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Résumé
Il fut un temps, nous rappelle Chantal Thomas, où la souffrance servait de sauf-conduit pour accéder à un bonheur d'ordre supérieur : le bonheur céleste. Aujourd'hui, avec la perte de repères occasionnée par l'effacement progressif de la religion et de la foi chrétienne dans le monde industrialisé, la souffrance serait devenue chose inutile, pour ne pas dire encombrante ; elle serait devenue un état honteux qui freine la productivité de tout ordre et dont il faut savoir se guérir seul. Entre ces deux visions antagonistes, toutefois, il existe et se présente un large éventail de types de souffrance, tant morales que physiques, et diverses façons d'en mesurer les manifestations et les effets...
Genre littéraire: Essai/chronique/langage
Durée: 4h. 19min.
Édition: Paris, Payot & Rivages, 2006
Numéro du livre: 14461
ISBN: 9782743614843
Collection(s): Petite bibliothèque Payot. [Nouvelle présentation]
CDU: 844

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Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:69382
Résumé: Des chauffeurs de taxi, des héroïnes de faits divers, des amoureux qui enferment leur cœur au cadenas traversent ces pages. Ils croisent tout naturellement Colette, Roland Barthes, Patti Smith, Voltaire ou Corto Maltese, sans oublier quelques figures chères de mon enfance, ma mère nageuse, mon grand-père bien-aimé… On peut dès lors lire ces Chroniques en passant comme un journal de voyage, si l’on croit que chaque matin contient une occasion de départ et une chance d’aventure, émotive, intellectuelle – la quête d’une certaine qualité de vibrations. Ce qui a piqué mon attention relève d’un intérêt essentiellement subjectif. Les rencontres, les lectures, les images et incidents qui m’inspirent et me donnent à rêver n’entrent pas dans un cadre préétabli. Ils participent de moments fugitifs, du charme de l’instant. J’ai écrit les textes ici réunis de 2014 à 2018, au rythme d’une chronique par mois, pour le journal Sud Ouest. Et à la fin, en me retournant, j’ai senti qu’ils formaient un livre. Le voici.
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Genre littéraire:Roman historique/biographique
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Résumé: Nous sommes à Vienne, en 1810, dans une ville humiliée et ruinée par la victoire de Napoléon. Une femme, Agathe-Sidonie Laborde, ancienne lectrice de Marie-Antoinette, se souvient de Versailles et, plus précisément (parce que c'est pour elle une hantise), des 14, 15 et 16 juillet 1789, jours d'effondrement durant lesquels, Louis XVI ayant cédé sur tout, les intimes de la famille royale et une grande partie de la Cour se dispersent. Agathe elle-même s'est enfuie alors, dans la nuit du 16, avec la famille de Polignac. A travers une reconstitution minutieuse et fébrile de ses dernières heures à Versailles, Agathe découvre la force de sa fascination pour la Reine et la beauté émouvante et singulière du monde qu'elle s'était créé. Un monde placé sous le signe du luxe et de l'élégance, de l'obsession du détail, du goût des espaces protégés, un univers brillant de toutes les apparences du bonheur, sauf que le désir comme l'amour n'y avaient pas de voix pour se dire. Mais est-ce le drame de la Reine ou celui de sa lectrice ?
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Genre littéraire:Essai/chronique/langage
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Résumé: L'apocalypse, serait-ce donc l'édition numérique, ou comme dans Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, la température à laquelle le papier s'enflamme et se consume ? Dans son Dernier inventaire avant liquidation, Frédéric Beigbeder commentait le choix de la FNAC. Désormais, dans cette arche de papier, il sauve au vingtième siècle tous les livres, pour être précis les 100 oeuvres, qu'il souhaite conserver au vingt-et-unième siècle. C'est donc un choix totalement personnel, égotiste, joyeux, inattendu, parfois classique (Fitzgerald, Paul-Jean Toulet, Salinger et d'autres grands), souvent surprenant (Lolita Pille, Simon Libérati, Patrick Besson, Jay Mc Inerney, Bret Easton Ellis, Gabriel Matzneff, d'autres oiseaux de nuit, d'autres perturbateurs). Il est rare d'établir le panorama d'une littérature en train de se faire, de s'améliorer, de s'inventer. Avec ce livre-manifeste, c'est le Beigbeder livresque, joueur, lecteur, que nous découvrons, en même temps qu'une autobiographie en fragments.L'apocalypse, serait-ce donc l'édition numérique, ou comme dans Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, la température à laquelle le papier s'enflamme et se consume ? Dans son Dernier inventaire avant liquidation, Frédéric Beigbeder commentait le choix de la FNAC. Désormais, dans cette arche de papier, il sauve au vingtième siècle tous les livres, pour être précis les 100 oeuvres, qu'il souhaite conserver au vingt-et-unième siècle. C'est donc un choix totalement personnel, égotiste, joyeux, inattendu, parfois classique (Fitzgerald, Paul-Jean Toulet, Salinger et d'autres grands), souvent surprenant (Lolita Pille, Simon Libérati, Patrick Besson, Jay Mc Inerney, Bret Easton Ellis, Gabriel Matzneff, d'autres oiseaux de nuit, d'autres perturbateurs). Il est rare d'établir le panorama d'une littérature en train de se faire, de s'améliorer, de s'inventer. Avec ce livre-manifeste, c'est le Beigbeder livresque, joueur, lecteur, que nous découvrons, en même temps qu'une autobiographie en fragments.
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Genre littéraire:Essai/chronique/langage
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Résumé: Mystérieusement, Bratislava attirait toujours mon regard. Si les quatre syllabes rocailleuses, baignées d'eaux danubiennes et de songes slaves, ne m'avaient pas ainsi fasciné, ce livre n'eût sans doute pas existé. Ma vie en eût été changée, comme est détourné le cours d'un ruisseau : serais-je allé là-bas, en 1947, fêter mes vingt ans ? Y serais-je retourné, la cinquantaine bien entamée, à la poursuite d'images presque effacées mais douées de la patiente insistance des songes ou de l'oubli ? François Nourissier