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2084: La fin du monde: roman

Résumé
L'Abistan, immense empire, tire son nom du prophète Abi, «délégué» de Yölah sur terre. Son système est fondé sur l'amnésie et la soumission au dieu unique. Toute pensée personnelle est bannie, un système de surveillance omniprésent permet de connaître les idées et les actes déviants. Officiellement, le peuple unanime vit dans le bonheur de la foi sans questions. Le personnage central, Ati, met en doute les certitudes imposées. Il se lance dans une enquête sur l'existence d'un peuple de renégats, qui vit dans des ghettos, sans le recours de la religion. Boualem Sansal s'est imposé comme une des voix majeures de la littérature contemporaine. Au fil d'un récit débridé, plein d'innocence goguenarde, d'inventions cocasses ou inquiétantes, il s'inscrit dans la filiation d'Orwell pour brocarder les dérives et l'hypocrisie du radicalisme religieux qui menace les démocraties.
Genre littéraire: Science-fiction
Durée: 7h. 38min.
Édition: Paris, Gallimard, 2015
Numéro du livre: 30548
ISBN: 9782070149933
Collection(s): Blanche

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Numéro du livre:34138
Résumé: A force d'être invoquée, la laïcité se brouille. Un vrai champ de bataille. Dans cet essai précis pédagogique et vivant, Caroline Fourest distingue trois laïcité en guerre. La laïcité tout court, fruit du compromis de 1905. Et deux tentations qui cherchent à la renégocier. La première dans un sens multiculturaliste, anglo-saxon et dit « ouvert », au risque des accommodements déraisonnables, d'une « liberté religieuse » envahissante, et de faciliter la montée des intégrismes. L'autre tentation relève du monoculturalisme, normatif, identitaire, replié, à géométrie variable, flattant l'identité et les passe-droits quand il s'agit de parler au nom de l'identité chrétienne et l'exclusion voire la discrimination quand il s'agit d'Islam. Ecartelée entre les deux, la laïcité tout court, sans adjectif, est elle-même tiraillée par un nouveau contexte, qui n'est plus celui de 1905, et peut aller d'une vision équilibrée à une vision plus exigente. Caroline Fourest défend ici une vision équilibrée de la laïcité mais sans concessions envers ceux qui cherchent à l'affaiblir. Elle pose les bases d'un compromis et d'une séparation revivifiés. Un équilibre fait de distinction claire entre l'espace public et privé, entre les différentes niveau d'exigences selon qu'il s'agisse d'espace de liberté ou de contrainte, tout en plaidant pour une vigilance de tous les instants envers les propagandes qui voudraient faire passer ce compromis pour de l'intolérance. Cette laïcité n'est ni fermée ni « ouverte «, ni négative ni positive, ni raciste ni « islamophobe ». Mais le fruit d'une ambition et d'un effort qu'il faut poursuivre, notamment à l'école, si l'on veut vraiment protéger la liberté de conscience (dont la liberté de culte), l'émancipation, l'égalité, la fraternité et en un mot, la République.
Lu par:Roger Messié
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Lu par:Estelle Sebek
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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Résumé: En 1954, Mohammed Dib publie L’incendie, un texte qui deviendra un classique de la littérature francophone du Maghreb. Ce roman, qui fait partie de la trilogie inaugurée par La grande maison (1952) et clôturée par Le métier à tisser (1957), prolonge et complète le programme de l’auteur. Le lecteur retrouve ainsi le personnage d’Omar, jeune garçon de Tlemcen qui est témoin des bouleversements que connaît la société algérienne pendant les années 1930. En ce sens, le fil narratologique incarné par cet enfant transmet une idée de progression chronologique entre les deux premiers volumes de la trilogie qui dépasse clairement la simple mention des repères temporels historiques. C’est une impression de vécu qui ressort, à partir de la présence en filigrane d’Omar, comme si le lecteur pouvait participer aux expériences initiatiques du garçon. Cependant, la cohérence de la trilogie ne vient pas uniquement de ce choix narratologique de l’auteur. Il est aussi question dans ce texte d’un engagement politique consacré à la mise en lumière des souffrances du peuple algérien pendant ces années passées sous la colonisation française. À l’aube de la Seconde Guerre Mondiale, la tension entre les colons français et le peuple algérien ne cesse de s’intensifier et l’auteur choisit de focaliser son regard sur le milieu rural, où les propriétaires terriens, les cultivateurs et les fellahs s’affrontent. Cette décision participe au projet de montrer l’évolution politique et sociale de l’Algérie : « La grève des fellahs venait d’éclater. Arraché à soi, à son inertie, et entraîné tout d’abord très lentement, au sortir d’un long et lourd sommeil, le pays avança dans la vie. »[1]. La protestation des ouvriers agricoles face à la misère dans laquelle l’exploitation des colons les a submergés devient un élan dans la lutte du peuple pour sortir de l’oppression. L’incendie qui donne le titre au roman évoque aussi bien l’événement qui marque cet été 1939 dans Bni Boublen que la révolte qui commence à se développer dans les esprits des paysans algériens.
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Résumé: Sindbad le Marin, par la grâce du roman, renaît sous les traits d'un jeune homme aventureux et espiègle, dans l'Algérie d'aujourd'hui soumise aux caprices de Chafouin Ier. De la rive sud de la Méditerranée jusqu'à Damas, en passant par Rome, Paris, Alep ou Bagdad, cet amant des femmes et de la beauté se lance dans une quête éperdue du bonheur. Fable sur notre temps, conte cruel parfois, le roman relate la vie d'un homme à la recherche de l'amour absolu – un homme dont les rêves et les espérances finiront, avec le temps, par se teinter de nostalgie.
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Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
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