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Les animaux célèbres

Résumé
Longtemps délaissé par les historiens, abandonné aux recueils d'anecdotes et à la « petite histoire », l'animal est aujourd'hui un objet d'étude à part entière. Celle-ci se situe même à la pointe de la recherche et au carrefour de plusieurs disciplines.En prenant l'exemple de quarante animaux célèbres (à un titre ou à un autre), Michel Pastoureau met en valeur tout ce que l'étude des rapports entre l'homme et l'animal peut apporter à l'histoire sociale, économique, religieuse, culturelle et symbolique. Chaque chapitre est consacré à un animal et se compose de deux parties : un exposé des faits et des traditions le concernant, et un commentaire historique s'efforçant d'en cerner le contexte et les enjeux. Parmi les animaux étudiés, certains ont réellement existé (les éléphants d'Hannibal, la bête du Gévaudan), d'autres sont empruntés à la Bible (l'arche de Noé, la baleine de Jonas) ou à la mythologie (le Minotaure, le cheval de Troie), d'autres encore à la littérature (Renart) et aux images (Mickey, Donald), d'autres enfin au monde des emblèmes (le léopard anglais), des objets (l'ours en peluche) et des rêves (le monstre du loch Ness).
Genre littéraire: Histoire/géographie
Durée: 8h. 2min.
Édition: Paris, Arléa, 2008
Numéro du livre: 16115
ISBN: 9782869598270
Collection(s): Arléa-poche
CDU: 398.369

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Résumé: Certains en possèdent déjà : les animaux de compagnie, les espèces protégées et les animaux d'élevage. Mais les droits que nous leur avons consentis sont minimaux et incohérents. Nous traitons différemment les chiens, que nous considérons comme des membres de la famille, et les cochons, réduits au rang d'objets produits en masse et abattus dans d'indignes conditions. Pourtant cochons et chiens présentent une sensibilité et une intelligence similaires. Comment en sommes-nous venus à les classer dans des catégories si différentes ? C'est que nous sommes spécistes. Le terme, peu connu en France, fera bientôt partie de notre vocabulaire. A l'instar du racisme et du sexisme, dont il poursuit la logique. Le spécisme consiste à traiter différemment, et sans la moindre raison valable, deux espèces qui présentent les mêmes caractéristiques. Tout comme nous avons longtemps dénié aux femmes les mêmes droits que les hommes. L'affirmation de l'antispécisme sera celle de l'animalisme, un mouvement philosophique qui promeut la nécessité d'accorder des droits à tous les animaux, en raison de leur capacité à souffrir. Loin d'être anecdotique, l'animalisme incarne le mouvement idéologique le plus révolutionnaire ; pour la première fois depuis 2000 ans, il entend sortir nos systèmes de pensée occidentaux de leur logique anthropocentriste et reconnaître que nous, qui sommes des animaux, avons des obligations morales à l'égard de nos cousins. Surtout, l'animalisme s'inscrit dans une logique d'écologie politique, éloignée de celle incarnée dans les élections. Non plus une écologie superficielle, qui se soucie seulement de préserver les écosystèmes, les ressources et quelques espèces en péril, mais une écologie profonde, qui repense complètement la place de l'homme dans le monde. Pour que ce dernier ne vive plus en parasite, mais en symbiose avec toutes les formes de vivant. Cela oblige à une refonte de nos institutions et à briser la vision à court-terme du temps politique. Cela nous oblige aussi à une réforme intellectuelle qui remette en question la notion de " profit ". Le capitalisme, le socialisme, le communisme, le néo-libéralisme sont aujourd'hui discrédités, si ce n'est dépassés.
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Résumé: Doris Lessing nous raconte, dans Les Chats en particulier, deux chattes, la grise et la noire, deux caractères inconciliables, deux rivales qui ont vécu sous son toit. La célèbre romancière a su rendre magnifiquement la complexité de leurs rapports : entre elles, avec les autres chats, comme de leurs relations avec les humains. Elle déchiffre le sens caché de leurs comportements ; leurs pantomimes d'offrande ou de refus, de coquetterie ou de blâme, de volonté de puissance. Elle découvre des équivalences humaines à leur émotivité, sans oublier de tenir compte de ce qui revient à l'instinct, à l'hérédité...
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Résumé: Dans l'imaginaire européen, quelques animaux jouent un rôle plus important que les autres et forment une sorte de « bestiaire central ». Le loup en fait partie et en est même une des vedettes. Il occupe déjà cette place dans les mythologies antiques, à l'exemple de la louve romaine, qui a nourri Romulus et Rémus, du loup Fenrir, destructeur du panthéon nordique, et des nombreuses histoires de dévorations, de métamorphoses et de loups-garous. Ces derniers sont encore bien présents au Moyen Âge, même si la crainte du loup est alors en recul. Les bestiaires dressent du fauve un portrait négatif et le Roman de Renart en fait une bête ridicule, bernée par les autres animaux et sans cesse poursuivie par les chasseurs et les paysans. La peur du loup revient à l'époque moderne. Les documents d'archives, les chroniques, le folklore en portent témoignage : désormais les loups ne s'attaquent plus seulement au bétail, ils dévorent les femmes et les enfants. L'étrange affaire de la Bête du Gévaudan (1765-1767) constitue le paroxysme de cette peur qui dans les campagnes ne disparaît que lentement. Au xxe siècle, la littérature, les dessins animés, les livres pour enfants finissent par transformer le grand méchant loup en un animal qui ne fait plus peur et devient même attachant. Seuls la toponymie, les proverbes et quelques légendes conservent le souvenir du fauve vorace et cruel, si longtemps redouté.