed. de l'Aire, 2015
Numéro du livre: 31697
ISBN: 9782940537730

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Numéro du livre:17060
Résumé: Dans les profondeurs d'une ville décrépie où les concierges font la loi, un ingénieur incapable d'additionner deux chiffres creuse un tunnel, peut-être même un abîme. A cause d'une nouvelle erreur de calcul, il aboutira dans une salle à manger qui sent le pot-au-feu. Ici, les restaurants ne servent que des soupes, les dames dansent sur les tables et sur les ventres, les fleurs sont en plastique, les chaussettes dépareillées, le formol remplace l'eau d'arrosage et les balles de golf disparaissent au dix-huitième trou. Pour corser le tout, il y a cette pension Edelweiss captive d'un noeud autoroutier à six pistes, ces deux soeurs qui n'en font qu'une et cette Mademoiselle Lempereur qui veut absolument se marier. Ecrit avec soin, ce roman poétique et un peu fou brosse le portrait d'un monde chaotique qui voit la vie en rose grâce aux gaz euphorisants d'une usine chimique.
Durée:3h. 51min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:13650
Résumé: Il y a le vent du Nord. Venu de si loin et qui n'apporte pourtant aucune nouvelle Il y a Lucille, qui attend, embaumée dans sa robe nacrée Il y a le père Nodes, visiteur des morts qui, comme chaque visiteur, n'est là que de passage Il y a l'église au milieu du village et un dieu qui protège les fesses Il y a la mère. Femme d'humeur égale à qui rien ne peut arriver, puisqu'elle en a décidé ainsi Il y a le chocolat, qui rend gai et fait pousser les poils Il y a Saturne et Pluton. Frères séparés par des années-lumière et pourtant si proches Il y a le Saisonnier. Petit serviteur du temps, hélas à mi-temps Il y a les démangeaisons de cinq heures et les rires bêtes de quatre heures Il y a les cochons, mais surtout leurs jarrets, leurs groins et leurs côtelettes Il y a le petit Yapaklou, qu'on appelle comme on veut. Le plus souvent Bébé Il y a l'Assistant, qui sans son fouet, n'est plus grand chose Il y a les vieux-pancartes. Armée de moribonds inoxydables qu'il neige, vente ou pleuve Il y a les pluies liquides, cristallisées, évaporées, mais quotidiennes Il y a Lucille, qui attend, à l'abri de sa chrysalide en bois Et puis, il y a le cimetière.
Durée:3h. 20min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:17733
Résumé: A l'ombre des hauts fourneaux éteints brille une veilleuse devant la maison de la famille Chagrin. Le souffle du commissionnaire menace de l'éteindre à tout moment, si les traites ne sont pas honorées. La spirale des commandements de payer entraîne Nathanaël, le père, à travailler vingt-quatre heures sur vingt-quatre ; la mère, Rose Chagrin née Chance, à entamer une cure de vitamines ; les enfants, Yapaklou et Zibeline, à cacher leurs jouets dans un distributeur de frites ; Séraphin, probablement le grand-père, à partir à la recherche de l'Homme noir ; Philanthropie, à absorber des tranches de schnitz sous l'oil bienveillant de ses deux anges gardiens. Et dans la nuit où s'éteignent chaque soir des dizaines de veilleuses, les tours de verre, qui dominent orgueilleusement la ville, regardent croître leur patrimoine.
Durée:3h. 45min.
Genre littéraire:Nouvelle
Numéro du livre:12947
Résumé: Dix petites histoires aux portes d'un monde exigu. Dix petites histoires chargées de mines de plomb. Dix petites histoires aux personnages en pâte à modeler. Dix petites histoires hors saison et sans remonte-pente. Dix petites histoires pour garder les yeux bien ouverts. Dix petites histoires sans entracte mais avec cornet surprise. Dix petites histoires aux mots sans gravité mais à surveiller. Dix petites histoires pour endormir les cauchemars. Dix petites histoires aux acides anémiques. Dix petites histoires ciselées dans la réalité
Durée:3h. 12min.
Genre littéraire:Policier/épouvante
Numéro du livre:33649
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Résumé: Ça commence comme dans un village à la Pagnol. Un petit patelin dans lequel rien ne se passe jusqu’à l’arrivée d’un inconnu, forcément nocif. Il pourrait transformer le hameau en Clochemerle, mais c’est plutôt au village gaulois d’Astérix qu’il va se confronter. Yvan Sjöstedt calibre les caractères de ses personnages selon les besoins du scénario. Et crée un méchant. Un vrai, susceptible de détruire la tranquille harmonie du village. C’est vrai qu’avec un maire prénommé Carpette, on aurait pu s’attendre à la résignation face aux desseins de l’inconnu qui arrive comme un poil sur la soupe. Ce poil, justement, qui irrite autant les acteurs que les lecteurs, conclura finalement toute l’imagination de l’auteur qui livre un délicieux petit roman au ton vif, voire déluré. Après le scénario sur-documenté de la bande dessinée « Farinet, le faux-monnayeur », Sjöstedt lâche la bride dans un petit délire sans limite, hormis celle de nous faire sourire un brin, un poil !
Lu par:Lisette Vogel
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Genre littéraire:Humour-satire
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Résumé: Un roman drôle et décapant qui traite de sujets profonds : et si l'art pouvait nous (re)donner de la force, du courage, de la confiance, de l'envie ? De plus en plus de thérapeutes conseillent aux gens déprimés, en deuil ou en rupture de se ressourcer en allant voir un tableau qui a parfois traversé les siècles et les continents, et a un message libérateur à transmettre. La vie passe et on se retrouve à 50 ans, souvent fraîchement divorcée et hélas plus toute fraîche sur le marché ingrat de la séduction. A cet instant précis, on peut gémir sur l'injustice du temps qui file, sur ces salauds de mâles qui font leur crise, cassent leur vie comme on casse une construction en Lego et n'arrivent plus à la reconstruire, sur l'ingratitude des jeunes qui nous considèrent au boulot comme des vieux cons avec notre vie de bureau bien réglée " en présence " comme on dit désormais, alors qu'eux sont mobiles, exigeants, online, volatiles, égocentrés, vénaux assumés, tout ce que nous avons toujours rêvé d'être sans jamais oser le réclamer, on peut geindre sur nos parents âgés qui ont eu une retraite en platine dont nous ne bénéficierons jamais et qui ont le mauvais goût de vivre hyper longtemps, avant de nous bouleverser quand ils meurent parce que ce sont nos parents et qu'après eux c'est nous qui sommes au bord du précipice, on peut grincer sur nos enfants merveilleux forcément merveilleux mais pour lesquels on panique car on se dit qu'ils ne trouveront ni emploi ni logement et qu'ils resteront agglomérés à nous et à leur portable, confinés ad vitam aeternam à la maison pour se protéger du monde extérieur. Oui on peut se plaindre de tout ça et je le fais régulièrement car c'est très jouissif de se plaindre même si cela ne mène à rien. Mais la réalité, c'est qu'on bouge encore.."
Durée:3h. 36min.
Genre littéraire:Humour-satire
Numéro du livre:73241
Résumé: Quand nous découvrons Geoffroy, le héros de ce roman, il est coincé dans un ascenseur, simple métaphore de l’existence pour cet employé timoré qui échoue superbement à faire son chemin. Doté d’un jumeau à qui tout réussit, il végète dans une entreprise d’emballage dont il va claquer la porte pour se consacrer au tri des pommes. Repéré par une metteuse en scène d’avant-garde qui porte haut l’art du vide, il subit les autres sans cesser de s’interroger, tant sur son absurde parcours que sur sa capacité à tout supporter. Il faudra un ficus compatissant pour qu’il ose enfin sortir du cadre. Car il suffit parfois d’une plante de salon pour révéler une tragédie intime et bouffonne.
Lu par:Jean Frisch
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Numéro du livre:10882
Résumé: Dans cette nouvelle farce, le facétieux Gottraux s'attaque à la «malbouffe».Faire du papet industriel, le promouvoir au plan mondial et devenir richissime: tel est le moteur d'une course-poursuite entre de voraces hommes d'affaires, des politiciens hantés par le déficit et une police bienveillante, protectrice des valeurs du terroir. Les personnages, sont, pour la plupart, les 34 anciens candidats socialistes vaudois au Conseil national.Martial Gottraux est un admirateur de José Bové (lire également en page 26) et verrait bien les socialistes s'engager plus concrètement dans la lutte contre la «normalisation du goût» imposée par les grandes industries. «Lutter contre la nourriture industrielle, c'est lutter pour la culture et pour l'une de nos dernières sphères de liberté: la gustativité...
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Résumé: Bujard et Panchaud, deux compères à la relation aussi symbiotique que conflictuelle, abordent avec légèreté leur nouvelle vie d'étudiants. Ah, la Bohème ! (et que dire de la Moravie !) Cependant, confrontés pour la première fois à la réalité des obligations matérielles et ménagères - comment choisir entre une lessive extraordinaire et une lessive ordinaire ? - ils prennent peu à peu conscience de leur statut de consommateurs. Empêtrés dans une société d'achats compulsifs et de dépenses obligatoires, ils tentent de lui échapper par divers moyens, littéralement et dans tous les sens. Leurs efforts tantôt burlesques, tantôt désespérés sont relatés avec humour dans une écriture vive et serrée.
Durée:2h. 44min.
Genre littéraire:Humour-satire
Numéro du livre:16676
Résumé: «La vieillesse ne sert à rien. Si j'avais créé le monde, j'aurais mis l'amour à la fin de la vie. Les êtres auraient été soutenus, jusqu'au bout, par une espérance confuse et prodigieuse. » Henri Roorda van Eysinga est né à Bruxelles en 1870. D'origine hollandaise, il vécut la plus grande partie de son existence dans le canton de Vaud, à Clarens et à Lausanne, où il se suicida à l'âge de 55 ans. Ses écrits et ses chroniques, des essais philosophiques s'inscrivant dans la lignée d'Alphonse Allais et de Desproges, - Le roseau pensotant, Le débourrage des crânes est-il possible? ou encore Le pédagogue n'aime pas les enfants - portent un regard amusé, caustique et sévère sur la société. A sa mort, en 1925, il laisse un ouvrage intitulé dans un premier temps Le pessimisme joyeux qui deviendra Mon suicide, le public ayant, selon lui, un goût plus prononcé pour le mélodrame.
Durée:2h. 49min.
Genre littéraire:Humour-satire
Numéro du livre:13655
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