Contenu

De la bêtise

Résumé
Quatrième de couverture : Il n'est pas une seule pensée importante dont la bêtise ne sache aussi faire usage ; elle peut se mouvoir dans toutes les directions et prendre tous les costumes de la vérité. La vérité, elle, n'a jamais qu'un seul vêtement, un seul chemin : elle est toujours handicapée. La bêtise dont il s'agit là n'est pas une maladie mentale ; ce n'en est pas moins la plus dangereuse des maladies de l'esprit, parce que c'est la vie qu'elle menace.
Mots-clés: Pensée
Durée: 1h. 12min.
Édition: Paris, Ed. Allia, 2003
Numéro du livre: 13199
ISBN: 9782844850232
CDU: 830

Documents similaires

Durée:1h. 25min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:36953
Résumé: Médecin psychiatre audacieux et… photographe de renom, cet homme aux talents multiples avait laissé un petit volume de pensées toujours d’actualité (« Doutez, doutez toujours, vous finirez par croire à l’efficacité de vos incertitudes… »), que François Berger a postfacé...
Durée:4h. 53min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:66177
Résumé: Qu'est-ce que la vérité ? Les mots ont-ils un sens ? Y a-t-il une vie après la mort ? Trop vaut-il mieux que pas assez ? Aimer est-il plus agréable qu'être aimé ? Avec l'aide précieuse de Voltaire, David Hume, Friedrich Nietzche, Emmanuel Kant ou encore John Locke, Alain Stephen apporte des réponses à toutes ces interrogations qui ont traversé l'esprit de chacun d'entre nous. Laissant de côté jargon incompréhensible et idées obscures, c'est avec simplicité et pédagogie qu'il nous accompagne à travers la grande histoire de la philosophie. Découvrez les notions, l'histoire et les grands penseurs qui ont nourri cette discipline passionnante grâce à ce guide indispensable qui rend la philosophie accessible à tous.
Durée:17h. 54min.
Genre littéraire:Essai/chronique/langage
Numéro du livre:66096
Résumé: Lichtenberg (1742-1799) est un homme des Lumières, de cette époque appelée en Allemagne Aufklärung. Professeur de physique et de mathématique à l’université de Göttingen, très apprécié de ses élèves, c’est pourtant une oeuvre publiée après sa mort qui nous le rend si important et si attachant : ses « Aphorismes », ses cahiers de notes prises au jour le jour pendant 35 ans (de 1765 à sa mort). Lichtenberg y passe au crible de sa raison ce qui se produit chez lui et dans le monde, jetant un regard aigu et neuf sur sa vie et celle des autres, relatant ses pensées avec une sincérité merveilleuse. Où d’autres ne voient rien que de normal, il fait mille découvertes grâce à son ingénuité, à son intelligence, à son refus systématique des pensées toutes faites. C’est que chez lui la raison n’est pas cette machine de guerre utilisée par Voltaire contre la superstition religieuse et l’ignorance. Lichtenberg appartient à ce XVIIIe siècle tardif où le doute s’étend au point que la raison se met à douter d’elle-même, où l’observation de la nature prend le pas sur l’esprit de système.
Durée:13h. 41min.
Genre littéraire:Psychologie/médecine
Numéro du livre:30943
Résumé: Evénement lors de sa sortie en 1983, ce document représente une somme considérable de données nouvelles sur les neurosciences en France. Un livre culte pour initier de nombreux lecteurs aux connaissances biologiques du cerveau et du système nerveux de l'homme.
Durée:7h. 4min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:12832
Résumé: Evocation du conflit qui opposa Sébastien Castellion (1515-1563) à Jean Calvin (1509-1564). Dans ce texte écrit en 1936, l'écrivain pose la question de l'humain et du politique, de la personnalité et de la communauté, de la liberté et de la tolérance contre l'intégrisme.
Lu par:Jean Frey
Durée:6h. 5min.
Genre littéraire:Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre:16886
Résumé: Jean Améry, de son vrai nom Hans Mayer (1912-1978), propose une réflexion sur ses propres craintes, ses révoltes et ses propres tremblements humains, trop humains devant le cheminement vers une absence. Toute personne qui, ayant soudain «découvert» que le temps est l'adversaire de la vie, se met à ruser avec lui, est un être vieillissant. Alors, écrit Jean Améry, commence à s'installer la tentation de la litanie maniaque. Je vais mourir je vais-je vais mourir, rire, rire, je vais mou. Puisqu'il ne peut pas penser la mort, il croit devoir au moins la cerner. Je vais mourir, se dit l'homme vieillissant. Quand ? Où ? Comment ? Surtout : Comment ?»
Durée:1h. 35min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:74760
Résumé: Monsieur Benoît dispose d'une chose que beaucoup de gens aimeraient avoir : il a du temps. Et il voudrait bien en offrir à ceux qui en ont besoin. Mais comment faire ? Une boutique abandonnée, un canapé de toutes les couleurs, et c'est la naissance de "Au temps pour moi" . C'est un lieu où lire, faire ses devoirs, créer une pièce de théâtre, confier ses problèmes ou même... ne rien faire. Un lieu dont la renommée ne tarde pas à traverser la petite ville grise qui va alors voir son quotidien prendre des couleurs.
Lu par:Simon Corthay
Durée:5h. 56min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:75483
Résumé: En cette année 1966, Robert Simon, un de ces héros ordinaires que Robert Seethaler affectionne, décide de prendre un nouveau départ, la trentaine venue. Employé journalier au marché des Carmélites, dans un faubourg populaire de Vienne, il réalise son vieux rêve et redonne vie au café laissé à l’abandon devant lequel il passe chaque jour. Vingt ans après la fin de la Deuxième guerre mondiale, la ville se remet peu à peu, l’économie redémarre et partout surgissent des décombres de nouveaux immeubles et des logements ouvriers. Robert se laisse gagner par l’effervescence et c’est avec un sentiment d’exaltation qu’il remet à neuf ce lieu dont il prend la gérance. Il trouverait prétentieux de lui donner son propre patronyme, comme le lui suggère le boucher du marché : ce sera donc le « Café sans nom », où se retrouvent les habitants du quartier, les commerçants, et où chacun amène sa propre histoire, sa nostalgie et l’espoir de voir advenir enfin un monde meilleur.
Durée:4h. 51min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:72021
Résumé: Le champ. Comment caractériser une vie entière ? Les voix qui s'élèvent ici sont celles des habitants du cimetière, qu'on nomme "le champ" dans la petite ville de Paulstadt. A la concision des épitaphes, l'écrivain substitue les mots des défunts. Par un souvenir, une sensation fugace, une anecdote poignante, chacun de ces narrateurs évoque ce que fut son existence. Au fil de la lecture émerge le portrait d'une bourgade comme tant d'autres, marquée par le retour de la prospérité au mitan du siècle dernier. La vie tourne autour des figures locales : le maire, la fleuriste, le facteur, le curé dévoré par les flammes dans l'incendie de l'église, le marchand de légumes... Les voix se font écho, s'entrelacent, se contredisent parfois, formant le tableau d'une communauté riche d'individus et de sensibilités différentes. Subtil interprète de l'âme humaine, Robert Seethaler se penche sur leur intimité : les amours naissantes, les amours heureuses, ou moins harmonieuses - quand les fantasmagories de la femme signent pour son époux échec, malheur et drame.
Durée:6h. 15min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:14353
Résumé: Victor, jeune orphelin, quitte sa famille nourricière pour aller rejoindre en ville le poste qu'on lui a confié. Mais auparavant il doit se rendre à pied chez son oncle paternel qu'il ne connaît pas et qui habite une île fortifiée au milieu d'un lac bordé de montagnes. Entre ces deux êtres que tout aurait du rapprocher et que tout éloigne, le miracle pourtant se produira et de leurs solitudes jailliront la tendresse et l'amour, de l'irréversible naîtra l'harmonie du recommencement. C'est à partir de la lecture de L'Homme sans postérité que Peter Handke écrivit sa célèbre pièce Les gens déraisonnables sont en voie de disparition.
Lu par:Jean Frey
Durée:4h. 14min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:20237
Résumé: Quatrième tome de l'autobiographie de l'auteur. Cette fois, monsieur Bernhard, âgé de dix-huit ans est hospitalisé dans l'établissement pour poitrinaires Grafenhof. Il passe le temps en observant les autres malades et en réfléchissant à ses origines obscures. En effet, il n'a jamais connu son père et lorsqu'il ose aborder le sujet avec sa mère, il se heurte à une hostilité sourde et tenace. Son grand-père lui manque cruellement et bientôt, il devra affronter la perte d'un autre être cher en la personne de sa mère qui se meurt d'un cancer. Son état de santé est inquiétant et il doit subir un pneumopéritoine, intervention toute nouvelle à l'époque. Son univers se réduit donc à sa chambre de malade qu'il partage avec différentes personnes auxquelles il s'attache mais qui lui sont enlevées soit par une guérison miraculeuse ou bien une mort affreuse. Le jeune homme se sent de plus en plus seul au monde et son moral vacille. Il décide pourtant de se battre et de s'accrocher à ce qui lui reste de vie malgré toutes les épreuves et les perspectives d'avenir plutôt minces. Sa carrière de chanteur est sérieusement compromise et son certificat de commis d'épicerie ne lui est d'aucune utilité car qui va engager un poitrinaire pour servir la clientèle ? Il découvre « Les démons » de Dostoïevski ainsi que d'autres livres qui lui permettent de tenir le coup.
Lu par:Claude Fissé
Durée:4h. 33min.
Genre littéraire:Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre:19952
Résumé: « Ne pas être un père qui dit à son fils : on doit fonctionner. » Taguchi Hiro refuse de « fonctionner », il refuse aussi de sortir de sa chambre, de se mêler aux autres, y compris les siens. Il a 20 ans, il est ce qu'on appelle au Japon un hikikomori. Telle est sa situation lorsqu'il aperçoit, dans le parc en face de chez lui, un homme qui semble passer ses journées assis sur un banc : il porte un costume, une mallette, et surtout une belle cravate, qu'il relève sur son épaule pour manger le bento, bref cet homme est un employé modèle, un salaryman. On s'en doute, l'apparence est trompeuse. Le salaryman, Ohara Tetsu, a perdu son emploi, mais ne veut pas l'avouer à son entourage. Taguchi Hiro et Ohara Tetsu finissent par se rencontrer, ils parlent, parlent indéfiniment. Voilà l'essentiel du roman, ponctué par les récits des deux protagonistes, la disparition d'un ami poète fauché par une voiture, le suicide d'une camarade de classe, la vie de famille, la vie scolaire qui n'existe plus, la vie professionnelle brisée nette, le vide après la mort d'un enfant et l'amour d'une épouse. La Cravate n'est pas seulement un livre sur le phénomène japonais du hikikomori: plus universellement c'est un roman consacré à la pression sociale, celle qui fait éclater les esprits et les êtres. Mais sans militantisme, sans colère. Juste un roman sombre et léger, qui ne craint pas d'évoquer des sujets aussi graves que la solitude, la liberté, l'enfance et la mort.