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Georges Bizet: 1838-1875

Résumé
Qui était l'auteur du plus célèbre opéra français dans le monde, admiré très vite par Nietzsche et Conrad, Tchaïkovski et Wagner ? Sa brève carrière tient entre deux chefs-d'oeuvre aveuglants : la Symphonie en ut, composée à dix-sept ans, et Carmen, dont la France frileuse de 1875 a sanctionné le caractère scandaleux par un échec, lors de sa création, sans que Bizet, mort tout de suite après, ait pu assister au triomphe immédiat de l'opéra, partout à l'étranger. Dans l'intervalle, une suite de concessions, comme il l'a lui-même avoué.
Genre littéraire: Biographie/témoignage
Durée: 15h. 26min.
Édition: Paris, Gallimard, 1999
Numéro du livre: 17474
ISBN: 9782070748037
Collection(s): NRF biographies
CDU: 780.92 A/Z

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Durée:27h. 59min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:23235
Résumé: Photographies, manuscrits, notes, correspondances, petits mots laissés sur une table, extraits de textes accompagnant les images, comme des légendes griffonnées sur les pages d'un album de famille… Autant d'éléments juxtaposés, qui composent une partition d'où émerge la figure d'un être profond, et la construction d'une œuvre. L'enfance, la mère, l'adolescence, l'écriture, l'Indochine, les livres et l'amour, le théâtre, le journalisme, Trouville et la rue Saint-Benoît, l'amitié, la douleur et la solitude… Tout est là. Qui donne furieusement envie de relire les romans de Duras, de voir ses films, de se plonger avec délices dans l'œuvre de ce grand écrivain. "Je n'ai jamais menti dans un livre.", voilà par quelle citation Laure Adler a choisi de commencer. Manière de rappeler que c'est là avant tout qu'il faut chercher la vérité de Duras. Un très bel hommage.
Durée:22h. 28min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:27585
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Durée:17h. 32min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:25375
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Lu par:Roger Messié
Durée:33h. 14min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:22917
Résumé: Pierre Mendès France (1907-1982) est, avec le général de Gaulle, le seul grand acteur de la vie publique qui, dans la seconde moitié du XXe siècle, a suscité un mythe. Sa trace dans l'Histoire ne se limite pas à son bref passage au pouvoir de juin 1954 à février 1955, sept mois et dix-sept jours marqués par le règlement de la guerre d'Indochine et le début du processus d'indépendance de la Tunisie. Le rayonnement et l'influence de cet homme de gauche réaliste se sont exercés bien au-delà de sa famille politique d'origine. Pour plusieurs générations de hauts fonctionnaires, de cadres dirigeants, d'intellectuels et de citoyens anonymes, Mendès France a été une référence morale. Si de Gaulle avait une certaine idée de la France, lui incarnait une certaine idée de la République, avec pour principes le souci du bien commun, le respect de l'adversaire, la volonté de dire toujours la vérité. S'écartant d'une légende simplificatrice, Eric Roussel est parti à la recherche de cet homme courageux, complexe, attachant, quelquefois paradoxal. De ses débuts de jeune élu radical en Normandie à ses relations passionnelles avec de Gaulle et compliquées avec François Mitterrand, maints épisodes que l'on croyait connus apparaissent sous un jour nouveau, tandis que se révèle un être sensible, très marqué par le procès inique que lui intenta le régime de Vichy, et plus d'une fois en proie au doute. Fondé sur une vaste enquête dans les archives françaises et étrangères, les témoignages de proches de Mendès France et ses écrits inédits les plus intimes, ce livre éclaire un destin d'exception profondément ancré dans la mémoire nationale.
Lu par:Roger Messié
Durée:33h. 14min.
Genre littéraire:Histoire/géographie
Numéro du livre:25516
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Durée:2h. 53min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:65490
Résumé: Il aura fallu trente ans pour que Clémentine Autain écrive sur sa mère, la comédienne Dominique Laffin, morte en 1985. Clémentine en avait 12 et déjà un long et douloureux chemin avec cette mère en souffrance, égarée, incapable de prendre soin de sa fille. Clémentine Autain s’est construite en fermant la porte aux souvenirs, en opposition avec cette mère dont, petite fille, elle avait parfois dû s’occuper comme d’un enfant. Aujourd’hui, elle n’occulte rien, dit avec justesse le parcours tragique d’une femme radieuse et brûlée, passionnée de vie, actrice magistrale, féministe engagée mais dévorée par ses angoisses et prise au piège d’une liberté dangereuse. Dites-lui que je l’aime : dans ce récit poignant dont le titre rappelle le film éponyme, Clémentine Autain rend justice à une figure oubliée des uns, culte pour les autres. Elle retrouve ce qu’elle lui doit, son féminisme, sa propre maternité peut-être. Et malgré l’âpreté des souvenirs, elle écrit un récit d’une grande douceur, une lumineuse lettre d’amour.
Durée:2h. 14min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:38106
Résumé: Dans Un voile de coton, Amélie Plume obéit à un irrésistible appel vers la terre de ses origines. Elle décide de s’en aller le plus souvent possible loin de sa grise capitale, avec le train, le car, la voiture. Rendre visite à ces petits villages et ces vastes campagnes jurassiennes où elle n’a plus mis les pieds depuis longtemps lui procure une joie profonde et inattendue. Alors son alerte monologue en basse continue se teinte de commentaires de voyage dont la palette va du grand bon sens à l’autoironie la plus cocasse. Son entrain l’amène pourtant à déterrer des souvenirs enfouis « dans une purée de pois », qui, finalement, la conduisent à se mettre en chambre et regarder en face son enfance et sa mère. La seconde partie de ce livre leur est consacrée, avec une honnêteté qui émeut. Du cocon fusionnel « comme dans une poche de kangourou » avec cette mère si douce et sévère à la déchirure d’avec cette femme à l’ancienne, voici le retour d’une féministe à l’enfance, là où l’amour maternel, lorsqu’il est trop fort, peut être source d’une sourde violence.
Durée:3h. 20min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:35807
Résumé: « J’ai aimé ma mère, follement. Je l’ai cajolée, protégée. Je lui chantais des comptines de couleur, bleue, ou rose selon l’humeur, pour la rassurer. Je l’épaulais lors de ses chagrins d’amour, j’assistais, déboussolée, à ses crises de manque. J’étais parfois la mère de ma mère… Pourtant, je l’admirais plus que quiconque, je ne l’aurais à aucun moment échangé contre une autre. Maman, elle n’avait pas peur de se bagarrer avec ses pieds et ses mains, ni de claquer la porte aux nez de ses amants. Maman, elle partait en pleine nuit faire la fête, elle m’emmenait dans des dîners de grands en plein Saint-Germain des Prés, à la Coupole ou au Flore, alors que nous vivions dans de petits appartements faits de bric et de broc. Ma mère était bohème. Elle était mon ciel et ma terre. Elle était mon Ode. Tout un poème. » La comédienne retrace la vie bohème de sa mère, entre les chagrins d'amour et les grands dîners du côté de Saint-Germain-des-Prés. Premier roman. ©Electre 2017
Durée:5h. 27min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:33891
Résumé: Elle est la seule personne qui ne l'a jamais quittée, de Sofia à Paris, de Paris à Los Angeles. Tout tenait par elle. Grâce à elle. Parce qu'elle était là. Toujours. Sylvie Vartan a retrouvé le journal intime de sa mère, Ilona. Elle a rassemblé toutes les notes qu'elle avait prises après chacune de leurs conversations. Puis elle a composé cet hommage bouleversant à cette femme qui aura été tout pour elle : le pilier, l'alliée, le secours. Lorsqu'en 1952 ils ont décidé de fuir l'enfer du communisme et de vivre à Paris, les Vartan ont logé dans une petite chambre d'hôtel du quartier des Halles. Pendant trois ans, le père a dormi avec son fils, et Sylvie a partagé le lit de sa mère. C'est là, sans doute, dans ces années où Sylvie Vartan a vu sa mère tomber de fatigue sans jamais se plaindre, que ce lien unique s'est formé. Aujourd'hui, dans son livre, tout lui revient. Et on se laisse submerger par la puissance de cet amour maternel.
Lu par:Myriam Dibot
Durée:5h. 13min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:36500
Résumé: "Quand je t'ai retrouvée, morte, j'aurais dû te cracher à la figue", écrit l'auteur en parlant à sa mère. Comme l'a écrit Elisabeth Badinter, l'amour maternel n'est en rien naturel. Pour Edith Reffet, l'auteur de Ma mère, il n'est pas au rendez-vous. Dans ce récit, elle raconte son enfance et ses relations avec une mère, institutrice, qui commence par l'abandonner alors qu'elle n'a qu'un jour. C'est en ayant le courage de la fuir dès qu'elle a 20 ans qu'elle évitera d'être détruite par la diabolique énergie négative d'une mère qui finira par la déshériter après l'avoir déclarée morte à l'hôpital.
Durée:3h. 9min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:39335
Résumé: « On écrit pour comprendre ce que l’on ne comprend pas. Quand j’écrivais Vie de ma voisine, mon héroïne me parlait de sa mère. Elle me racontait ses mots, elle évoquait ses gestes. L’amour d’une mère. Je mesurais mon ignorance dans ce domaine. Ma mère n'en savait ni les mots ni les gestes. Je suis donc partie sur les traces d'une petite fille grecque et arménienne et de sa mère, danseuse orientale et apatride, à Paris dans les années 20. Ma mère ne voulait rien savoir de son passé. Il a fallu que j’enquête et que je l’invente. Que je trouve les mots pour la retrouver. C’est ce livre, Le chagrin d’aimer. Je suis passée par la cour du roi de Grèce et par les collines de Fiesole. Par un atelier d’écriture, une maison de retraite, plusieurs voitures, un supermarché, des quantités de paquets de gauloises, une machine à écrire. Autant de circonstances, par-delà les guerres, les destructions, les irrémédiables pertes, où ma mère se battait avec ce qui fait la vie ordinaire : la nourriture, l’argent, le travail, l’amour. J’ai tenté d’en savoir un peu plus sur elle, sur moi. Chemin faisant, j’ai compris que ce n’était qu’un début. »
Durée:8h. 55min.
Genre littéraire:Biographie/témoignage
Numéro du livre:34979
Résumé: Julie est allongée sur la table d'examen d'un médecin. Elle n'a pas douze ans, elle est maigre, elle est faible. Il est 4 heures de l'après-midi et elle n'a toujours pas été autorisée à manger quoi que ce soit. À côté d'elle, sa mère semble étrangement excitée. Elle est sur le point de suggérer une opération à coeur ouvert pour sa fille...Depuis son plus jeune âge, Julie est une enfant fragile qui passe plus de temps en consultations que sur les bancs de l'école. Pourtant, ce mal étrange dont elle souffre, et que seule sa mère sait décrire, ne trouve pas de remède, en dépit des médicaments ingurgités, des traitements infligés et des innombrables spécialistes interrogés...Tout simplement, parce que Julie n'est pas malade... Elle est victime du syndrome de Münchhausen par procuration. Ma mère, mon bourreau est le récit de son enfance, volée par une mère souffrant d'un besoin maladif d'attention. Un récit sans fard. Un témoignage poignant.