Contenu

Je vais mourir cette nuit

Résumé
«Je me suis suicidé il y a seize ans. C'est un laps de temps plus que suffisant pour que vous m'ayez oublié, Delmar, ou tout au moins pour que se soit estompée la précision de vos souvenirs.» Ainsi commence la lettre-fleuve déposée le 24 décembre 1990 à l'attention d'un homme déchu. Elle a été écrite en prison seize ans auparavant par un trafiquant d'art de haut vol, membre d'une organisation secrète, arrêté par le dénommé Delmar alors jeune et brillant commissaire de police. Avant de mettre fin à ses jours, l'homme a imaginé une vengeance terrible : détruire à petit feu son ennemi en soumettant son existence, sans qu'il en ait jamais le soupçon, à une manipulation de tous les instants. La perversion machiavélique de l'auteur de la missive n'a d'égale que la virtuosité de celui du livre : toutes deux participent à la réussite de ce roman glaçant, impressionnant de violence et d'audace.
Durée: 3h. 31min.
Édition: Arles, Actes Sud, 2015
Numéro du livre: 30341
ISBN: 9782330039455
Collection(s): Babel

Documents similaires

Lu par:Claude Fissé
Durée:2h. 37min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:14818
Résumé: La journée d'un vieux curé, dans un village espagnol. L'homme se souvient de Paco. Cet enfant qu'il a vu naître, qu'il a baptisé, cet enfant qui s'est attaché à lui, à qui il a finalement donné une "consience politique" en l'emmenant donner l'extrême onction à un mourant pauvre dans la périphérie du village. Dans son église, le curé prie à demi et se souvient. Il espère que la famille viendra pour ce "requiem", cette messe anniversaire. L'attente est rythmée par les allée et venue de l'enfant de coeur, et de la petite chanson qu'il fredonne... "Et voilà le Paco du Moulin..." Ce que donne Sender à voir, à entendre, à comprendre, c'est la dramaturgie de la guerre civile espagnole dans la société paysanne, alors même que cette guerre demeure innommée. Avec une économie de mots, sans effusion de sentiments, des faits dans leur terrible simplicité....
Durée:12h. 26min.
Genre littéraire:Policier/épouvante
Numéro du livre:35556
Résumé: Trois générations sont marquées par une femme infidèle. Les enfants sont devenus des psychopathes, les victimes des bourreaux et le code des samouraïs ne vaut plus rien. Pour sauver l'honneur de la lignée, quelqu'un doit laver le péché originel.
Durée:17h. 33min.
Genre littéraire:Policier/épouvante
Numéro du livre:74905
Résumé: L’estuaire d’Urdaibai, poumon du Pays basque, vit au rythme des marées. Sa tranquillité est soudain mise à mal par les meurtres inexpliqués de plusieurs femmes, âgées d’une cinquantaine d’années. Ane, jeune inspectrice de Bilbao, férue de surf et de mythologie celte, est aux commandes d’une nouvelle unité d’élite pour résoudre l’affaire avant qu'un vent de panique souffle sur la région.
Durée:6h. 59min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:16095
Résumé: " Je suis tombée amoureux d'une inconnue ". C'est par cette phrase que tout commence pour Juan Cabo, écrivain à succès devenu amnésique après un accident de la route. C'est aussi la première phrase d'un court paragraphe qu'il a écrit quelques heures avant l'accident. Mais qui est cette femme ? Créature ou création ? L'enquête qui s'ensuit pour retrouver la belle inconnue constitue une véritable odyssée. Tous les paradigmes liés à la création littéraire sont incarnés par des personnages ou des situations tout aussi paradoxaux qu'absurdes. Depuis la salle d'un restaurant madrilène où les habitués ont chacun un manuscrit en cours, le labyrinthe se déploie qui place l'écrivain devant un éditeur aveugle et excentrique, un détective privé dont le seul champ d'activité est la littérature ou un troublant mannequin, répondant au nom de Muse, qui loue son corps aux écrivains en mal d'inspiration, adoptant pendant quelques heures les attitudes ou postures qu'ils n'arrivent pas à décrire par la seule force de leur imagination.
Durée:2h. 27min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:6465
Résumé: Inventant sous nos yeux le plus véridique des contes, Torrente Ballester entre en scène et, avec l'aplomb d'un témoin sûr de son fait, nous décrit l'attrait fatal qu'une sirène, depuis les temps les plus reculés, exerce sur les beaux jeunes gens de la famille des Mariño. Puis, par des lacets où l'obsession, l'interdit et le désir composent le plus subtil des pièges, il montre comment la malédiction, au beau milieu du XXe siècle, en vint à se réaliser une dernière fois. "L'imaginaire ? C'est tout simplement une partie de la réalité !" lança un jour Torrente Ballester à un groupe d'universitaires venus débattre de son oeuvre. On ne saurait mieux dire en quelle estime l'écrivain espagnol tient la mystification. Tel un condensé de son art, en moins de cent vingt pages le conte de la Sirène est certainement la plus belle miniature qu'exécuta jamais ce virtuose du faux et du vrai !
Lu par:Manon
Durée:3h. 32min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:30293
Résumé: C'est l'été, la saison préférée de Blanca. Après le décès de sa mère, elle quitte Barcelone pour s'installer dans la maison de vacances familiale de Cadaqués. Sur cette terre riche des souvenirs de son enfance, sous le soleil de la Méditerranée, elle cherche l'apaisement. Mais elle ne part pas seule, une troupe disparate et invraisemblable l'accompagne : ses deux ex-maris, les fils qu'elle a eus d'eux, ses amies Sofía et Elisa, son amant Santi et, bien entendu, sa mère défunte, à qui elle ne cesse de parler par-delà la mort, tant cette disparition lui semble difficile et inacceptable. Les baignades, les promenades en bateau et les siestes dans le hamac vont se succéder, tout comme ces longs dîners estivaux au cours desquels les paroles s'échangent aussi facilement que les joints ou les amours. Les souvenirs affleurent alors, faisant s'entrelacer passé et présent. Blanca repense à cette mère fantasque, intellectuelle libre et exigeante, qu'elle a tant aimée et tant détestée. Elle lui écrit mentalement une lettre silencieuse et intense dans laquelle elle essaie de faire le bilan le plus honnête de leur relation douloureusement complexe. Elle lui dit avec ses mots tendres, drôles et poignants que face à la mort elle choisit l'élégance, la légèreté, la vie. Elle lui dit qu'elle choisit l'été et Cadaqués car elle sait que ça aussi, ça passera. Livre événement de la Foire de Francfort 2014, traduit et publié dans une trentaine de pays, ce deuxième roman de Milena Busquets est un petit prodige d'équilibre et d'intelligence.
Durée:6h. 9min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:16853
Résumé: Figure célèbre de l'avant-garde madrilène, Ramon Gomez de la Serna (1888-1963) publie à dix-sept ans son premier livre, bientôt suivi par des essais, des nouvelles, des drames, des comédies et des biographies. Son exubérance et sa curiosité sont sans limites. Surtout, cet homme-Protée (et avant tout poète) va inventer une forme littéraire à laquelle il donnera un nom : la gregueria. Valery Larbaud tentera d'y substituer le mot français " criaillerie " qui ne traduit toutefois pas vraiment cette association d'idées pleine d'esprit, cette cabriole ironique issue de l'observation minutieuse et irrationnelle d'un détail insignifiant... Ramon maîtrise la folie extraordinaire d'une langue poétique et sensuelle comme un sixième sens. Décadent, burlesque, absurdement de mauvais goût, Gomez de la Serna se savoure comme une friandise. " Nicole Zand, Le Monde (Babelio)
Durée:7h. 48min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:16772
Résumé: Le thème du Docteur invraisemblable est la maladie, comprise et traitée par une méthode simple, cohérente. En fait, ce que la psychanalyse - ignorée alors de Ramon -, à la même époque aussi à Vienne, croyait, un peu naïvement, « découvrir » : l'inconscient, système de relations insoupçonnées entre les êtres et les choses qui constituent l'univers humain. L'inconscient, en terme ramónien : la gregueria, criaillerie multiple du monde, des choses, de l'être ; articulation de la réalité selon des lois de correspondance aiguës à l'évidence, dont l'extravagance, à la réflexion, est simple question de bon sens.
Durée:10h. 34min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:14442
Résumé: Omar Mesa a hérité d'une passion, la cuisine. Il travaille à l'Arc-en-ciel, un cabaret-restaurant parisien. Entre passé et présent, entre deux plats soigneusement élaborés, il conte des morceaux de son enfance et des plats qui ont ponctué sa vie. Du poulet à la bière au tiramisu, de la soupe andalouse à la dorade farcie aux gambas en passant par le guacamole, il reconstitue avec délices son itinéraire de marin devenu cuisinier. Omar décrit également son amour pour Marina, danseuse d'origine roumaine qui travaille dans le même cabaret. Mais il y a une autre cuisine, moins fine, d'autres plats, beaucoup moins goûteux, concoctés par la dictature de Ceausescu et de Milosevic qui laissent à Omar et Marina une saveur d'amertume tenace. Un passé communiste qu'ils n'ont pas réussi à assimiler. « La plus belle réussite en cuisine est d'arriver à remplir les estomacs avec de l'imagination ». Une carte unique d'une cuisine d'ailleurs, une véritable mosaïque de petits royaumes.
Durée:9h. 25min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:18800
Résumé: Au cours d'un congrès d'hispanistes à Tel-Aviv, Santiago se met à parler une langue disparue et affirme s'appeler Jamaïca, nom mystérieux dont son amie Dana trouvera l'origine dans un texte du XVIe siècle. Pourquoi Santiago est-il devenu fou ? Quel rapport entretiennent cette folie et ce document ?
Durée:10h. 18min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:12861
Résumé: Présentation de l'éditeur : A la veille de Noël, Julio Matasanz, grand médiéviste et professeur émérite, prononce à l'occasion de son départ à la retraite une conférence sur Erec et Enide, le premier roman de Chrétien de Troyes, réflexion sur l'amour et la mort. Matasanz est un homme brillant, égoïste, pour qui seule sa carrière a compté. Parallèlement, Madrona, son épouse, une femme généreuse et attentive aux autres, tente d'organiser un Noël heureux car elle sait sa vie gravement menacée. Elle tente de faire revenir son neveu, Pedro, et sa femme, Myriam, volontaires dans une ONG, qui vivent en Amérique centrale les mêmes aventures qu'Erec et Enide au temps de la cour de Bretagne. Manuel Vazquez Montalban dresse avec émotion le bilan d'une génération passée à côté des choses essentielles de la vie et offre à celle qui suit la possibilité de choisir, s'il en est encore temps, entre le repli sur soi et les relations entre les hommes.
Durée:1h. 30min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:14262
Résumé: Dorita interpelle une ancienne amie du lycée, Carmen, qu'elle vient de croiser par hasard par un glacial après-midi, en ville. Cela fait si longtemps... les bons souvenirs vont refleurir! Les deux femmes vont prendre un verre et pouvoir parler du bon temps. D'office on lit les traits de ces deux anciennes camarades: l'une est une riche épouse exubérante tandis que l'autre est cramoisie, gênée, légèrement frustrée et balbutiante. On pressent un tableau caustique et méchamment moqueur. Et puis, à trop se moquer de l'une ou de l'autre, on est mal à l'aise. Finalement c'est trop méchant! On perçoit que la situation va mal tourner, la riche fofolle boit trop, se vante trop, et en fin de compte se révèle gourde. Son amie est passive, désolée et déprimée, elle couve un secret qu'on découvre en ricanant. Bref, l'issue de cette histoire ne va pas être toute rose...