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Court voyage sentimental: et autres textes

Résumé
Longue nouvelle, rédigée en 1925, alors qu'Italo Svevo commençait à rencontrer un succès très tardif, après la publication de La Conscience de Zeno. Comme la plupart de ses personnages, Monsieur Aghios est un avatar de Svevo. Homme respectable à tous points de vue, il prend congé de sa "vieille épouse", pour entreprendre un voyage en train de Milan à Trieste. Ce périple ferroviaire traversant l'Italie d'ouest en est prend des allures d'épopée burlesque, dans laquelle Monsieur Aghios serait une sorte de Don Quichotte qui aurait lu Freud. Il se laisse griser par un sentiment de liberté retrouvée qui lui permet d'échapper à la prison conjugale, à laquelle il retournera pourtant docilement à l'issue de cette escapade.

Pas disponible en CD.

Genre littéraire: Nouvelle
Durée: 5h. 54min.
Édition: Paris, Rivages, 2012
Numéro du livre: 26249
ISBN: 9782743623609
Collection(s): Rivages-Poche. Petite bibliothèque

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Genre littéraire:Nouvelle
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Résumé: Sur le thème du bavard qui s’enivre, déblatère, perd tout contrôle en perturbant l’assistance, libérant une parole enfouie, Vino generoso est une parfaite petite réussite et anticipe sur le personnage de Zeno dont il est à la fois un double et un précurseur puisqu’il s’agit d’un texte ancien. Plongeant le lecteur dans un univers bourgeois convenu, cette nouvelle dynamite l’ordre établi en exploitant le formidable ressort de l’ivresse, car le vin libère les forces autant que la parole. Les tranquilles fiançailles qu’on nous raconte, moment social par excellence, celui du contrat, éclatent en mille morceaux sous les coups de butoir de celui qu’on n’a pas su empêcher de s’enivrer. Mais là où Svevo est unique et génial, c’est qu’il conclue sa scène par un moment de rêve expiatoire inattendu…
Lu par:Jean Frey
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Résumé: La passion, douloureuse et tourmentée, d'Emilio, vieux garçon provincial, pour la jeune et belle Angiolina, et celle d'Amélie pour l'avantageux sculpteur Stefano forment la trame de ce premier « roman d'amour moderne » italien, tant loué par James Joyce, Eugenio Montale et Valéry Larbaud.
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Genre littéraire:Nouvelle
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Résumé: "C'est le propre des démons et des anges de se présenter comme des étrangers, visiteurs d'un autre monde. Ainsi les éboueurs émergent des brouillards matinaux, leurs traits restent indistinctement indifférenciés : des mines terreuses - les africains du nord -, un peu de moustache, une calotte sur la tête ; ou - ceux d'Afrique noire - avec seulement le bulbe des yeux qui éclaire leur visage perdu dans le noir ; des voix qui superposent au vrombissement étouffé du camion des sons inarticulés pour nos oreilles, des sons qui soulagent lorsqu'ils filtrent dans le sommeil du matin en vous assurant que vous pouvez continuer à dormir encore un peu parce que d'autres sont en train de travailler pour vous. La pyramide sociale continue à brasser ses stratifications ethniques : à Paris, désormais, le travailleur italien est devenu petit patron, l'Espagnol ouvrier qualifié, le Yougoslave maçon, la main d'oeuvre la plus simple est portugaise et quand on en arrive à ceux qui font des terrassements ou balaient les rues, c'est toujours l'Afrique mal décolonisée qui lève ses yeux tristes des pavés de la métropole sans les croiser avec vos regards, comme si une distance impossible à combler nous séparait encore. Et dans votre sommeil, vous sentez que le camion ne broie pas seulement des ordures, mais aussi des vies humaines, des rôles sociaux et des privilèges et qu'il ne s'arrête pas tant qu'il n'a pas fini son tour complet..."
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Résumé: Ce livre d'Erri De Luca, écrivain italien contemporain, comporte 18 nouvelles, et démarre par un poème en vers dédié à sa mère, Mamm'Emilia, et indirectement à toutes les mères (" parce qu'être deux commence par elles "). Et ces nouvelles évoquent des thèmes aussi universels que la solitude, l'engagement politique, la foi, la rencontre amoureuse...à travers des histoires faussement banales, et à travers elles, cherchent à mettre en exergue ce qui peut unir les hommes et leur permettre ainsi d'échapper à la solitude. Mais évidemment, la solidarité humaine ne fonctionne pas à tous les coups, parce qu'elle peut aussi se refuser, et on a dans ce livre l'illustration que les hommes savent tout aussi bien s'aimer que se déchirer..." Deux n'est pas le double mais le contraire de un, de sa solitude. Deux est alliance, fil double qui n'est pas cassé.
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Résumé: C’est dans son village natal, près de Belluno, que Dino Buzzati, atteint d’un cancer, va passer les derniers mois de sa vie. Conscient que l’échéance fatale est proche, il écrit alors une série de textes courts qui marquent l’aboutissement de ses réflexions majeures. La métaphore de la vie militaire, vers laquelle il revient ici après son célèbre Désert des Tartares, est le moyen pour le grand écrivain italien de se pencher sur les thèmes du sacrifice, de l’obéissance, de la fatalité, de la grandeur, de la vacuité… Derrière l’apparente retenue, l’impassibilité à la fois inquiétante et ironique de ces récits, l’émotion est tangible. On veut bien croire Buzzati lorsqu’il déclare que son « régiment » est prêt à partir. C’est l’« avis de départ » d’un voyageur immobile. Un recueil de nouvelles qui apparaît comme l’apothéose d’une oeuvre tout entière vouée au mystère de la vie… et de la mort.
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Résumé: Parmi les cauchemars dont les esprits de la nuit s'amusent à tourmenter les humains, le rêve de l'escalier est un des plus efficaces dans sa simplicité. La rampe se dérobe sous la main du dormeur, se fragmente, se pulvérise, les marches hautes comme des tours se creusent en abîmes ou s'amenuisent en barreaux ployant au-dessus du vide - et l'épouvante serre le coeur du dormeur qui s'y croit cramponné. Cette suite d'espoirs déçus, de certitudes anéanties, de vains efforts incessants a d'autant plus de prix, disent les esprits nocturnes, qu'elle renferme une allégorie de la vie. Il en est de même, en vérité, pour les vingt-quatre autres textes (contes, récits, variations) du recueil auquel Le Rêve de l'escalier donne son titre. De la réalité quotidienne et du pseudo-réel qui hante le sommeil au vrai fantastique, la marge est souvent étroite. Dino Buzzati excelle à glisser de l'une à l'autre, à suivre les méandres des distorsions temporelles, à faire résonner le tic-tac de la pendule fantôme annonciatrice de l'avenir, à chausser les lunettes qui révèlent Les Vieux clandestins, à brancher la télévision-vérité des Inventions, à écouter chiens et vieille auto. , L'humour comme dans l'apologue gai de L'Epouse ailée, l'observation désabusée d'Icare ou de Lettre d'amour, l'ironie amère inspirée par les conflits de générations et le Temps dévoreur des êtres, sont d'autres facettes qu'offre ici le talent d'un des meilleurs écrivains italiens contemporains.
Lu par:Lécuyer
Durée:1h. 54min.
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Résumé: " Douze nouvelles qui résonnent à l'aube ou au crépuscule, troubles et pâles, bourdonnements lacunaires comme des yeux interrogateurs, Les Oiseaux de Fra Angelico distillent en un chant tantôt léger, tantôt grave, une émotion à rendre muet le babil de nos esprits futiles. Quand tous les petits accidents et incidents du quotidien se projettent dans un horizon confidentiel, quand les " choses de la vie " dérivent tel un vaisseau fantôme, le futur devient antérieur, et Tabucchi dans son recueil rêve le passé d'un demain, qui est - ou fut, peut-être - l'aujourd'hui circonstanciel qui dessine - destine - une vie. "