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Le Condottière: roman

Résumé
Gaspard Winckler, le héros de ce roman, s'est voué depuis des mois à réaliser un faux Condottière qui rivalise à tout point de vue avec celui du Louvre, peint par Antonello de Messine en 1475. Prince des faussaires, il n'est pourtant que le simple exécutant d'un commanditaire, Anatole Madera. Tel un roman policier, la première page du livre s'ouvre sur l'assassinat de Madera par Winckler. Pourquoi ce meurtre ? Pourquoi Gaspard Winckler a-t-il échoué dans son projet d'égaler Antonello de Messine ? Que cherchait-il en devenant un virtuose du faux ? Que voulait-il capter dans l'image de maîtrise et d'énergie donnée par le visage de ce guerrier ? Pourquoi vit-il l'assassinat de Madera comme une libération ?
Durée: 5h. 31min.
Édition: Paris, Ed. du Seuil, 2012
Numéro du livre: 18665
ISBN: 9782021030532
Collection(s): La librairie du XXIe siècle

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Lu par:Daniel Martin
Durée:13h. 6min.
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Durée:8h. 6min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:37199
Résumé: Etude ethnolinguistique de l'histoire des langages secrets dans l'histoire. Jargons criminels ou langues sacrées, tous ces dialectes ont pour but de cacher le sens aux communs des mortels, jouant le sens et le son des mots l'un contre l'autre.
Lu par:Manon
Durée:9h. 29min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:37613
Résumé: Il arrive que la presse n’ait pas bonne presse. Ce fut le cas, il y a cinquante ans, durant les événements de mai et juin 1968. On vit alors fleurir des affiches qui ne faisaient pas dans la nuance. L’une montrait une bouteille de poison accompagnée de cette mise en garde : « Presse. Ne pas avaler. » Une autre rendait un verdict sans appel : « Toute la presse est toxique. » D’autres encore, visant l’audiovisuel public, présentaient un policier casqué avec ce commentaire : « La police vous parle tous les soirs à 20 h. » Or, au même moment, on pouvait trouver dans les librairies un livre qui contredisait cette vision uniforme d’une presse ligotée et de journalistes asservis. Ce livre, c’est celui-ci, La Presse, le Pouvoir et l’Argent de Jean Schwœbel, sorti aux Éditions du Seuil précisément en ce printemps 1968. La nouvelle édition de cet ouvrage pionnier permet de mettre en évidence l’actualité d’une tradition, celle de rédactions se battant pour l’indépendance de leurs médias. « Résister, c’est créer. Créer, c’est résister » : cette formule a souvent inspiré la génération de la Résistance, celle de Jean Schwœbel et de ses collègues, dont les combats inauguraux nous aident, aujourd’hui, à inventer les réponses qui manquent. L’un des grands mérites de ce livre est de nous transmettre cette énergie vitale. Il fait plaisir, en nos temps saisis par les peurs et, hélas, travaillés par les haines, d’y lire un éloge intraitable du non-conformisme. Jean Schwœbel n’hésite pas à plaider pour une presse qui inquiète ses lecteurs, les dérange et les bouscule. Une presse qui préfère les politiser au sens le plus noble du terme, de souci du commun et de l’autre, plutôt que de les divertir et de les distraire.
Lu par:Jean Frey
Durée:5h. 43min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:35183
Résumé: Pourquoi, dans les mythes grecs de métamorphoses végétales, les jeunes filles sont-elles transformées en arbres, tandis que les garçons donnent en mourant naissance à de jolies fleurs ? Cette question, point de départ du livre, est d’abord déterminée par la langue française, qui veut que la fleur soit un nom féminin et que l’arbre soit masculin. L’étonnement est peut-être moins grand pour un Italien habitué à penser les fleurs au masculin. Et que dire des langues qui prudemment font appel au neutre ? Mais chacun pense dans sa langue. De fait nos noms de fleur font alterner les deux genres. À côté de la rose, paradigme du féminin depuis rosa – rosam – rosae… combien de lis, de narcisses et de glaïeuls dans nos jardins ? De roses d’ailleurs (neutre en grec : rhodon) il ne sera pas question, non plus que de marguerites, ni en tant que fleurs ni en tant que filles. Et, si l’on creuse un peu, les « jeunes filles en fleurs » se révèlent plus garçonnières encore que dans le récit proustien. Françoise Frontisi-Ducroux raconte des mythes anciens où des jeunes gens, filles et garçons, exposés au désir amoureux des dieux, se transforment en plantes. Syrinx poursuivie par le dieu Pan devient une brassée de roseaux. Hyacinthe, malencontreusement frappé par le disque de son amant, Apollon, meurt en faisant naître une jacinthe. Daphné, Myrrha, Narcisse, Adonis et quelques autres connaissent un sort semblable où le tragique s’associe à l’érotique