Contenu

Quatre petits bouts de pain: des ténèbres à la joie

Résumé
Ce livre n'est pas un témoignage sur la Shoah, mais une méditation sur la vie. À seize ans, Magda Hollander-Lafon a été plongée dans un monde de ténèbres : juive hongroise, elle a été déportée à Auschwitz-Birkenau en 1944 avec sa famille, qui y a péri. Arrachées à cette expérience de la mort, ces pages sont nées d'une longue traversée tissée de renaissances. La première fut le don de quatre petits bouts de pain offerts à l'adolescente par une mourante dans le camp. L'homme est capable du pire, mais c'est au meilleur qu'appelle Magda Hollander-Lafon, c'est-à-dire à la joie. Une joie spirituelle ravie à la désespérance, volée à l'enfer qui a failli l'engloutir, nourrie par une vie de foi et de rencontres d'âme à âme. Une joie dont elle partage ici toute la fécondité et qui resplendit en un vibrant appel à devenir créateur de sa vie.
Genre littéraire: Biographie/témoignage
Durée: 2h. 44min.
Édition: Paris, Albin Michel, 2012
Numéro du livre: 19127
ISBN: 9782226240705
CDU: 849.4

Documents similaires

Durée:7h. 57min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:15891
Résumé: Primo Levi avait été chargé en 1945, avec un autre déporté, de rédiger un rapport technique sur le fonctionnement du camp d'extermination d'Auschwitz pour les Alliés. Ce travail lui servira de base pour la rédaction de Se questo è un uomo. Il lui fut difficile de trouver un éditeur italien. Finalement le livre parut en 1947, publié à 2 500 exemplaires et passa inaperçu. Ce n'est qu'à la publication de son second livre La Trêve (La Tregua), en 1963, que Primo Levi fut remarqué, et que Se questo è un uomo trouva sa place et fut traduit en de nombreuses langues. Ce n'est qu'en 1987 qu'il fut traduit en français Si c'est un homme raconte l'expérience des camps d'extermination des juifs, vécue par l'auteur, pendant la Seconde Guerre mondiale. Il explique, à partir de son quotidien dans le camp, la lutte et l'organisation pour la survie des prisonniers. Tout au long de ce récit, Primo Levi montre les horreurs de la déshumanisation des camps.
Durée:1h. 13min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:14154
Résumé: Présentation de l'éditeur : Dans les premières années de sa carrière, Georges Moustaki fait la connaissance de Siegfried Meir, qui chante sous le pseudonyme de Jean Siegfried. Ils ont le même âge, ils se ressemblent. Il faudra des années que Siegfried confie à son ami ses souvenirs tragiques. Juif, d'origine roumaine, il a connu la déportation où toute sa famille a péri. Georges Moustaki, dont l'enfance à Alexandrie a été marquée par une profonde tolérance entre les diverses communautés, a consigné le récit de Siegfried. Entre celui qui a connu la persécution et celui qui a pu grandir dans un univers préservé, se tisse un dialogue : l'un veut savoir et l'autre comprendre. L'un recueille les échos d'un destin qui aurait pu être le sien, l'autre, en la racontant, cherche à exorciser son histoire.
Lu par:Roger Messié
Durée:5h. 45min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:21004
Résumé: L'auteur poursuit son témoignage sur Buchenwald où il a été interné. Il parle de ses compagnons, surtout de celui dont il a failli prendre l'identité.
Durée:9h. 51min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:19680
Résumé: Le récit n'est pas un roman, c'est l'exposition d'un journal tenu par Monique Barbey entre 1943 et 1948, découvert par son fils et édité par les soins de ce dernier. En 1942, Monique Bierens de Haan s'engage dans l'Armée néerlandaise en exil aux côtés de son époux. Elle rencontre à Londres le général Koenig, héros de la France Libre et vainqueur de la bataille de Bir-Hakeim. Elle en tombe amoureuse et expose cette situation dans les lignes datées du 20 juillet 1944 : « C'est la foudre qui m'a frappée. Je suis clouée sur ce banc et mon cœur s'arrête de battre. Je ne bouge plus et retiens mon souffle, craignant d'avoir compris. Personne ne m'avait jamais dit ainsi qu'il m'aimait. » L'embarras est grand pour Monique, le dilemme moral est à son comble. Tout est alors susceptible de contrarier la réalisation de cet amour fou, insensé : aimer un général, en pleine guerre, au cœur des cercles diplomatique et militaire, dans lesquels Monique et Pierre Koenig évoluent quotidiennement. Consciente de ces obstacles, Monique se console : elle n'est pas seule et y voit une confirmation de ses convictions : « Pourquoi nous sommes-nous rencontrés puisque nous devrions ne plus nous revoir ? Pourquoi ? Pour nous redonner à tous deux du courage et de la foi. J'en suis sûre. Foi en Dieu, foi en nous-mêmes, courage chaque jour renouvelé puisque nous ne sommes plus seuls. » Le récit fourmille d'épisodes heureux, décevants, tragiques ; ce peuvent être des rendez-vous secrets dans les hôtels de Londres ou de Paris, des doutes sur leur relation - on n'ose parler de liaison tant le terme apparaît impropre - des rebonds et fluctuations sur l'intensité de leurs espérances respectives. C'est pourtant le réalisme qui l'emporte. Au nom de la morale, de la fidélité, à cause des impératifs d'une guerre, d'un pays à servir, la France, et d'une certaine idée de la morale chrétienne : « La solution, elle se trouve en nous, ou plutôt hors de nous, en Dieu. C'est la foi aveugle et l'espoir qui doivent nous guérir de nos pires détresses. »
Lu par:Michel Joyet
Durée:9h. 9min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:13572
Résumé: Dans sa première édition, en 1959, le Comité international d'Auschwitz présentait ainsi ce livre : « Rudolf Hoess a été pendu à Auschwitz en exécution du jugement du 4 avril 1947. C'est au cours de sa détention à la prison de Cracovie, et dans l'attente du procès, que l'ancien commandant du camp d'Auschwitz a rédigé cette autobiographie sur le conseil de ses avocats et des personnalités polonaises chargées de l'enquête sur les crimes de guerre nazis en Pologne. Conçu dans un but de justification personnelle, mais avec le souci d'atténuer la responsabilité de son auteur en colorant le mieux possible son comportement, celui de ses égaux et des grands chefs SS, ce document projette une lumière accablante sur la genèse et l'évolution de la "Solution finale" et du système concentrationnaire. Ce compte rendu sincère représente l'un des actes d'accusation les plus écrasants qu'il nous ait été donné de connaître contre le régime dont se réclame l'accusé, et au nom duquel il a sacrifié, comme ses pairs et supérieurs, des millions d'êtres humains en abdiquant sa propre humanité. » La préface de Geneviève Decrop (auteur de l'ouvrage "Des camps au génocide : la politique de l'impensable", PUG, 1995) replace en perspective ce texte fondamental. Et dans la postface inédite à cette édition de poche, elle montre en quoi les avancées récentes de l'historiographie de la Shoah renouvellent la portée de sa lecture.
Lu par:Michel Joyet
Durée:2h. 14min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:13278
Résumé: Un jour de mars 1942, dans une bourgade des Carpates, quand la neige commençait à rouiller, la Gestapo arrêta deux cents résistants polonais, ouvriers pour la plupart. Parmi eux se trouvait un étudiant de l'Université de Cracovie, un jeune poète ambitieux. C'était moi. Il ne serait pas bienséant de relater les jours et les semaines qui ont suivi. Il suffirait d'écrire plusieurs fois le mot Gestapo, Gestapo, Gestapo... D'ailleurs, je n'ai gardé, aucun souvenir de ce temps défunt... C'est au camp d'extermination d'Auschwitz que j'ai paradoxalement retrouvé ma pensée indocile et cela grâce au Kommando Schlosserei. Fils d'un ouvrier métallurgiste, je connaissais outils et métaux. Ce fut ma chance de pouvoir travailler dans un grand atelier, à l'abri de la pluie et de la froidure meurtrières. On y coulait les grilles destinées aux fours crématoires, on y fabriquait les lampadaires d'appartements pour les officiers SS, et même de grosses chevalières en or que moulaient pour eux nos ferronniers d'art. De ces trois années d'enfermement, ma mémoire a sauvé de l'oubli des moments qui allaient au-delà du scénario manichéen des rôles partagés entre victimes et bourreaux. Pendant les cinquante années qui ont suivi ma libération à Bergen-Belsen, je me suis tu tandis que mes compagnons rescapés racontaient mille histoires véridiques sur les bons et les méchants. Aujourd'hui, c'est mon tour. A toi, ami lecteur, je livre cette écriture. Je voudrais que tu la trouves belle et fraternelle.
Durée:4h. 12min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:39581
Résumé: Déportée au camp d'Auschwitz-Birkenau à l'âge de 15 ans, M. Loridan-Ivens relate comment son expérience de condamnée a pu la transformer en un être aimant et aimé, une fois libérée dans le Paris d'après-guerre. Devenue actrice et scénariste, elle livre un témoignage sensible.
Durée:10h. 45min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:67547
Résumé: "C'est Mauthausen qui m'a défini comme homme, je suis encore un homme du camp". Iakovos Kambanellis (1922-2011), écrivain, dramaturge, et souvent considéré comme le père du théâtre grec contemporain, a été déporté à Mauthausen de 1943 à 1945. Le récit de ses années de camp et des mois qui ont suivi sa libération en mai 1945 par les Américains est paru en Grèce en 1963, la même année que La Trêve de Primo Levi en Italie et Le Grand Voyage de Jorge Semprun en France. Par son réalisme, sa narration vive et précise, Mauthausen est un tableau hallucinant où alternent les tragiques années de camp, les souffrances endurées, l'inhumanité, la logique infernale des SS, et les mois d'après la libération dans le chaos d'un monde disloqué où tout est joie, espoir et stupéfaction de réapprendre simplement à vivre. Témoignant autant de l'expérience personnelle de l'auteur que de celle de ses codétenus, mêlant le malheur et la folie, le grotesque et l'absurde, Eros et Thanatos, Mauthausen laisse au lecteur une intense impression d'humanité tant il exprime une expérience aux limites de l'indicible, métamorphosée en chant de résistance et de vie exceptionnel
Durée:1h. 52min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:65844
Résumé: "Moi-même je le raconte, je le vois, et je me dis c'est pas possible d'avoir survécu..." Arrêtée par la Gestapo en mars 1944 à Avignon avec son père, son petit-frère de douze ans et son neveu, Ginette Kolinka est déportée à Auschwitz-Birkenau : elle sera seule à en revenir, après avoir été transférée à Bergen-Belsen, Raguhn et Theresienstadt. Dans ce convoi du printemps 1944 se trouvaient deux jeunes filles dont elle devint amie, plus tard : Simone Veil et Marceline Rosenberg, pas encore Loridan – Ivens. Aujourd’hui, à son tour, Ginette Kolinka raconte ce qu’elle a vu et connu dans les camps d’extermination. Ce à quoi elle a survécu. Les coups, la faim, le froid. La haine. Les mots. Le corps et la nudité. Les toilettes de ciment et de terre battue. La cruauté. Parfois, la fraternité. La robe que lui offrit Simone et qui la sauva. Que tous, nous sachions, non pas tout de ce qui fut à Birkenau, mais assez pour ne jamais oublier ; pour ne pas cesser d’y croire, même si Ginette Kolinka, à presque 94 ans, raconte en fermant les yeux et se demande encore et encore comment elle a pu survivre à "ça"...
Durée:7h.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:14277
Résumé: De mère vietnamienne et de père français, Denise Affonço était promise à une existence paisible au Cambodge jusqu'à ce que les Khmers rouges fassent basculer sa vie. En avril 1975, les autorités françaises rapatrient leurs ressortissants. Denise Affonço fait le choix de rester aux côtés de son mari, chinois et communiste convaincu, espérant que les Khmers rouges mettront fin aux cinq années de guerre civile contre la république khmère pro-américaine corrompue.
Durée:23h. 1min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:33360
Résumé: "Je rencontrais une écriture qui crevait la surface protectrice de la vie pour toucher l'âme, le corps qui souffre ce qu'un être humain ne doit pas souffrir. Les mots peuvent dire ce qu'il est à peine supportable de voir, et de concevoir. Et ils peuvent ramener l'amour que Charlotte Delbo avait eu pour toutes celles, ceux qu'elle avait vu souffrir. La lucidité, la capacité de dire et d'écrire était là. Une langue pouvait rendre ce qui avait eu lieu. Le trou que faisait dans notre humanité la catastrophe d'Auschwitz, un écrivain me donnait le moyen de le raccommoder avec une oeuvre qui en faisait le récit. Elle avait cherché la beauté de la langue dans le terrible des mots ciselés en arrêtes coupantes. Elle les disait avec la douceur qui prend quand l'au-delà de la douleur est atteint. Elle l'écrivait des années plus tard, ouvrait les images restées, elle interrogeait avec liberté les souvenirs au moment où elle les écrivait, elle découvrait la vie retrouvée" G.D
Durée:2h. 39min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:70059
Résumé: Un témoignage fort sur la déportation et les chemins de la libération. Après une enfance heureuse en Pologne au sein d'une famille juive, Elie Buzyn va subir l'indicible : sa déportation à 11 ans et l'assassinat des siens ; le ghetto de Lodz, Auschwitz à 15 ans, la marche de la mort, Buchenwald. Lorsqu'il est libéré à 16 ans, il ne parle que le polonais, le yiddish, et l'hébreu. Comment retourner à la normale ? Après avoir frôlé la mort, connu un état de sous-nutrition extrême, la libération et le retour à la vie sont complexes. La traversée de la frontière entre deux milieux sera pour lui un temps crucial qui aura duré des décennies… Ses expériences passées continuent d'exister en lui, en un magma éruptif qui peut surgir à tout instant. Mais il a agi, résisté, et réappris à vivre. Le chaos libère une grande source d'énergie qui lui a permis de développer une créativité de la vie où rien ne pouvait lui paraître insurmontable. Encouragé par les voix du passé et par le soutien de leurs morts, il a tenté de reconstruire ailleurs ce qui a été brisé. Il livre le récit d'un étrange périple passant par la France, la Palestine, l'Algérie. Chirurgien-orthopédiste, il s'engagera auprès des laissés pour comptes et des victimes que les nazis avaient voulu torturer et éliminer : témoins de Jehova, malades psychiatriques, personnes très âgées,... parfois dans des conditions difficiles, sans infrastructures sanitaires. Un parcours unique et atypique, éclairé par le regard d'Etty Buzyn, son épouse, écrivain et psychanalyste.