Contenu

George Orwell

Résumé
Dans Orwell ou l'horreur de la politique, sans doute le meilleur essai consacré à la figure de George Orwell avec Orwell, anarchiste tory de Jean-Claude Michéa, Simon Leys affirme qu'il ne voit pas "un seul écrivain dont l'œuvre pourrait nous être d'un usage pratique plus urgent et plus immédiat". L'intérêt porté à cette vie ne saurait correspondre, aux yeux de l'auteur des Habits neufs du président Mao, "à une curiosité oiseuse" dans la mesure où "elle fut assurément moins importante que son œuvre, mais elle en fut garante". Ce désir de connaître cette biographie, Simon Leys considère qu'il est "satisfait de façon magistrale et définitive par l'étude de Bernard Crick". En effet, aucun livre n'est parvenu à proposer une vision de l'homme et de sa pensée politique plus complète et pénétrante que celui de Crick. Cet ouvrage de référence permet de parfaitement comprendre l'itinéraire de l'écrivain, le contexte historique dans lequel; s'inscrivirent l'œuvre, peut-être la plus importante de la pensée politique du XXe siècle, et sa difficile réception à une époque où faire preuve de liberté et de lucidité était impardonnable. La vie courte mais exceptionnellement riche de George Orwell montre qu'il était possible pour un intellectuel de parcourir la première moitié de ce siècle en s'opposant d'un même mouvement i l'imposture du totalitarisme et aux ravages du capitalisme.

Pas disponible en CD.

Genre littéraire: Biographie/témoignage
Durée: 27h. 26min.
Édition: Paris, Flammarion, 2008
Numéro du livre: 24441
ISBN: 9782081220270
Collection(s): Grandes biographies
CDU: 8

Documents similaires

Durée:12h. 52min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:6363
Résumé: Auteur de Germinal, défenseur de Dreyfus : à ce double titre, Émile Zola demeure un des écrivains les plus populaires de notre littérature. Mais le connaît-on bien ? Le biographe de Maupassant et de Flaubert ressuscite ici toutes les facettes d'une étonnante personnalité : le jeune homme pauvre et ambitieux, le polémiste soutenant l'impressionnisme contre tous les sarcasmes, le romancier dont la vigueur et la véracité scandalisent le public bien-pensant. Le bourgeois laborieux, aussi, qui écrit à heure fixe et partage sa vie entre une épouse vieillissante et une jeune et jolie maîtresse. L'homme du "J'accuse", enfin, dont la mort précoce demeure une troublante énigme.
Lu par:Fernande Guex
Durée:22h. 55min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:4726
Résumé: Après de médiocres études, ce frèle jouvenceau au visage austère quitte l'Ukraine et trouve un modeste emploi de bureau à Saint Pétersbourg, dans un ministère. Son éloignement de l'Ukraine et la nostalgie qui en résulte, lui inspirent les Veillées du hameau (1831-1832). Même s'il ne fut qu'un très médiocre employé, cette expérience lui inspirera une magnifique nouvelle, Le manteau (1843), dont le héros, Akaki Akakiévitch, est devenu l'archétype du petit fonctionnaire russe. Il devient ensuite professeur d'histoire à l'institut patriotique des jeunes filles, puis à l'université de Saint-Pétersbourg (1831 - 1835). Pendant cette période, il publie de nombreuses nouvelles, avec les recueils Arabesques et Mirgorod. En 1836, la pièce de théâtre, Le Revizor connaît un réel succès à Saint Péterbourg, applaudie par les libéraux et attaquée par les réactionnaires; Gogol se sent incompris, tout autant irrité par ceux qui le soutiennent que par ceux qui le critiquent : car tous simplifient et détournent sa pensée profonde, pensent qu'il attaque les institutions, d'une manière presque militante, alors qu'il ne veut dénoncer que les vices et les abus qui se trouvent en l'homme. En plein désarroi, il fuit et va commencer à aller et venir à travers l'Europe. Sur une idée de son ami Alexandre Pouchkine, il commence à écrire son grand roman, la pièce maîtresse de son oeuvre, Les Âmes mortes. Il essaye de le faire publier à Moscou en 1841; mais le comité moscovite de censure le refuse. Ce n'est qu'après une intervention des amis de l'auteur et plusieurs remaniements, que le livre paraîtra en 1842. Au-delà de l'escroquerie projetée par le héros, assez drôle - les âmes sont un terme administratif qui désigne les serfs, et la possession, très théorique, d'âmes mortes, peut se révéler tout à fait intéressante pour faire un emprunt garanti sur ces fameuses âmes... - ce roman est une description sans concession de la Russie profonde, une satire parfois impitoyable, mais où demeure sous-jacent, de manière permanente, le profond amour de Gogol pour la Russie. Les tribulations reprennent : Italie, France, Allemagne, etc. En 1848, il fait un pèlerinage à Jérusalem. Au fur et à mesure, sa santé se dégrade - et plus encore, la perception qu'il a de sa santé, car il se croit toujours beaucoup plus malade qu'il n'est - et son sentiment religieux s'exalte : il devient de plus en plus mystique. Rentré à Moscou, il rédige la seconde partie des Âmes mortes. Mais son état psychique et physique se dégrade sans cesse. Au début de février 1852, dans un moment de délire, il brûle dans le poêle de sa chambre, tous ses manuscrits inédits, dont la fin de seconde partie des Âmes mortes, semble t-il. Il meurt le 21 février, épuisé par les jeûnes. Il est enterré au cimetière de Novodevitchi à Moscou Russie.
Durée:24h. 34min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:14836
Résumé: Adulé par le peuple anglais, haï par les Français, couvert d'honneurs et mort au combat, Horatio Nelson fut l'ennemi le plus impitoyable que Napoléon Ier eut à combattre. La maladie, les blessures et la perte d'un bras n'empêchèrent pas ce fils de pasteur, mousse sujet au mal de mer et officier malingre servi par une chance insolente, de se forger un destin unique au XVIIIe siècle. La passion amoureuse que lui voua Lady Emma Hamilton, danseuse et épouse d'un ambassadeur, ajouta à la destinée de Nelson le romantisme sans lequel il n'eût été que le vainqueur d'Aboukir et de Trafalgar.
Durée:18h. 52min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:10379
Résumé: Né d'un père fonctionnaire impérial, Honoré de Balzac est mis en nourrice et grandit loin d'une mère qui lui préfère un enfant illégitime. En 1814, sa famille s'installe à Paris. Après des études de droit, Honoré de Balzac entre dans l'étude de clerc de notaire de maître Guillonet Merville. Mais il refuse d'embrasser cette carrière et devient journaliste et romancier. Malgré tous ses efforts, il n'entrera jamais à l'Académie française. Impressionnant par son énergie et sa puissance de travail, Balzac a dominé le XIXe siècle et marqué l'histoire de la littérature. Il est l'inventeur du roman moderne, véritable genre total, à la fois historique, social et privé. 'La Comédie humaine', ensemble romanesque regroupant plus de deux mille personnages est à la fois une peinture réaliste de la société moderne et une tentative de saisir la diversité de l'espèce humaine : se voulant 'le secrétaire de la réalité', l'auteur répertorie les différents groupes sociaux et les étudie à la manière d'un scientifique. Le roman balzacien, qu'il soit adoré ou critiqué, demeure aujourd'hui incontournable ; certains personnages de 'La comédie humaine' comme le père Goriot, Rastignac ou César Birotteau sont devenus de véritables légendes littéraires.
Durée:21h. 22min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:32695
Résumé: Unanimement admirés, les films de Jean Renoir s'accordent mal au portrait jusqu'à présent dessiné de leur auteur, contrastés et divers quand l'homme est présenté d'un seul tenant. Le projet est né de ce constat, du désir de retracer l'histoire d'un des grands acteurs de son siècle, et d'une question jusqu'alors sans réponse : comment un même cinéaste a-t-il pu mettre en scène des classiques aussi dissemblables que Le Crime de M. Lange, La Grande Illusion et La Règle du jeu ou Le Fleuve ? À Renoir, ses admirateurs ont donné toujours raison. Enfant d'un immense peintre, combattant et mutilé de la Première Guerre, dandy fortuné dans les années vingt, proche des communistes dix ans plus tard, puis exilé volontaire à Hollywood, « inventeur » du cinéma aux Indes, « patron » de la Nouvelle Vague, écrivain enfin, tout cela est vrai, mais pourquoi alors refuser d'apprendre qu'au lendemain de la défaite de 1940 il s'habilla en pétainiste, ce après avoir revêtu une panoplie de mussolinien ? Comment refuser d'entendre qu'il livrait à chaque interlocuteur les mots que celui-ci espérait, aussi contraires fussent-ils à ceux prononcés quelques instants avant ? Que la méthode de cinéaste censément inventée par lui répondait à cette vérité qui établit que les théories naissent de la pratique, pas le contraire. Entre autres talents, Jean Renoir possédait celui, remarquable tout autant peut-être, de la communication. Epousant au plus près les soubresauts de son temps, il a inscrit son cinéma dans les pas de l'histoire, avant d'écrire lui-même sa légende et de devenir alors l'acteur d'un seul rôle, le sien. Si sa légende est belle, l'histoire l'est plus encore, qui offre de comprendre mieux un siècle, une personnalité et une œuvre, qui ainsi trouvent à s'accorder enfin.
Durée:18h. 23min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:32696
Résumé: Unanimement admirés, les films de Jean Renoir s'accordent mal au portrait jusqu'à présent dessiné de leur auteur, contrastés et divers quand l'homme est présenté d'un seul tenant. Le projet est né de ce constat, du désir de retracer l'histoire d'un des grands acteurs de son siècle, et d'une question jusqu'alors sans réponse : comment un même cinéaste a-t-il pu mettre en scène des classiques aussi dissemblables que Le Crime de M. Lange, La Grande Illusion et La Règle du jeu ou Le Fleuve ? À Renoir, ses admirateurs ont donné toujours raison. Enfant d'un immense peintre, combattant et mutilé de la Première Guerre, dandy fortuné dans les années vingt, proche des communistes dix ans plus tard, puis exilé volontaire à Hollywood, « inventeur » du cinéma aux Indes, « patron » de la Nouvelle Vague, écrivain enfin, tout cela est vrai, mais pourquoi alors refuser d'apprendre qu'au lendemain de la défaite de 1940 il s'habilla en pétainiste, ce après avoir revêtu une panoplie de mussolinien ? Comment refuser d'entendre qu'il livrait à chaque interlocuteur les mots que celui-ci espérait, aussi contraires fussent-ils à ceux prononcés quelques instants avant ? Que la méthode de cinéaste censément inventée par lui répondait à cette vérité qui établit que les théories naissent de la pratique, pas le contraire. Entre autres talents, Jean Renoir possédait celui, remarquable tout autant peut-être, de la communication. Epousant au plus près les soubresauts de son temps, il a inscrit son cinéma dans les pas de l'histoire, avant d'écrire lui-même sa légende et de devenir alors l'acteur d'un seul rôle, le sien. Si sa légende est belle, l'histoire l'est plus encore, qui offre de comprendre mieux un siècle, une personnalité et une œuvre, qui ainsi trouvent à s'accorder enfin.
Durée:27h. 34min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:23869
Résumé: Des Malheurs de Sophie aux Mémoires d'un âne, les livres de la comtesse de Ségur ont passionné des générations de lecteurs, et pas seulement des plus jeunes. Mais qui se cache derrière ces récits à la fois cruels et humanistes ? Hortense Dufour, en se penchant sur des documents précis, correspondances ou mémoires, nous retrace l'aventure de la fille d'un général russe et d'une mère catholique rigide. D'une grande richesse, ce livre nous entraîne dans un itinéraire captivant : les terres de ses ancêtres tartares, l'incendie de Moscou, l'arrivée à Paris où elle aura huit enfants et se révoltera contre la violence qu'elle aura subie. Hortense Dufour nous invite à partager la vérité d'une femme combative et optimiste, au milieu de la grande Histoire du XIXe siècle.
Durée:15h. 32min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:6765
Résumé: Après une enfance à Metz, Paul Verlaine fait ses études à Paris et trouve un emploi à l'Hôtel de Ville. Il fréquente les salons et cafés littéraires de la capitale et fait la connaissance de nombreux poètes célèbres de son époque. Ces rencontres l'incitent à composer lui aussi des vers. Verlaine est d'un caractère timide, et cette faiblesse est aggravée par des deuils familiaux : il se tourne alors vers la boisson. La rencontre de Mathilde Maute, puis leur mariage en 1870, le détournent un temps de l'alcool. C'est alors que Verlaine croise le chemin d'Arthur Rimbaud dont il tombe littéralement amoureux. Il abandonne sa femme pour suivre Rimbaud en Angleterre et en Belgique. Mais les relations entre ces deux hommes trop différents sont orageuses : en 1873 Verlaine blesse Rimbaud avec un révolver et est condamné à deux ans de prison. Il y compose des poèmes emplis de mysticisme. Verlaine prend de bonnes résolutions mais ne les tient pas : il recommence à boire sitôt sorti de prison. Sa misère matérielle et physique devient de plus en plus profonde. Pourtant sa valeur poétique commence à être reconnue et lui vaut des appuis. En 1894, il est couronné "Prince des poètes" et se voit doté d'une pension. Cela ne l'empêche pas de tomber dans la misère la plus totale. Il meurt en 1896 à Paris.
Lu par:Francine Joxe
Durée:9h. 30min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:21993
Résumé: De la vie brève d'Alain-Fournier, l'histoire a retenu un unique chefs-d'œuvre, Le Grand Meaulnes. Tombé au champ d'honneur à l'âge de vingt-sept ans, le jeune auteur a pourtant laissé derrière lui une grande quantité d'écrits : poèmes, récits, articles, et surtout d'innombrables lettres où l'on peut découvrir, presque au jour le jour, le parcours d'un homme aux prises avec la création d'un univers singulier, tendu vers la recherche de l'absolu. Derrière la figure de l'éternel adolescent rêveur se dessine ici un autre Alain-Fournier, amant passionné, soldat héroïque, journaliste infatigable dialoguant avec les plus grandes plumes de son temps, d'André Gide à Charles Péguy. La rencontre avec Jacques Rivière, son condisciple au lycée Lakanal et futur directeur de la N.R.F., qui épousera plus tard Isabelle, la sœur bien-aimée de l'auteur, la confidente et la complice, fut décisive. Cette amitié exemplaire entre deux esprits de premier ordre suscitera une correspondance, véritable chronique de l'époque en même temps que modèle du genre. Dans cette grande biographie d'Alain- Fournier, Violaine Massenet dresse un portrait charnel et habité de l'écrivain. Au-delà des légendes, elle a cherché à restituer la vérité intime, mais aussi les révoltes et les tentations, de l'auteur du Grand Meaulnes.
Lu par:Paul Allard
Durée:19h. 17min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:20882
Résumé: Du tsar Alexandre Ier, son éternel rival, Napoléon en exil disait à Las Cases: "Il peut aller loin. Si je meurs ici, ce sera mon véritable héritier en Europe." Napoléon est bien mort à Sainte-Hélène, en 1821 ; mais Alexandre le suivit dans la tombe dès 1825, à l'âge de quarante-huit ans. Et sa disparition brutale, survenue dans des circonstances troublantes, ajouta encore au mystère de celui que ses contemporains appelaient le "sphinx ". S'appuyant sur des archives jusque-là négligées et sur des documents inédits, cette biographie éclaire d'une lumière nouvelle le destin complexe d'Alexandre. Marie-Pierre Rey peint ainsi l'enfance du grand-duc, né en 1777, une enfance couvée et régie par sa grand-mère, Catherine II ; elle décrit son accession au trône en 1801, à la mort de son père, le tsar Paul Ier, assassiné sauvagement par des officiers dont Alexandre fut le complice. Cette note tragique qui ensanglante le début de son règne est vite oubliée, tant le bel empereur sait se faire aimer de sa Cour et de son peuple. Mais la volonté de réforme dont témoigne Alexandre est bientôt occultée par son duel avec Napoléon, qui culmine avec l'invasion de la Russie par la Grande Armée et l'incendie de Moscou en 1812. Sur cet échiquier titanesque qu'est alors l'Europe tout entière, le jeune tsar, d'abord craintif face à "Buonaparte", devient une pièce centrale, il est au coeur des manoeuvres diplomatiques qui se succèdent parallèlement au fracas des batailles... et peut ainsi entrer dans Paris, vainqueur, au printemps 1814. La gloire, pourtant, Alexandre en est las : à mesure que les années passent, c'est son salut qui préoccupe toujours plus le tsar, une obsession qui prend d'étranges chemins, puisqu'il envoie à Rome, peu de temps avant de mourir, un émissaire secret chargé de sonder le pape sur le rapprochement des Églises d'Orient et d'Occident. L'enquête de sa biographe dons les archives du Vatican notamment montre que la tentation catholique a bien effleuré le tsar Alexandre... Est-il vraiment mort, d'ailleurs, en 1825 ? Le doute subsiste...
Lu par:MASSON
Durée:32h. 34min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:24505
Résumé: Entre 1929, année de parution de son premier roman Les Indifférents, et 1990 où il meurt, Alberto Moravia observe l'Italie, voyage à travers le monde dont il analyse l'évolution catastrophique et participe à l'élaboration du roman moderne. Écrivain précoce - il a dix-sept ans lorsque, atteint de tuberculose osseuse et immobilisé en sanatorium, il commence à rédiger ce qui est considéré comme un chef-d'oeuvre classique -, il bénéficie d'une notoriété immédiate. Antifasciste, courageux dans ses positions intellectuelles, Moravia est persécuté par les lois raciales avant et pendant la guerre, mais parvient à publier. Ses succès romanesques (Agostino, Le Conformiste, Le Mépris, L'Ennui) donnent lieu à des adaptations cinématographiques qui consolident sa gloire. Grand reporter, il veut comprendre les événements majeurs du xxe siècle: aux États-Unis, en Inde, en Chine, au Japon, en URSS, en Afrique. Il distingue la démarche artistique, qui est une fin en soi, absolue, et l'engagement politique, qui exige un autre type d'action et de parole. Le parcours de sa vie, l'étude de son oeuvre révèlent une personnalité affranchie de ses origines bourgeoises et " normales". "L'anormal, c'était moi", écrit-il. Sa vie affective le lie à trois femmes de tempérament (Elsa Morante, Dacia Maraini, Carmen Llera) et à des créateurs auxquels il est profondément attaché : parmi eux, Pier Paolo Pasolini. Une vie de Moravia ne peut être que l'histoire d'un destin assumé dans sa liberté, mais aussi le reflet du XXe siècle, en Italie et dans le monde. Et c'est ici sa première biographie intellectuelle.
Lu par:Roger Messié
Durée:13h. 40min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:25856
Résumé: Occupe-toi d'Amélie, Un fil à la patte, Feu la mère de Madame... les pièces de Georges Feydeau, régulièrement reprises depuis leur création, sont désormais des classiques du théâtre comique. La Dame de chez Maxim est devenue, plus qu'une pièce à succès, le symbole même d'une certaine vie parisienne du début du siècle. Derrière cette joyeuse unité, une vie chaotique, contradictoire. Une naissance controversée : Georges Feydeau était-il le fils d'Ernest Feydeau, écrivain célèbre en son temps, ami de Haubert et de Gautier, ou du duc de Morny, voire de Napoléon III, pour lesquels Mme Feydeau eut simultanément des bontés ? Une éducation floue, deux passions - le théâtre, mais aussi la peinture (il fut le plus grand collectionneur d'impressionnistes de son temps). Une troisième passion aussi, plus ravageuse : le jeu, où s'engloutit la fortune acquise sur les planches... La traversée d'une époque qui va de Flaubert à Sacha Guitry, Cocteau et Tristan Bernard, et du théâtre à son zénith aux débuts du cinéma. L'itinéraire d'une vie qui passe du donjuanisme triomphant aux amours interdites. Bref, un personnage insoupçonné.