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Les années bienheureuses du châtiment

Résumé
Un collège de jeunes filles en Suisse, en Appenzell. Une atmosphère d'idylle et de captivité. Arrive une " nouvelle " aux yeux sévères, cheveux raides comme des lames ; parfaite, comme si elle avait déjà tout vécu. Attirée par cette figure, la narratrice découvre la fragile frontière entre la perfection et la folie. Roman d'apprentissage d'une grande intensité psychologique, Les années bienheureuses du châtiment offre une vision pudique et généreuse d'une adolescence parfois nourrie de cruauté.
Durée: 2h. 47min.
Édition: Paris, Gallimard, 1992
Numéro du livre: 15234
ISBN: 9782070724154
Collection(s): Du monde entier

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Résumé: Aloys (prénom d'emprunt), ouvrier-vigneron très connu dans les bistrots de Cortaillod et de Boudry, disparaît mystérieusement une nuit d'octobre 1960. Accident? Meurtre? Dans l' Au-delà depuis cinquante ans, Aloys nous raconte sa vie, ses rencontres sur Terre. Dans l' Au-delà, il se forme un petit groupe d'âmes flottantes, toutes liées, par hasard, au tragique destin d' Aloys. Le temps là haut est infini. Alors ce groupe se distrait en se racontant des anecdotes de la vie neuchâteloise des années 1945 à 1960, parfois drôles, parfois dramatiques.
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Résumé: Zakir n’a plus de pieds. On les lui a coupés. L’autorité, pour être précis son représentant local, a ordonné qu’il soit empêché de marcher. On aurait pul’immobiliser entier dans une cage ou une prison, mais c’eût été le laisser dans l’idée qu’il remarcherait un jour et il n’en était pas question. Du même coup, on évitait l’embarras d’avoir à nourrir et loger un criminel tout en minimisant le risque de fuite. La détention présente le double défaut de coûter cher aux pouvoirs publics et de stimuler l’esprit d’évasion du reclus. C’est un bien mauvais calcul. Privé de pieds en revanche, le corps de Zakir devenait un pénitencier qu’il se chargerait lui-même d’entretenir à ses frais et dont il n’aurait aucune chance de sortir vivant. Libre à lui de se débrouiller à sa façon. On aurait aussi pu l’exécuter, mais c’eût été perdre l’occasion d’en faire un exemple durable. Moralité: qui veut ses pieds garder ne tentera pas de passer la frontière. La puissance de l’autorité ne se grandit-elle pas d’obliger le délinquant à faire lui-même la promotion de la loi désormais taillée dans sa chair? Le pourquoi de la frontière, le pourquoi de l’interdiction et l’attrait de la transgression, tout cela mérite réflexion. Le fait est que, depuis une vingtaine d’années, Zakir ne sort plus de chez lui et qu’à moins d’une révolution inimaginable, il n’aura plus jamais la faculté ne serait-ce que d’aller observer cette frontière qui pique toujours autant la curiosité.» Le jeune Gédéon, simple manoeuvre employé à la numérisation des fonds de bibliothèque, découvre toutes sortes de rapports confidentiels sur l’état du monde, désormais divisé entre surface ouvrière et cités connectées souterraines. Il s’instruit à sa façon et, forcément, s’interroge. À quoi désormais servent l’écriture et le papier?